Les femmes règnent au salon et gouvernent au foyer ; elles possèdent ainsi la couronne de fleurs et le sceptre des réalités.
Le cœur de la femme est un foyer qui étincelle quand on le remue. Dès qu'on ne le tisonne plus, le feu s'éteint.
Pour l'homme d'État, le fameux mur de la vie privée devrait être de verre : l'honnêteté du foyer est un gage de la probité publique.
Une bonne pensée que ne suit pas l'action, c'est l'étincelle qui tombe sur le foyer sans l'allumer.
Qui dit foyer dit flamme et dit cendre. Mariage, marmite, marmaille et marché, toutes les femmes ne se plaignent pas de ce destin, mais peu s'y épanouissent et beaucoup le trouve harassant. Le soulagement d'une travailleuse ne se limite pas à celui qu'apporte un double salaire. C'est un tout autre visage que celui d'une femme professionnellement qualifiée, d'une femme complète, aux yeux ouverts sur le monde en même temps que sur sa tribu.
Vis avec toi, remplis ta coupe de ton miel. Dieu vient dans ton foyer, ta demeure est ton ciel.
L'homme, roi du foyer, s'il ne l'est pas s'abaisse, et lorsqu'on vit au pair déjà l'on est en baisse.
Les familles nombreuses, riches ou pauvres, sont gaies. Elles vivent dans une passion et une excitation continuelles. Elles possèdent ce qui apporte la plus grande joie à un groupe : le patriotisme de clan. Beaucoup d'enfants dans un foyer s'élèvent les uns les autres et comprennent sans qu'on le leur explique qu'il faut respecter leurs parents, lesquels n'ont pas besoin de leur dire qu'ils les aiment car ils ont prouvé leur amour en les mettant au monde.
Peut-on dire d'un foyer composé des parents et d'un ou deux enfants que c'est une famille ? Tout au plus une petite cellule sociale très fragile, constamment menacée par les facteurs de désagrégation de la vie moderne, du divorce, du travail des femmes, etc. Pour qu'une famille soit solide, il faut qu'elle soit nombreuse, soudée par l'intérêt et l'amour. Un enfant, deux enfants ne soudent rien.
Pour résister au monde hostile, il faut faire de soi une source perpétuelle de bonté, un foyer toujours renaissant de chaleur. La défensive contre les influences du dehors c'est la dilatation, l'expansion, l'élargissement de l'être.
Une femme quitte moins aisément ses pénates qu'un homme ; elle ne peut s'empêcher de regretter le foyer perdu, où elle avait ses habitudes, ses obligations quotidiennes, où elle commandait à la maisonnée, où elle régnait sur tout un petit monde.
Foyer fiscal : Cellule élémentaire consumée par les prélèvements obligatoires.
Le foyer fiscal est une cheminée souvent privée de feu depuis que le fisc ramone les plus démunis.
L'amour qui ne sait pas se bâtir un foyer n'est pas l'amour.
Parler sans écho ni réponse fatigue la voix. L'absence de témoignage suffisant fatigue l'âme. Comme un foyer éteint pour toute compagnie, comme les plaintes du vent qui passe, comme les paupières cuisantes à la lumière jaune d'une lampe qui se charbonne, comme toutes les circonstances qui m'entourent à cette heure augmentent cette impression douloureuse et presque sinistre des années qui s'en vont, de la vieillesse qui vient, de l'irréparable qui s'installe, de l'avenir qui s'assombrit, du présent qui se voile, des infirmités qui menacent, de la mort qui désenchante toute chose, avant de tout nous ôter.
Un foyer à soi, où l'on peut vivre à cœur ouvert et penser tout haut, est une bénédiction.
Le foyer, c'est l'endroit où l'on est attendu, désiré, aimé, compris, soutenu.
Heureux les êtres qui peuvent vivre l'un dans l'autre ! Ils s'aiment et n'aiment rien qu'en eux. Qu'une femme livre toute son âme à un homme, elle aimera les enfants qu'il lui donnera, mais ne les aimera qu'en lui. Chaque rayon d'amour qui descend sur eux part du seul foyer qui les contient tous. L'amour se subdivise en se partageant, mais chaque don que l'affection maternelle fait à l'enfant est pris dans le riche trésor du père.
Le foyer est là où est la mère.
Les foyers qui tiennent sont ceux qui cultivent l'égoïsme.
Un homme qui possède femme et foyer est déjà un peu monarchiste.
L'amour conjugal est la base sur laquelle reposent tous les sentiments qui font le charme et le lien de la famille. N'en médisons pas, ne le dédaignons pas. Il n'y a, sans l'amour conjugal, ni bonheur ni dignité du foyer domestique.
Il y a autant d'héroïsme à bien tenir son ménage qu'à défendre son foyer.
Vivre un amour, c'est se jeter à travers lui vers des buts neufs : un foyer, un travail, un avenir commun.
Ton âme est le foyer qui me brûle et m'éclaire, et je vis pour t'aimer et te plaire.
Que de foyers d'où l'amour est absent ! Combien sont unis par le sang sans l'être par le cœur. Que d'isolés même dans le mariage. J'incline à croire qu'une grande affection est l'une des raretés de ce monde. Comment se contenter d'un sentiment sans élévation, sans profondeur, sans charme ? Il est clair que beaucoup s'en contentent. Serait-ce donc un tort d'avoir le cœur difficile ? On a l'air d'en juger ainsi, mais il me semble, à moi, que c'est plutôt un malheur.
Les enfants, c'est le bonheur du foyer, la joie de la maison.
Aujourd'hui le foyer est devenu une source de discorde entre zappeurs. Les doubles foyers, y a que chez Afflelou que ça fonctionne bien.
Que de mariages où l'amour est absent ! Que de foyers qui n'ont pour dieux que l'indifférence !
Plus on aime, plus on vit. Celui qui jamais n'a aimé ne sait pas où est le véritable foyer de toute existence.
Rencontrer l'amour, se voir renaître, asseoir sa vieillesse au foyer domestique, c'est accomplir sa destinée, c'est tout au moins, parmi les biens précieux qui semblent promis à tous, avoir obtenu sa part.
À Noël, au foyer ; à Pâques, au chantier.
L'homme doit garder que la femme ne se mêle des choses du dehors : elle, sa place est près du foyer ; là, elle ne peut nuire.
La femme, par toutes les richesses dont son organisation est pourvue, attire l'homme près d'elle, et semble avoir pour mission d'adoucir ce qu'il a naturellement de plus âpre et de plus austère qu'elle, en lui communiquant une partie des sentiments tendres et affectueux dont la nature s'est plu à établir en elle le foyer.
Là où est le coeur, là est le foyer?