Il est à remarquer que l'éclat de la beauté des femmes dure de quinze à trente ans, c'est- à-dire que leur influence cesse au moment où leur vient la raison.
Quelques femmes se décollettent avec une audace singulière ; il serait difficile de dire où s'arrêtera une femme qui se sait un joli signe placé un peu bas.
Les femmes perverses, on ne les possède jamais, on en est possédé.
Si les femmes ne faisaient plus partie du monde, il y a longtemps que je n'en ferais plus partie.
Toutes les femmes se ressemblent et tous les amours aussi. Dix jours de parfait bonheur, après quoi on se dégrise, on se lasse, on se dégoûte, on se ravise, on se repent et quelquefois on se pend.
Les femmes, pour la plupart, ressemblent aux énigmes : elles occupent quand on ne les devine point ; mais dès qu'elles sont connues, elles cessent de plaire.
Plus les femmes vieillissent, et plus elles deviennent rêches et sévères.
Il y a des choses que les femmes ne pardonnent pas.
Toutes les femmes sages sont grondeuses.
Si l'on guérissait les femmes de leurs inconséquences, le monde serait un triste monde.
Ce qui persécute sans relâche et sans pitié la femme, ce sont les femmes. Moquerie, soupçons, envies, aigreurs, dépits, jugements téméraires, médisances, insinuations, dédains, impertinences, elles ne s'épargnent aucun des supplices permis.
Le cœur des femmes veut le mariage sans partage, l'époux, l'amant idéal.
L'empire que nous voulons prendre sur les femmes nous coûte presque toujours celui que nous avions sur nous-mêmes.
Ceux qui disent toujours du bien des femmes ne les connaissent pas encore ; ceux qui en disent toujours du mal ne les connaissent point du tout.
Mon amour, en dehors de toi, les femmes n'existent pas pour moi.
La fortune, comme les femmes, ne cède qu'à la jeunesse, qui est hardie et entreprenante, car la fortune est femme.
Les femmes sont ma liaison avec le réel ; seules les femmes ont pouvoir sur la vie ; elles sont le contrepoint de la mélodie divine. Elles rebâtissent le monde à mesure que les hommes le détruisent. Les catastrophes, elles les banalisent en révolutions, les révolutions en fêtes foraines et notre goût du meurtre, elles en font de l'amour.
Celui qui ne comprend pas qu'on puisse étrangler une femme ne connaît pas les femmes.
Les femmes sont faites pour vivre les romans, non pour en écrire.
Les femmes ne savent pas qu'avec une plume, de l'encre et du papier, on peut les oublier.
Il y aura toujours des choses à dire sur les femmes tant qu'il en restera une sur la terre.
Les prêtres connaissent bien les femmes. Ils savent non seulement les mensonges qu'elles font aux hommes, mais aussi ceux qu'elles font à Dieu.
On ne peut venir à bout des femmes ni par la force, ni par les préceptes : ce sont des êtres tout à fait indomptables.
Les femmes sont comme les oiseaux : elles charment si ce sont des rossignols, elles agacent si ce sont des pies.
Les femmes sont des caméléons, des miroirs pour l'homme qu'elles aiment.
Les femmes ont de la réputation dans leur jeunesse, et les hommes dans l'âge mûr.
Les femmes ne sont pas méchantes, mais les meilleures sont juste assez bonnes pour que nous ne puissions pas dire qu'elles ne le sont pas.
Dans toutes les femmes, il y a une femme et dans chacune il y en a plusieurs.
Les femmes ont un sixième sens, malheureusement il est giratoire.
Il n'y a pas de femmes fidèles, il n'y a que des femmes frigides.
Les bonnes femmes sont comme ça. Rien dans le cœur, sinon le mec du jour !
Les femmes qui nous aiment pour notre argent sont bien agréables, on sait au moins ce qu'il faut faire pour les garder.
J'ai toujours beaucoup aimé la société des femmes, mais à condition de pouvoir la défendre, la varier, l'espacer librement. Donner à une femme droit de vie et de mort sur mon repos, sur mon honneur, sur mon avenir m'effraie même à cette heure ; parce que je n'aime pas la querelle, et que je sais ce que le sexe faible peut faire avaler de couleuvres au sexe fort.
S'il y avait des bordels d'honnêtes femmes, j'y passerais ma vie.
Les femmes rendent leurs maris responsables de tous les désagréments de la vie, par le même sentiment qui faisait dire à cet Irlandais en voyant le feu à bord du bâtiment sur lequel il était embarqué : Qu'est-ce que cela me fait, je ne suis que passager.
Il faudrait dire aux femmes qui se boursouflent, se lacent et se serrent jusqu'à compromettre leur santé : Pourquoi ne pas laisser les choses où la nature les a placées ?
Il n'y a pas de femmes frigides, il n'y a que de mauvaises langues.
Les convenances sont des garde-fous : le monde les impose aux femmes plus sévèrement qu'aux hommes, parce qu'elles se feraient plus de mal en tombant.
On peut idolâtrer les brunes parce qu'elles sont brunes, et aussi les blondes parce qu'elles sont blondes ; l'une pour ses yeux aigus qui vont au cœur, l'autre pour sa voix qui fait vibrer vos nerfs ; celle-ci pour sa lèvre rouge, celle-là pour la cambrure de sa taille ; et, comme nous ne pouvons cueillir toutes ces fleurs en même temps, la nature a mis en nous la toquade, le caprice fou qui nous les fait désirer à tour de rôle, augmentant ainsi la valeur de chacune à l'heure de l'affolement. Or, l'affolement, chez nous, devrait, me semble-t-il, être limité à la période d'attente. Le désir satisfait, ayant supprimé l'inconnu, enlève à l'amour sa plus grande valeur.
Toutes les femmes sont la même, qui a dit cela ? Entre deux femmes, il y a un monde.
Les femmes ne sont responsables de rien, et elles l'ont admirablement compris, excepté de leur honneur féminin et de leurs enfants.
Il en est des femmes comme du peuple, elles sont à craindre si elles ne craignent.
Il n'y a que les femmes pour continuer à être aimables alors qu'elles ne peuvent plus être aimées : en pareil cas, nous autres hommes, nous arrêtons les frais.
Il y a, dans toutes les femmes comme dans toutes les fleurs, quelque chose de la femme et de la fleur qu'on aime.
Si les femmes ne peuvent s'aimer entre elles, elles devraient au moins ne pas se haïr.
Il faut vivre avec les femmes comme avec le feu.
Il y a des femmes qui n'ont de femme que le jupon.
Quelque mal qu'un homme puisse penser des femmes, il n'y a pas de femme qui n'en pense encore plus mal que lui.
Les femmes sont toujours malades, mais seulement des nerfs ; les plus sensibles sont les plus souffrantes ; les plus raisonnables ou les plus froides, celles qui se portent le mieux. Les seuls remèdes qui fassent plus de bien que de mal aux femmes sont les parures. D'après beaucoup de naturalistes, la mue des oiseaux prolonge leur vie ; il en est de même des femmes, qui ne cessent de se plaindre jusqu'à ce qu'elles aient un nouveau plumage. Il est difficile de prouver cette proposition par la thérapeutique, mais elle n'en est pas moins vraie ; et plus une femme est de haut rang, et par conséquent plus maladive, plus elle doit muer souvent, comme la salamandre des marais qui change de peau tous les cinq jours. Une écrevisse qui a perdu son écaille se cache misérablement dans son trou.
Sans espérance et sans désir nous ne sommes rien qui vaille. Dès que les femmes sont à nous, nous ne sommes plus à elles.
Les femmes sont les filets de Satan?