Qu'est-ce qu'un célibataire ? — Un fils toujours jeune pour les mamans.
Mon fils ressemble à cette petite étoile qui scintille comme pour nous charmer.
Quand on le rendrait savant jusqu'aux dents, un grand nigaud de fils ne sera jamais qu'un nigaud.
La plupart des fils uniques ne sont pas mécontents de leur sort. Il n'est pas sans agrément d'être le petit roi, de ne partager pas plus ses jouets que l'amour de ses parents, de s'enraciner dans des manies que tout le monde respecte, de n'être pas dérangé dans ses rêveries ou dans ses lectures par quelque braillard de frère ou quelque mijaurée de sœur, de jouer prématurément au célibataire encroûté.
Ceux qui n'ont pas d'enfant ignorent bien des plaisirs, mais ils évitent aussi bien des souffrances. Si votre fils veut manger de la vache enragée, laissez-le faire ! il deviendra quelque chose.
Le fils prodigue est plus précieux que l'étranger le plus poli. Familles, je ne vous hais point ; on ne peut haïr sans être tout à fait déraisonnable ce qui a des racines si profondes dans l'humanité.
Les fils ne sont pas responsables des infamies des pères.
L'artiste n'est pas toujours la joie de l'art, comme le fils n'est pas toujours la joie de la maison.
Un malheur qu'on ne craint pas pour soi, par exemple l'inconduite d'un fils quand on n'a pas d'enfant, nous semble à peu près supportable.
Le champ de l'espérance s'ouvre à l'imagination près du berceau d'un fils.
Apprenez à votre fils que, s'il veut être honnête, il sera pauvre ; que, s'il est fidèle à ses convictions et à ses amitiés, il sera dédaigné ; que, s'il a raison un peu trop tôt, il sera persécuté ; que, s'il est désintéressé, on se moquera de lui. Au moins, vous ne l'aurez pas trompé et s'il s'avise de prendre une mauvaise route, il saura où ça conduit.
Mon fils m'est cher, chacun aime les siens.
Ne pas obéir à ses parents c'est ne pas être fils.
On peut être le fils de quelqu'un sans être quelqu'un soi-même.
Mieux vaut être fils de personne que fils de n'importe qui.
Tout fils unique se cherche un frère spirituel avec qui partager ce qu'il ne peut confier à ses parents.
Un bon fils fait l'orgueil et la consolation de ses parents.
Mon fils est fou, mais il n'en est pas moins mon fils.
Les fils croient à la vertu de leur mère ; les filles aussi, mais moins.
Un bon père n'a peut-être pas été un bon fils. Un bon fils sera sûrement un bon père.
Une femme qui ne dit plus à son fils « Mon petit » quand il est devenu vieux, n'est pas une vraie mère.
De nos jours on trouve plus de mauvais fils que de mauvais pères.
Il est si naturel à l'homme de s'attacher à ses enfants, que si la vieillesse arrive sans que nous ayons été pères, nous nous sentons nus et abandonnés dans ce monde ; il nous semble alors que nous l'avons traversé en vain ; la mort n'a plus de consolation ; l'affection la plus vive, l'amour lui-même ne sauraient remplacer un fils au chevet d'un mourant.
Le fils unique est le plus malheureux de tous, adoré comme une idole, surveillé comme un malade, épié comme un prisonnier, dorloté comme un caniche par des parents qui n'ont pas d'autre préoccupation et qui, disposant de peu d'argent, ne sortent jamais.
C'est bien doux, une lettre, mais un fils absent, c'est cruel !
Mon fils, l'art le plus nécessaire n'est pas de bien parler, mais de savoir se taire.
Le premier pas, mon fils, que l'on fait dans le monde est celui dont dépend le reste de nos jours.
C'est un grand bonheur d'avoir un fils prudent et sage, mais quant à une fille, c'est un fardeau bien onéreux pour un père.
Les fils ne savent pas que leurs mères sont mortelles.
Le fils du loup ne deviendra jamais un agneau?