On a comparé les femmes à des montres à répétition, plus admirées pour la beauté de la boîte et le charme de la sonnerie, que consultées pour la justesse des indications.
Non seulement certaines femmes se vendent, mais elles se marchandent, ce qui est encore pire.
Il y a des femmes dont on rêve, il y en a d'autres qu'on désire.
Les femmes sont si habiles comédiennes qu'elles se dupent entre elles, et se dupent elles-mêmes.
En fait de femmes, c'est dans les huîtres que l'on trouve les perles.
Les femmes font aujourd'hui trop peu de cas d'elles-mêmes. Cela amène de grands maux. Il est des hommes qui les regardent du même œil que leur jument ou leur chien par exemple. Eh bien ! elles ont l'air de trouver cette opinion assez juste, et pourtant elles ont une âme, un cœur, une intelligence !
Les femmes ont un grand rôle à jouer sur la terre. Les muses jadis ont inspiré les poètes ; c'est aux femmes, rarement destinées à créer, qu'appartient de droit l'inspiration de la société. Elles doivent montrer le but : c'est aux hommes d'y tendre ; et peut-être la société ne serait-elle pas si malade si les femmes n'avaient pas laissé refroidir dans leur cœur le foyer d'enthousiasme.
Plusieurs femmes ensemble, c'est toujours la cour du Roi Pétaud. Elles n'ont jamais fini de disputailler et se perdent dans les infiniment petits.
Les femmes ont généralement peu de pitié les unes envers les autres pour les fautes du cœur.
Ce sont les femmes qui savent le moins s'occuper qui ont le plus besoin que les hommes s'occupent d'elles.
Les femmes prennent souvent pour vérité ce qui n'est que galanterie.
Il n'y a que deux sortes de femmes : les femmes naturelles et les femmes fardées. Les femmes naturelles sont très utiles ; si vous voulez acquérir une réputation de respectabilité, vous n'avez guère qu'à les conduire souper.
Les femmes aiment faire des choses dangereuses. C'est une des qualités que j'admire le plus en elles. Une femme flirtera avec n'importe qui au monde, aussi longtemps qu'on la regardera.
Les femmes devraient penser avec modération, d'ailleurs elles devraient tout faire avec modération.
Les femmes sont des tableaux. Si vous voulez savoir ce qu'une femme pense vraiment — ce qui, soit dit en passant, est toujours dangereux — ne l'écoutez pas, regardez-la.
Autrefois on encensait les femmes, maintenant on les enfume.
Les femmes bégueules sont comme l'amadou. Elles ne prennent si vite feu à chaque étincelle leste que parce qu'elles ont longtemps brûlé en secret !
Il est des femmes maigres qui ont peu de lait mais beaucoup de crème !
Les femmes ne tiennent pas tant à être célèbres qu'à être célébrées.
La plupart des femmes dépensent leur jeunesse et gaspillent leur bonheur pour acquérir cette science de la vie qui n'est autre chose que la connaissance de soi-même.
Certaines femmes ne se font jamais attendre, mais en revanche elles n'attendent jamais.
Les femmes, ainsi que les fleurs, doivent être approchées avec délicatesse.
J'aime les femmes que l'on peut regarder, qui sont muettes et respirent harmonieusement.
La manie des femmes de se faire maigrir ; ce n'est pas pour plaire aux hommes qui n'aiment, en général, que les femmes grasses, mais pour être élégantes, c'est-à-dire pour plaire aux autres femmes, c'est-à-dire, en fin de compte, à elles-mêmes.
Les villes sont comme les femmes : pour inspirer des sentiments aux hommes, il faut qu'elles aient un passé. L'homme demande du mystère. Il veut se perdre dans les plis sinueux des vieilles capitales ; Il veut se perdre dans les plis sinueux des vieilles capitales ; il veut se perdre dans les plis sinueux d'une âme compliquée. Il veut des pierres qui ont été caressées par beaucoup de regards ; il veut des corps qui ont été caressés par quelques mains. A ces caresses, les pierres et les corps acquièrent de la douceur.
Les femmes, nos souveraines, veulent être désormais nos égales : elles ont la soif de la déchéance.
C'est surtout quand on parle des femmes qu'il faut se souvenir du proverbe : Toute vérité n'est pas bonne à dire.
Trop jeune, on ne sait pas dire aux femmes ce qu'on pense ; plus tard, on apprend à leur dire ce qu'on ne pense pas.
Les femmes dont on dit le plus de mal n'ont souvent d'autre tort que celui d'avoir mis leurs défauts au diapason de nos vices.
