François Mauriac (2)

Les citations célèbres de François Mauriac :

Le véritable amour est lucide et déteste de se faire illusion.

François Mauriac - Le bâillon dénoué (1945)

L'art de vivre consiste à sacrifier une passion basse à une passion plus haute.

François Mauriac - Le noeud de vipères (1932)

Bordeaux, ville dessinée avec amour, ville faite à souhait pour la promenade, pour la flânerie et la perte de temps ! À Bordeaux nous pouvons sortir sans but, assurés d'aboutir à une merveille.

François Mauriac - D'autres et moi (1966)

Ce que nous appelons vulgarité, c'est souvent le naturel.

François Mauriac - Journal (1952-1969)

La défaite d'un adolescent vient de ce qu'il se laisse persuader de sa misère.

François Mauriac - Le désert de l'amour (1925)

Je vais dormir, goûter un sommeil sans rêve qui ne ressemblera pas à la vie, qui me donnera la force de recommencer demain.

François Mauriac - Lettre à Jean Cocteau (1911)

Ceux qui cherchent ce qu'ils sont, et ceux qui s'inquiètent de ce qu'ils paraissent être : les uns sont les maîtres, et les autres, des singes plus ou moins divertissants et doués.

François Mauriac - Souffrances et bonheur du chrétien (1931)

Si ton livre est une plaie, il y aura toujours sur lui un cercle immobile de mouches.

François Mauriac - Souffrances et bonheur du chrétien (1931)

Ce que nous quittons ne nous quitte pas.

François Mauriac - Souffrances et bonheur du chrétien (1931)

Être seul tard, le soir, dans une maison de campagne, s'arrêter d'écrire, et dans cette absence de tout bruit, dans cette interruption de tout signe humain, se sentir tel qu'un voyageur à la fin des terres, à l'extrême pointe du monde visible. Alors la prière du soir monte de nous comme une fumée, sans que nos lèvres remuent.

François Mauriac - Souffrances et bonheur du chrétien (1931)

Dans le doute, il faut choisir d'être fidèle.

François Mauriac - Le nouveau bloc-notes (1961-1964)

Une certaine qualité de gentillesse est toujours signe de trahison.

François Mauriac - Le noeud de vipères (1932)

Aimer les corps, ce n'est pas aimer les êtres.

François Mauriac - Nouveaux mémoires intérieurs (1964)

Nous tissons notre destin, nous le tirons de nous comme l'araignée sa toile.

François Mauriac - La vie de Jean Racine (1928)

S'aimer, c'est d'abord se comprendre.

François Mauriac - Bloc-notes (1958-1960)

Aimer un être humain, c'est l'aimer tel qu'il est, jusque dans ses misères.

François Mauriac - Le nouveau bloc-notes (1965-1967)

Croire en Dieu, c'est le posséder ; l'aimer, c'est vivre de lui et pour lui.

François Mauriac - D'un Bloc-notes à l'autre (1952-1969)

La peur que nous avons les uns des autres, du petit au grand, inspire toute la politique.

François Mauriac - D'un Bloc-notes à l'autre (1952-1969)

Au soir de la vie, il n'y a pas de plus grand bonheur que d'avoir aimé le Christ.

François Mauriac - Ce que je crois (1962)

Tout homme a dans sa vie un Dieu à l'affût.

François Mauriac - Bloc-notes (1968-1970)

Ce qui est innaccessible ne vaut pas qu'on s'y sacrifie.

François Mauriac - Le désert de l'amour (1925)

Les êtres nous deviennent supportables dès que nous sommes sûrs de pouvoir les quitter.

François Mauriac - Thérèse Desqueyroux (1927)

Comme on dit « faire l'amour », il faudrait pouvoir dire « faire la haine ».

François Mauriac - Le Sagouin (1951)

C'est bon de faire la haine, ça repose, ça détend.

François Mauriac - Le Sagouin (1951)

Le mal-aimé ne peut pas aimer, ne sait pas aimer, car il ne peut s'élever jusqu'à l'amour.

François Mauriac - Cahiers, Numéros 16 à 17.

La réussite de l'amour, c'est l'amour de complémentarité.

François Mauriac - Cahiers, Numéros 16 à 17.

Avoir la foi, c'est croire à ce qu'on ne voit pas, c'est aimer ce qu'on ne sent pas.

François Mauriac - Ce que je crois (1962)

Dans le destin de tout homme il y a un Dieu à l'affût.

François Mauriac - La vie de Jésus (1936)

Il faut que la vieillesse soit sainte, sinon elle est obsédée.

François Mauriac - Ce que je crois (1962)

Rien ne dérange davantage une vie que l'amour.

François Mauriac - Trois grands hommes devant Dieu (1930)

En politique, chacun est enfermé dans la matière de son parti.

François Mauriac - Le nouveau bloc-notes (1961-1964)

Moins les gens ont d'idées à exprimer, plus ils parlent fort.

François Mauriac - Le feu sur terre (1951)

Le meilleur que nous puissions attendre des hommes, c'est l'oubli.

François Mauriac - Bloc-notes (1958-1960)

On n'aime plus personne quand on aime.

François Mauriac - La vie de Jean Racine (1928)

Le véritable amour n'est pas aveugle.

François Mauriac - Le bâillon dénoué (1945)

La vengeance déguisée en justice, c'est notre plus affreuse grimace.

François Mauriac - L'Express, le 28 Novembre 1957.

L'essentiel dans la vie n'est jamais exprimé.

François Mauriac - Le romancier et ses personnages (1933)

Deux vieux époux ne se détestent jamais complètement.

François Mauriac - Le noeud de vipères (1932)

Une belle vie, c'est celle qui commence par l'amour et qui finit par l'amour.

François Mauriac - Bloc-notes (1965-1967)

L'égoïsme, c'est l'amour de soi ; la haine des autres et de Dieu même, c'est l'orgueil !

François Mauriac - Lacordaire (1976)

Il ne sert de rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre.

François Mauriac - Bloc-notes (1968-1970)

Pour le chrétien tout est grâce, et plus que tout, les déceptions et défaites d'une longue vie.

François Mauriac - Lacordaire (1976)

La déception est un sentiment qui ne déçoit jamais.

François Mauriac - Journal (1937)

La lecture, une porte ouverte sur un monde enchanté.

François Mauriac - Nouveaux mémoires intérieurs (1964)

Rien que cela, le sexe, nous sépare plus que deux planètes.

François Mauriac - Le désert de l'amour (1925)

Notre vie vaut ce qu'elle nous a coûté d'efforts.

François Mauriac - Le jeune homme (1926)

J'ai peine à croire à l'innocence des êtres qui voyagent seuls.

François Mauriac - Journal (1937)

L'épreuve ne tourne jamais vers nous le visage que nous attendions.

François Mauriac - D'un Bloc-notes à l'autre (1952-1969)

Comme il existe une fausse délicatesse, il existe une fausse vulgarité.

François Mauriac - D'un Bloc-notes à l'autre (1952-1969)

Pour beaucoup de femmes, le plus court chemin vers la perfection, c'est la tendresse.

François Mauriac - Amosdée (1938)

Le mépris de l'homme est nécessaire à qui veut user et abuser de l'homme.

François Mauriac - Le cahier noir (1943)

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