L'homme sans fierté spécule sur les plaies de son âme, comme le mendiant spécule sur les plaies de son corps.
Il n'y a rien de plus à craindre dans une femme que ce qui plaît à la vue : beau visage, âme orgueilleuse. La beauté passe, la fierté demeure : elle restera malgré vous, et vous fera connaître, mais trop tard, qu'une belle idole coûte bien de l'encens, bien des soins et bien des larmes.
La fierté s'incline volontiers devant la supériorité, devant la vertu, le mérite, l'autorité, mais elle refuse son hommage à la force, à l'hypocrisie, à l'apparence et à l'usurpation en tout genre.
On félicite un ami malheureux de sa noble fierté, pour lui donner l'idée d'en avoir.
Il faut qu'une misère soit bien grande pour que le corps en souffre, et bien petite pour que sa fierté n'en souffre pas.
La fierté qui dédaigne de plaire plaît.
Sublime de fierté, la femme qui accepte un service de son amant ne l'aime plus ; celle qui le lui demande ne l'a jamais aimé.
L'homme est né poltron, sa fierté et de nobles exemples l'ont rendu brave : ayons un peu d'indulgence pour celui qui est encore aujourd'hui ce que nous étions hier.
Mon âme a toutes les fiertés de la pudeur féminine, elle a horreur de la mendicité.
L'humilité est l'habit de gala que revêt la fierté quand elle est de sortie.
De tous les sentiments, le plus difficile à feindre c'est la fierté.
Dans un homme de mérite, que l'adversité poursuit, on supporte la fierté. Il faut bien laisser quelque chose aux malheureux.
Dans un sot heureux, rien n'excuse la fierté.
La vanité tremble devant le ridicule ; une noble fierté ne craint que le mépris.
La fierté prend sa source dans la médiocrité.
Essaie de te passer de tout ce qui se passe de toi, tel est l'instinct de la fierté.
Un peu de fierté est honorable, beaucoup de fierté est détestable.
La fierté prend bien souvent sa source dans la médiocrité.
La fierté, si on l'aime rarement, on l'admire lorsqu'elle se montre ni trop rigide, ni trop âpre.
La fierté d'un ennemi vaincu rend la joie des vainqueurs plus vive.
La sensibilité, la fierté et la timidité réunies en une même âme sont un trio fâcheux.
La fierté du caractère, comme la noblesse des instincts, et la générosité du cœur et de la main, sied à la jeunesse, pare l'homme fait, décore l'homme libre. La fierté s'incline volontiers devant la supériorité, devant la vertu, le mérite, l'autorité, mais elle refuse son hommage à la force, à l'hypocrisie, à l'apparence et à l'usurpation en tout genre.
La fierté, qui peut s'allier à la tendresse, à la douceur, à la modestie, est plutôt une qualité, dont l'excès ou la déviation seulement sont des défauts. La fierté, lorsqu'elle naît du respect de soi-même, qui défend de tout acte servile, d'une faiblesse, d'un découragement, est le plus ferme soutien de la dignité morale.
La fierté est la vertu de l'homme naturel, elle est le principe de l'honneur.
Tourné vers les hommes, l'homme peut avoir de la fierté ; tourné vers Dieu, il doit être humble.
Plus on rencontre des difficultés dans la vie, plus on a en soi de fierté et de contentement de soi-même.
La fierté commande d'être honnête, bien qu'elle ne soit pas l'honnêteté.
Beaucoup de femmes pleines de fierté se font de leur cœur un sanctuaire et dédaignent le monde.
La délicatesse et la fierté, deux qualités natives ou éducationnelles de premier ordre, si appréciées dans les milieux supérieurs, où les déclassés seraient aptes à se mouvoir, leur nuiront toujours comme des défauts dans les milieux inférieurs auxquels la mauvaise fortune les condamne.
Dans la prospérité, la fierté rend affable et contraste avec l'insolence de la bassesse parvenue.
J'ai perdu jusqu'à la fierté qui faisait croire à mon génie.
Tout excès de fierté prend sa source dans la médiocrité.
La fierté de l'âme, sans hauteur, est un mérite compatible avec la modestie.
La fierté entrave le progrès.
La fierté ne se raisonne pas.
La fierté est la marque du courage.
L'homme fier ne se laisse aller à l'abandon