Les citations célèbres de Fénelon.

1 - Notre citation favorite de Fénelon :

Photo de Fénelon L'amour-propre est un amour jaloux, délicat, ombrageux, plein d'épines, douloureux ; il veut tout sans mesure, et sans que tout lui échappe, parce qu'il n'ignore pas sa faiblesse. Il n'y a rien de si dangereux que de plaire dans le monde, l'amour-propre lui en est charmé, et on s'enivre de vanité. L'amour-propre subtil et pénétrant ne pardonne rien à l'amour-propre d'autrui. (Extrait des réflexions et pensées publiées en 1720.)
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2 - Les pensées et citations célèbres de Fénelon :

Le véritable esprit ne consiste que dans le bon sens.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Il ne faut avoir de l'esprit que par mégarde et sans y songer.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

La véritable éloquence n'a rien d'enflé ni d'ambitieux : elle se modère et se proportionne aux sujets qu'elle traite et aux gens qu'elle instruit ; elle n'est grande et sublime que quand il faut l'être.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Apprenez à souffrir : en l'apprenant, on apprend tout.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Si vous voulez juger un homme, observez quels sont ses amis.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

La santé donne de plus véritables plaisirs que les plaisirs mêmes.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

On se perd en se donnant trop aux autres ; on se retrouve quand on sait un peu être seul.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

On n'est pas homme quand on n'aime que soi.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Les plaies du corps ne sont rien en comparaison de celles de l'âme.

Fénelon - Dialogues des morts et fables (1700)

L'amitié est si jalouse et si délicate qu'un atome qui s'y mêle la blesse.

Fénelon - Sur le pur amour (1713)

Toute la vie d'un fourbe est un continuel manquement de parole.

Fénelon - Charles Quint et François Ier (1712)

La finesse, la hauteur et la sévérité sont les vraies maximes du gouvernement.

Fénelon - Louis XI et Louis XII (1712)

Faites le malheur du monde, et vous y trouverez le vôtre.

Fénelon - Léger et Ébroïn (1712)

Dans la solitude, on y est sans fruit, quand on y est malgré soi.

Fénelon - Léger et Ébroïn (1712)

Les ornements d'une campagne où la nature est belle font une image plus riante que toutes les magnificences que l'art a pu inventer.

Fénelon - Parrhasius et Poussin (1712)

On passe mal son temps à se croire toujours entre des poignards.

Fénelon - Caligula et Néron (1712)

Je n'aurais pas d'horreur de la trahison si elle était faite pour me rendre maître du monde.

Fénelon - Le jeune Pompée et Ménas (1712)

La corruption et les corrupteurs sont les pestes du genre humain.

Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

Il y a deux manières de se donner aux hommes. La première est de se faire aimer, non pour être l'idole des hommes, mais pour employer leur confiance à les rendre bons. Cette philanthropie est toute divine. Il y en a une autre qui est une fausse monnaie. Quand on se donne aux hommes pour leur plaire, pour les éblouir, pour usurper de l'autorité sur eux en les flattant, ce n'est pas eux qu'on aime, c'est soi-même. On n'agit que par vanité et par intérêt ; on fait semblant de se donner, pour posséder ceux à qui on fait accroire qu'on se donne à eux.

Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

C'est s'aimer trop soi-même que de vouloir vivre tout seul uniquement pour soi, et de ne pouvoir souffrir rien de tout ce qui choque notre propre sens. Quand on ne s'aime point tant, on se donne libéralement aux autres.

Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

L'homme méchant se prépare les supplices que les justes dieux lui doivent.

Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

La mauvaise volonté est le plus grand des maux.

Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

La philosophie qui n'aboutit qu'à faire d'un philosophe un hibou est d'un bien mauvais usage. Il faut en ce monde une philosophie qui aille plus terre à terre. On prend les honnêtes gens par les motifs de la vertu, les voluptueux par leurs plaisirs, et les fripons par leur intérêt. C'est la seule bonne manière de savoir-vivre ; tout le reste est vision, et bile noire qu'il faudrait purger avec un peu d'ellébore.

Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

Ne vaut-il pas mieux s'accommoder aux hommes tels qu'on les trouve que de vouloir les haïr jusqu'à ce qu'ils s'accommodent à nous ? Avec ce chagrin si critique, on passe tristement sa vie, méprisé, moqué, abandonné, et on ne goûte aucun plaisir.

Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

La philanthropie se sert de la connaissance de sa propre faiblesse pour supporter celle d'autrui.

Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

La philanthropie est une vertu douce, patiente et désintéressée, qui supporte le mal sans l'approuver. Elle attend les hommes ; elle ne donne rien à son goût, ni à sa commodité.

Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

Le plus grand des plaisirs est de tromper un trompeur !

Fénelon - Achille et Ulysse (1712)

Les savants ne savent guère se contraindre ni dissimuler, parce qu'ils sont au-dessus des passions grossières des hommes.

Fénelon - Louis XI et le cardinal Bessarion (1712)

Les savants ne sont pas d'ordinaire trop propres à l'action, parce qu'ils aiment le repos des muses.

Fénelon - Louis XI et le cardinal Bessarion (1712)

La cruauté et la perfidie, bien loin de diminuer les périls, les augmentent sans mesure.

