Les citations célèbres de Frédéric Dard.

Je n'ai pas de prochain. Mes moyens ne me le permettent pas.

Une femme doit toujours avouer son âge quand il lui va bien.

Quand l'argent tombe du ciel il faut le ramasser.

L'humanité souffre d'un fléau nouveau dont rien n'entravera les ravages : l'intelligence. Oui, l'intelligence, avec son cortège funèbre de positivisme et de compréhension. L'imbécile le plus épais subit le despotisme de ce tyran dont le règne ne fait que commencer.

Un héros, c'est bien joli tant que ça vit, mais une fois mort, c'est rudement con.

Rien n'est jamais perdu pour celui qui refuse l'échec.

Je te trouve tellement jolie que tu dois sûrement l'être un peu.

Il faut avoir patienté devant une cabine téléphonique occupée par une femme pour vraiment mesurer à quel point le beau sexe est bavard.

Ma femme est jeune, j'ai toute sa vie devant moi.

Il y a des hommes qui prétendent que la plus belle conquête de l'homme, c'est le cheval. Ceux-là ne sont jamais montés à vélo !

On finit toujours pas rencontrer quelqu'un qui vous dit ce que les autres n'ont jamais osé vous dire.

Dans la vie, on ne peut espérer se faire une situation stable si, au départ, on n'a ni pèze ni artillerie.

La réussite financière ne représente pour moi qu'un moyen de travailler.

Toute réussite implique un minimum d'activité organisée.

Les regrets sont des intentions posthumes, or l'intention vaut l'action.

La vie appartient à ceux qui ne reculent pas.

La femme la plus sérieuse se répand dans les yeux qui la sollicitent.

J'ai tendance à m'intéresser aux jolies femmes, mais pas lorsqu'elles sont connes !

Les hommes ne sont jamais complets, c'est pour cela qu'on peut en aimer plusieurs en même temps.

Un con vivant est hélas plus intelligent qu'un intellectuel mort.

Traiter son prochain de con n'est pas un outrage mais un diagnostic.

Les femmes franches sont celles qui mentent intelligemment.

Le bon sens, c'est ce qui permet d'être écouté quand vous n'êtes pas intelligent.

Pour l'homme, le mensonge est un outil ; pour la femme, une parure.

Tout n'est pas cirrhose dans la vie, comme dit l'alcoolique.

La seule chose qui m'ennuie dans la mort, c'est d'être absent.

Ah ! si les hommes voulaient s'aider ! Ah ! si les femmes voulaient céder !

Il était si vieux qu'il avait l'air d'un oubli.

Les larmes te mouillent d'abord les yeux, ensuite elles te les brûlent quand elles sont séchées.

Mes plus belles larmes, je les ai toujours versées en ignorant pour qui ou pour quoi !

La porte du coffre bâille comme l'auditoire d'un conférencier.

Le con est con de bas en haut, de gauche à droite, de face, de dos, de profil.

Les vaches helvétiques sont les plus célèbres du monde après la reine Élisabeth II.

Elle a du maintien dans le soutien-gorge, des bonnes manières dans l'intimité, du bleu au-dessus des yeux, du mauve au-dessous du nez, un sac de perles, un cache-nez de deux mètres sur le dos et un trottoir de quinze mètres en bas de l'hôtel.

Avis aux hépatiques, aux bilieux, aux mal lunés, aux complexés et aux mous de la tronche ! Ce livre relate une action imaginaire, animée par des personnages fictifs. Mais comme certains de mes héros sont constipés du bulbe, y aura naturellement du populo qui se reconnaîtra en eux ! Je décline toute responsabilité.

Les cons ignorent qu'ils sont cons et s'imaginent que toute personne qui ne leur ressemble pas est conne.

Tous les hommes se ressemblent. Ils sont groupés par catégorie. Il y a les cons ; les moins cons ; les pas trop cons et les autres, c'est-à-dire les très cons. Il n'y aurait donc rien de surprenant si certains lecteurs se reconnaissaient dans ces pages.

Si on procédait systématiquement à l'autopsie de tous les morts, la plupart du temps on découvrirait un perroquet au lieu d'un cœur dans leur cage thoracique.

Regardez bien les hommes.Vous ne trouvez pas que je leur ressemble ?

Je suis la trousse de secours de la pensée populaire.

L'assouvissement de la fin de nuit, ça démange outrageusement, ça chauffe à crime, à blanc, à désespoir.

J'imagine la scène : c'est clair comme de l'auroch.

L'échec, c'est la réussite du con.

Avec le temps, le con se bonifie dans les mémoires.

Le base-ball, c'est con à regarder quand on n'est pas débiles.

Il a bondi tel un taureau dans la reine.

C'est con, un biscuit, c'est le parent pauvre du gâteau.

La bijoutière vient de surgir. C'est pas un bijou. Pas même un cadeau !

C'est le combat de David contre Colgate.

La seule chose qu'il soit impossible de reconstituer à partir d'un certain âge, c'est sa bibliothèque.

Un homme plus con qu'un autre peut être moins bête que n'importe qui.

On était deux animaux happés par les dents féroces du piège de l'amour, comme l'écrit Hervé Bazin dans son Je croise en Dieu qui lui a valu le prix Staline et le prix Karl Marx.

Le verbe être et le vert bavoir.

On parvient toujours à composer des hypothèses valables. Les faits, ça se triture, ça se malaxe, ça s'étire sous le rouleau à pâte de l'imagination.

L'existence est une sorte de rue à traverser... gardez-vous à gauche, gardez-vous à droite.

Le seul vrai plaisir de ce monde, c'est l'assouvissement.

Tout est avidité et hypocrisie ici-bas !

Se croire propriétaire d'une femme est puéril : une femme n'appartient à personne.

Sa femme est tellement frigide qu'il lui a fait ses mômes sous anesthésie.

Sa femme est encore bien pour mon âge.

Les deux hommes sont de la même mère, mais pas de la même paire.

Le pétomane est mort : pet à son âme.

Le con ne perd jamais son temps, il perd celui des autres.

L'amour est à portée de toutes les bourses.

Les femmes sont la femelle de l'homme.

La plupart des écrivains font leurs livres chiants pour faire croire qu'ils sont longs.

On est comme on naît.

Mon Dieu, que votre volonté soit fête !

Les femmes sont comme les artichauts : le cœur est sous les poils.

L'amour, c'est une onde de bonheur en cours de matérialisation.

Quand on est con et qu'on n'a pas de parachute, on s'écrase.

La plupart des gens que je fréquente gagnent à être méconnus.

Le proverbe qui dit : « Entre deux maux, il faut choisir le moindre » est un proverbe fourbe parce qu'il s'abstient hypocritement de dire, en ce qui concerne les gros, lequel choisir entre vieille merde et vieux con.