Tes lèvres respirent une grâce voluptueuse, elles provoquent le désir, elles sont de feu.
Le véritable amour est rare, c'est un feu sacré dont chacun dans sa vie a senti quelques étincelles, mais le vent le plus léger, le moindre souffle, dissipe parfois ces feux passagers.
L'amour est un feu qui vivifie, et non une flamme qui dévore.
Il y a, dans nos pauvres vies tourmentées, de grands passages qui paraissent sans signification, et d'autres au contraire où l'amour nous touche visiblement de son feu.
La baliverne est un terme outrageant dont se servent les cœurs froids, pour exprimer ces riens charmants qu'ils ont le malheur de ne pouvoir goûter, et qui sont d'un si grand prix pour deux âmes éprises du même feu.
Il en est de l'amour comme le feu, il est plus aisé de le prévenir que de l'arrêter.
L'amour est semblable au feu : il brille et plaît quand on en est éloigné, mais il brûle et consume quand on s'en approche de trop près.
L'amour est un charbon qu'il faut éteindre, sinon il met tout le cœur en feu.
L'amour est un feu qui dévore, une inquiétude qui consume.
L'amour, de sa cendre éteinte ne se rallume jamais.
L'amour est un sentiment actif, c'est un feu qui dévore, et qui exige toujours de nouveaux aliments : s'il ne peut exercer son activité que sur des objets sensibles, il s'y attache, et s'y attache uniquement.
L'amour est un feu qui allume nos désirs, et qui nous enchaîne dans les bras de la volupté.
Quand l'amour dans nos cœurs vient allumer ses feux, rien ne doit les éteindre. Les maux qu'on en peut craindre sont doux à souffrir : Loin de nous en plaindre, craignons d'en guérir.
C'est la beauté qui allume le feu de l'amour, et c'est la bonté qui l'alimente.
Les querelles d'amour sont des copeaux pour faire repartir le feu.
L'amour n'est pas un feu que l'on tient dans la main.
Si l'amour vit d'espoir, il périt avec lui, c'est un feu qui s'éteint, faute de nourriture.
L'amour est une flamme séparée en deux qui veut se réunir.
Bien des amours ne brûlent pas d'une vraie flamme, ils ne sont encore qu'une étincelle.
Pour un amour éteint que de feux vont renaître.
L'absence est le Léthé de l'animal : elle est l'huile sur le feu du cœur, dans la passion et l'amour de l'homme.
De mon amour quand je vous fais un aveu, il est trop vrai que je suis tout en feu.
L'amour n'a que des fers honteux, lorsque le sentiment n'épure point ses feux.
L'amour n'est qu'un feu à transmettre ; le feu n'est qu'un amour à surprendre.
En amour aussi, la fumée la plus épaisse est celle d'un feu qui s'allume.
Les feux de l'amour ressemblent aux caresses de votre époux.
L'amour n'attire que les aimants ! Ma tête est en feu ; mon cœur tout mon sang.
L'amour fait sortir nos actions du terrain bas et trivial où se meut la brute, quand il est une ardeur qui ne brûle pas la chair, mais qui échauffe et féconde l'intelligence ; c'est le feu ravi au ciel par Prométhée pour allumer dans le cœur humain des passions distinctes des appétits sensuels.
L'amour est un sentiment actif, c'est un feu qui dévore tout.
Quand le clairon de l'amour sonne l'extinction des feux amoureux, la démobilisation générale des sens n'est pas loin d'être décrétée.
L'amour, le véritable amour purifie tout comme le feu.
Comme il n'est pas aisé de cacher le feu, il n'est pas facile de cacher l'amour.
L'amour n'est pas un feu qu'on renferme en une âme ; tout nous trahit, la voix, le silence, les yeux, et les feux mal couverts n'en éclatent que mieux.
L'amour est ou un feu sublime, ou un feu-follet.
Moi, qui suis tout flamme et de nuit et de jour, qui n'haleine que feu, ne respire qu'amour.
Un amour qui ne résiste pas à l'épreuve, même à l'épreuve du feu, n'est pas le véritable amour.
Le feu de l'amour a plus tôt brûlé un coeur qu'il ne s'en est aperçu.
Pourquoi le soir, pourquoi la nuit attisent-ils en nous les feux de l'amour ? Serait-ce l'isolement du bruit du monde ou l'obscurité qui refoulerait notre âme sur elle-même ? Le nom chéri tracé dans notre cœur en caractères phosphoriques brillerait-il davantage au milieu des ténèbres ?
Le feu brûle ce qu'il touche, mais l'amour consume ce qui est éloigné.