Fénelon - Charles VII et Jean, Duc de Bourgogne (1712)

La critique de nos ennemis, toute sévère et vigilante qu'elle est, ne peut aller jusqu'à nous désabuser de nous-mêmes ; leur malignité sert même de prétexte à notre amour-propre, par l'indulgence qui veut nous inspirer en faveur de nos plus grands défauts, et l'aveuglement de cet amour-propre va tous les jours jusqu'à trouver moyen de faire en sorte qu'on soit content de soi, quoiqu'on ne contente personne.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Rien ne doit être si sacré aux hommes que les lois destinées à les rendre bons, sages et heureux.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

L'imagination est la folle de la maison, elle ne cesse de faire du bruit et d'étourdir, l'esprit même est entraîné par elle, il ne peut s'empêcher de voir les images qu'elle lui présente.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

La grandeur est comme certains verres qui grossissent tous les objets.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Les politiciens qui ont dans leurs mains les lois pour gouverner le peuple doivent toujours se laisser gouverner eux-mêmes par les lois : c'est la loi, et non pas l'homme qui doit régner.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

La solidité de l'esprit consiste à vouloir s'instruire exactement de la manière dont se font les choses qui sont le fondement de la vie même ; toutes les plus grandes affaires roulent là-dessus.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

La véritable élévation est une disposition sublime de l'âme ; son effet est de donner de grandes vues à l'esprit et d'inspirer au cœur de nobles sentiments.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

L'ambition met l'honneur à ne compter pour rien la sincérité et la justice.

Fénelon - Louis XI et Louis XII (1712)

Il vaut mieux périr en combattant pour la patrie que la vaincre et triompher d'elle.

Fénelon - Le connétable de Bourbon et Bayard (1712)

Une patience à toute épreuve n'est pas moins la vertu d'un héros que le courage.

Fénelon - Le connétable de Bourbon et Bayard (1712)

Si vous reconnaissez votre faute, hâtez-vous de la réparer.

Fénelon - Le connétable de Bourbon et Bayard (1712)

Rien n'est si honteux que de promettre une chose de mauvaise foi.

Fénelon - Charles Quint et François Ier (1712)

Un homme intrépide se laisse égorger plutôt que de promettre ce qu'il ne peut pas tenir.

Fénelon - Charles Quint et François Ier (1712)

Pour être sobre en paroles, il faut l'être en pensées.

Fénelon - Lettre au duc de Chevreuse (1699)

L'excellente prière n'est autre chose que l'amour de Dieu.

Fénelon - Le manuel de la piété chrétienne (1713)

L'aliment de l'âme, c'est la vérité et la justice.

Fénelon - Réflexions pour tous les jours du mois (1715)

Le vrai courage consiste à envisager tous les périls, et à les mépriser quand ils deviennent nécessaires.

Fénelon - Les aventures de Télémaque (1699)

Il ne faut point s'opiniâtrer à faire goûter aux enfants certaines personnes pieuses dont l'extérieur est dégoûtant.

Fénelon - Traité de l'éducation des filles (1687)

La tyrannie est souvent plus funeste aux souverains qu'aux peuples.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Il faut aimer sa famille plus que soi-même, et sa patrie plus que sa famille.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

On cherche souvent la solitude par inquiétude, mais ceux qui sont accoutumés au fracas ne sauraient s'accoutumer à la retraite.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

La vraie, la bonne simplicité, être soi-même, fait la parfaite politesse.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

La vertu surmonte tout quand elle est douce, simple, ingénue et modeste.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

On ne peut voir la vertu sans l'aimer, et l'on ne peut l'aimer sans être heureux.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Il ne suffit pas d'avoir raison, c'est la gâter, c'est la déshonorer, que de la soutenir d'une manière brusque et hautaine.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Celui qui n'a point senti sa faiblesse et la violence de ses passions, n'est point encore sage, car il ne se connaît point encore, et ne sait pas se défier de soi.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

La sagesse n'a rien d'austère ni d'affecté, c'est elle qui donne les vrais plaisirs. Elle seule sait les rendre purs et durables ; elle prépare le plaisir par le travail, et elle délasse du travail par le plaisir.

Fénelon - Les aventures de Télémaque (1699)

La condition des hommes serait pire que celle des bêtes, si la solide philosophie et la vraie religion ne les soutenaient.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Heureux celui qui, n'étant point esclave d'autrui, n'a point la folle ambition de faire d'autrui son esclave.

Fénelon - Les aventures de Télémaque (1699)

Le bon gouvernement est celui où les citoyens sont élevés dans le respect des lois, dans l'amour de la patrie et du genre humain, qui est la grande patrie.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Quand vous cherchez la vérité, ne croyez pas à vos sentiments, et ne vous appuyez pas trop sur vos pensées.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Les enfants sont les fruits de la bénédiction du mariage.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Le premier pas dans le vice mène insensiblement jusqu'au crime, et l'homme aveugle n'aperçoit le précipice qu'après y être tombé.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

L'amour est lui seul plus à craindre que tous les naufrages.

Fénelon - Les aventures de Télémaque (1699)

L'amour, il faut le désirer, travailler à le mériter, sans sentir le malheur d'en être privé.

Fénelon - Les lettres sur la religion (1713)

La politesse est de toutes les nations ; les manières de l'exprimer sont différentes, mais indifférentes de leur nature.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

L'ambition et l'avarice des hommes sont les seules sources de leur malheur.

Fénelon - Les aventures de Télémaque (1699)

Le bien qu'on fait n'est jamais perdu ; si les hommes l'oublient, les dieux s'en souviennent.

Fénelon - Les aventures de Télémaque (1699)

La bassesse est quelquefois le chemin de la fortune, mais elle ne procure jamais l'estime.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Il y a dans la véritable vertu une candeur et une ingénuité que rien ne peut contrefaire et à laquelle on ne se méprend point.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Malgré toute son impudence, le vice rend un hommage forcé à la vertu, en voulant se parer de ce qu'elle a de plus beau, pour recevoir les honneurs qu'elle se fait rendre.

Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Les faux philanthropes ont un esprit flatteur, insinuant, artificieux, pour corrompre les mœurs des hommes comme les courtisanes, et pour réduire en servitude tous ceux dont ils ont besoin.

Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)
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