Les femmes ont une façon de tout dire qui ne dit rien et une façon de ne rien dire qui dit tout.
Les femmes nous aiment pour nos qualités, elles nous adorent pour nos défauts.
Les femmes sensibles se donnent facilement, et se reprennent de même.
Depuis une vingtaine d'années, je me demande souvent à quoi peut aboutir cet esprit d'idolâtrie qui me ramène toujours aux pieds des femmes, et comment je puis m'inquiéter de savoir si, après avoir eu dans mon jeune temps une jeune fille pour aplatir mon oreiller, je ne pourrais pas en trouver une dans mes vieux jours pour me donner mes pantoufles.
Toutes femmes sont une quand la chandelle est éteinte.
Les femmes qui ont encore l'avantage d'être jeunes parlent des autres comme si la vieillesse était un tort. Il n'est pas donné à tout le monde de mourir à propos.
Plus je connais les femmes, moins j'aime ma chienne.
Nous ne connaîtrons peut-être jamais des femmes que ce qu'elles ignorent d'elles-mêmes.
Les femmes sont nos maîtresses dans la jeunesse, nos compagnes dans l'âge mûr, et nos nourrices dans la vieillesse. On a donc à tout âge des raisons de se marier.
Le caractère des femmes nous apparaît comme un labyrinthe ; pour en connaître toutes les cavernes, il faut se mettre au rond-point de la forêt : la vie ne se juge que du lieu de départ d'où rayonnent ses sources.
Il en est des femmes comme des peuples, le jour où elles se montrent le plus soumises est toujours la veille d'une révolte.
Les bonnes femmes, plus ça se lamente, plus c'est en train de penser à soi.
On a de tout temps comparé les femmes à des fleurs, et on a eu raison. De la rose au souci, il y a place pour mille comparaisons qui ne seraient pas toutes des compliments. Mais aujourd'hui, grâce à la jolie habitude qu'ont les femmes de se peindre la figure, on ne peut plus les comparer qu'à des fleurs artificielles.
Les femmes sont nées pour être aimées et câlinées, et non pas pour souffrir.
Les femmes n'ont pas besoin d'être belles tous les jours de leur vie ; il suffit qu'elles aient de ces moments qu'on n'oublie pas et dont on attend le retour.
Ce qu'il y a de plus compréhensible chez les femmes laisse encore la moitié à deviner.
Sans les femmes, les deux extrémités de la vie seraient sans secours, et le milieu sans plaisirs.
Ô femmes qui voulez être adorées jusqu'à votre dernier jour, pourquoi les rossignols cessent-ils leurs chants au mois de juin ? Pourquoi les arbres sont-ils en décembre dépourvus de leur feuillage ? Pourquoi la neige couvre-t-elle les roses ? Tout change sur la terre : La nature, la beauté ainsi que l'amour.
Les femmes ont un instinct qui devine les folies chevaleresques et les délicatesses cachées.
Il est des pays où les femmes ne sont pas des êtres, mais des choses dont on fait ce qu'on veut, que l'on vend, que l'on achète, que l'on tue, enfin dont on se sert pour ses caprices, comme vous vous servez chez vous de vos meubles.
Les femmes qui ont quelques taches dans leur vie se cramponnent au prix de vertu.
Les femmes ont une rhétorique surnaturelle à laquelle il est impossible de résister.
Que de femmes on mettrait bien en pantalon, et que d'hommes en jupon !
Toutes les femmes sont égales devant l'homme.
Oh ! les femmes, Messieurs n'en dites pas tant de mal, puisque c'est un mal dont vous ne pouvez vous passer.
Une vieille femme en blanc m'est plus désagréable à voir qu'une jeune femme en noir ; en deçà, en deçà toujours, mesdames !
Attraits - Charme et pudeur, font des femmes des fleurs.
Il est bien difficile de faire vivre sous le même toit deux femmes qui s'aiment peu.
Les femmes, c'est comme les bêtes, on s'y attache.
Les femmes serpents sont celles qu'on adore le plus.
Plusieurs femmes sont réunies en comité : quel babil ! quelle volubilité ! quelle rapide circulation d'idées et de paroles ! C'est un feu roulant, un cliquetis d'armes qui se heurtent et se croisent, une grêle précipitée de critiques et d'observations. Un coup n'attend pas l'autre ; point d'interruption ; chacune parle, chacune interroge, chacune répond qu'un homme paraisse !... l'alarme est au camp, tout se tait… l'ennemi a paru.
Les femmes sont la plus belle moitié du monde?