La femme aime telle ou telle fleur, non pour la fleur elle-même, mais parce que c'est celle dont la couleur s'assortit le mieux à sa toilette ou à son teint.
À quelle fleur aimeriez-vous à être comparée ? — À celle qui garde son parfum plus longtemps que sa fraîcheur.
Fleurir sa maison, c'est fleurir son ceur.
Pourquoi faut-il, hélas, que sur la Terre le bonheur et les fleurs soient toujours éphémères ?
La rosée est le lait dont les roses se grisent.
Il y a dans un recueil de pensées des bourgeons, des fleurs, des fruits, des graines, des racines, et davantage encore des grains de sable.
Les poètes n'auront jamais assez de fleurs pour couvrir comme d'un voile mystérieux le fond charnel et physiologique de l'amour.
Comme la colombe, j'aime chaque soir revenir à mon nid. Nul endroit ne me fait plus envie. Je n'aime que les fleurs que nos ruisseaux arrosent, que les prés dont mes pas ont foulé le gazon ; je n'aime que les bois où nos oiseaux se posent, mon ciel de tous les jours et son même horizon.
Une jeune créature a autant besoin d'amour que la fleur des rayons du soleil.
Une femme malheureuse est une fleur exposée à la bise ; elle reste longtemps bouton, et, lorsqu'elle devrait s'épanouir, elle se fane.
Quand on me couvre de fleurs, c’est pour mieux m'égorger.
Les roses sont bonnes à quelque chose quoiqu'elles ne servent à rien, elles ont le droit de vivre parce qu'elles sont belles et sentent bon.
La toilette ne fait pas l'homme, ni la fleur le papillon.
L'amour naît comme une fleur des champs, il agit comme un aimant.
Tout dans la nature a sa fleur. L'aurore est la fleur du soleil.
La beauté est la fleur de la vertu et l'enseigne du vice.
Pour tresser une guirlande, il ne suffit pas d'avoir de belles fleurs, il faut des tiges et des ficelles ! Ainsi pour faire une œuvre d'art.
La fleur ne vaut pour moi que comme une promesse de fruit.
Ôtez du monde les femmes, les fleurs et les chiens, qu'y reste-t-il ? Il ne reste plus rien.
On a trop comparé les femmes aux fleurs ; il y aura toujours entre elles cette différence que, lorsque la fleur est belle, elle n'en sait rien.
Les fleurs, comme nos plus vraies amies, s'associent à toutes les émotions de notre âme. Les fleurs pavoisent nos fêtes, témoignent nos sympathies, suivent nos deuils.
Les lauriers de la chasteté s'entrelacent avec les roses de l'amour.
Les fleurs sont un grand témoignage des tendresses de Dieu envers nous. La variété des formes et des couleurs nous disent des choses inouïes. Les fleurs sont des sourires du bon Dieu comme les étoiles. Les uns sont tombés sur la terre, les autres sont restés en chemin.
Mainte femme prend l'homme pour un papillon, afin d'être prise pour une rose.
Admirez les plantes et fleurs qui naissent de la terre ; elles fournissent des aliments aux hommes et des remèdes aux malades. Leurs espèces et leurs vertus sont innombrables ; elles ornent la terre ; elles donnent de la verdure, des fleurs odoriférantes et des fruits délicieux.
Je vous assure que les fleurs ont, elles aussi, leur tempérament moral.
Le soir ferme les calices de toutes les fleurs avant l'arrivée de la nuit, c'est un amant jaloux.
Femmes et fleurs perdent à trop ouvrir leur corsage.
Sous le lierre que de jolies fleurettes attendent la main qui les découvre !
Les fleurs de l'amour sont rouges, est-ce pudeur, honte ou glorification ?
Fleurs d'arrière-saison, vous êtes filles de tous les tempéraments, car souvent on vous a vues les pieds trempés dans la neige et la tête baignée de soleil.
Tout barbouillé de l'amour d'un autre, le papillon se jette sur la nouvelle fleur.
Les fleurs sont les premières joies auxquelles la douleur pardonne.
Il y a des femmes qui sont des fleurs sans parfum, et d'autres des parfums sans fleur.
Si les fleurs pouvaient rougir, comme elles en auraient l'occasion.
Si Dieu n'avait fait la femme, il n'aurait pas fait la fleur.
Le printemps est là, les primevères et les violettes ont fêté son arrivée. Les pêchers ouvrent leurs fleurs imprudentes ; les bourgeons gonflés des poiriers, des lilas, annoncent l'épanouissement prochain ; les chèvrefeuilles sont déjà verts.
La vie est la fleur de l'herbe qu'un matin fane et qu'un coup d'aile fauche.
J'aime la fleur qui cherche son terrain, le baiser qui choisit sa joue.
J'aime mieux les fleurs que les racines, elles sont plus faciles à voir.
On découvre dans le caractère des fleurs une foule de nuances. Il y en a qui se retournent sur elles-mêmes comme pour réfléchir ; il y en a qui pleurent, d'autres qui semblent rire ; presque toutes dorment la nuit. Les plantes qui tapissent les puits, ces plantes si minces et si déliées, si vertes et si froides, ont tout autant de passions que les plus belles roses qui s'épanouissent aux rayons brûlants du soleil ; car il y a des fleurs passionnées comme aussi il y en a de modestes et de hardies.
L'automne donne des fleurs et des fruits aussi bien que le printemps.
À la fleur de l'âge, les vies se dénouent comme les fleurs tombent pour un souffle de vent ou un frisson de froidure.
Qu'avril renouvelle le jardin en fleur, la fleur la plus belle fleurit dans ton cœur.
Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'à un exemplaire dans les millions et les millions d'étoiles, ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit : Ma fleur est là quelque part.
Il y a des gens qui vous laissent tomber un pot de fleurs sur la tête d'un cinquième étage et qui vous disent : Je vous offre ces roses.
La vie est une fleur, l'amour en est le miel.
On ne doit jamais battre une femme, même avec une fleur !
La fée du printemps a versé sur la campagne les fleurs à pleine corbeille.
Les beaux pommiers, couverts de leurs fleurs étoilées, neige odorante du printemps.
Au printemps la vie de salon pâlit devant le soleil, comme la fleur artificielle devant la vraie.
Vaut-il mieux être la première ou la dernière fleur du papillon ?
Il y a quelque chose de plus triste à voir que les fleurs fanées, ce sont les fleurs qu'on arrache.
Fleurs : Hommage végétal rendu à une dame en pleine santé ou à un contemporain défunt.
Fleur : On ne bat pas une fleur, même avec une femme.
Il est d'étranges soirs où les fleurs ont une âme.
Les fleurs exhalent un air embaumé qui donne à l'esprit et à l'âme une ivresse mystérieuse.
La rose naît du mal qu'a le rosier, mais elle est rose.
N'espérez jamais faire croître des roses sur un groseiller.
La beauté est une fleur éphémère.
Votre branche n'est pas moins haute que la nôtre : Je suis le fruit de l'une, et vous, la fleur de l'autre.
Ce n'est pas sans raison que la nature a donné des épines aux roses.
Pour créer la moindre fleur, des siècles ont travaillé.
L'amour n'est pas fait que de roses.
Mainte fleur épanche à regret son parfum doux comme un secret dans les solitudes profondes.
L'amour est comme un peintre qui oublierait - chaque matin, dans son atelier - la vieille histoire du monde, pour saisir une fleur éternelle dans le tremblé de l'air.