Les citations célèbres de Frédéric Ozanam.

1 — Notre citation favorite de Frédéric Ozanam :

Photo de Frédéric Ozanam Le peuple affamé a de vrais amis, il trouve en eux non seulement tolérance, mais faveur et respect. Ce siècle, tout corrompu qu'il soit sur tant de points, honore et respecte, il faut le dire à sa louange, ceux qui se vouent à l'amélioration du sort du peuple et qui cherchent à rendre plus léger le joug qui pèse sur la tête des fils désolés d'Adam. (Extrait de : Les discours aux conférences de Saint-Vincent-de-Paul publiés en 1853.)
Thèmes en rapport : #peuple #tolérance #faveur #respect #louange

2 — Les pensées et citations célèbres de Frédéric Ozanam :

J'éprouve la plus grande douceur à repasser dans ma mémoire le peu de bien qu'en regard de tant de mal j'ai eu occasion de faire dans les premières et heureuses années de ma jeunesse. La parole est impuissante à retracer les consolations que ces souvenirs répandent dans mon âme.

Frédéric Ozanam - Les discours aux conférences de Saint-Vincent-de-Paul (1853)

Quand viennent pour un chrétien les jours mauvais de la vie, quand il se trouve aux prises avec de graves infirmités, c'est pour lui le moment de remonter, par la pensée, les jours passés, d'évoquer le souvenir du bien ou du mal qu'il a fait : du mal, pour s'en repentir de plus en plus ; du bien, pour y puiser des motifs de consolation et de soulagement dans l'affliction présente.

Frédéric Ozanam - Les discours aux conférences de Saint-Vincent-de-Paul (1853)

La fraternité chrétienne fait de nous des amis avant même que nous ayons échangé un regard, avant d'avoir entendu le son de nos voix, avant de nous être serré affectueusement la main ! Ce sentiment d'amour fraternel unit sur la terre tous les catholiques, et de tant de peuples divers ne fait qu'une seule famille.

Frédéric Ozanam - Les discours aux conférences de Saint-Vincent-de-Paul (1853)

L'Église est une société formée pour l'accomplissement des destinées immortelles du genre humain. Présente dans tous les lieux et dans tous les âges, elle rassemble toutes les âmes qui veulent marcher sous ses auspices, elle les accompagne dans leur course et jusqu'au-delà du tombeau.

Frédéric Ozanam - Saint Thomas de Cantorbéry (1836)

L'Église réunit dans une alliance mystérieuse les générations qui sont encore dans les combats de la vie actuelle, et celles qui traversent les expiations de la vie future ou qui se reposent dans ses triomphes.

Frédéric Ozanam - Saint Thomas de Cantorbéry (1836)

L'Église a reçu de Dieu l'infaillibilité pour dire le vrai, elle a droit de réclamer des hommes la liberté pour faire le bien. Mais, si elle doit être libre dans son action extérieure, à plus juste titre le sera-t-elle dans son organisation intime. Or l'organisation de l'Église s'appuie sur trois bases : une hiérarchie dont les membres se renouvellent et se succèdent en vertu d'une transmission légitime ; une juridiction exercée aux différents degrés de la hiérarchie sur ceux qui lui sont soumis ; un pouvoir répressif et pénal dont l'effet le plus rigoureux est d'exclure temporairement de la société religieuse ceux qui n'acceptent point ses lois ou ses enseignements. Liberté d'élection, liberté de juridiction, liberté d'excommunication, telles sont les trois libertés fondamentales de l'Église qui furent en elle dès ses premiers temps, dont elle peut modifier l'exercice par condescendance pour les besoins d'une époque, mais auxquelles nulle puissance humaine n'a le droit de toucher.

Frédéric Ozanam - Saint Thomas de Cantorbéry (1836)

La religion est une conception divine ; c'est plus encore, c'est une puissance ; car ce que Dieu conçoit, il le veut. Depuis le commencement elle est dans le monde : elle y est visible, agissante, accessible à tous ; mais toujours il se trouve un certain nombre d'hommes choisis qui se font d'une manière plus spéciale ses disciples et ses instruments ; elle ne s'enferme pas dans leur esprit, elle le déborde, s'empare de leur volonté, envahit toute leur âme et se reproduit dans toute leur vie. Les saints sont sur la terre les représentants de cette chose divine ; ils la représentent chacun sous un aspect différent, chacun avec un caractère qui lui est propre, selon le siècle où ils sont nés, selon la mission qu'ils ont reçue.

Frédéric Ozanam - Saint Thomas de Cantorbéry (1836)

La philosophie est une grande et magnifique conception, mais c'est une conception humaine. Éclose aux faibles lueurs de quelque lampe solitaire, accueillie dans de savantes écoles, peu connue de la multitude, elle est adoptée de temps à autre par de rares génies qui s'en font les docteurs et les interprètes, et qui obtiennent ainsi le nom de sages. Mais la philosophie est une idée et non une puissance ; elle demeure dans les régions de l'intelligence ; elle n'agit guère sur le domaine de la volonté, c'est presque toujours une clarté sans chaleur.

Frédéric Ozanam - Saint Thomas de Cantorbéry (1836)

Ne cherchez pas à rendre amer le verre d'eau que l'Evangile veut que nous portions aux pauvres. Nous versons le peu que nous avons d'huile dans leurs blessures : n'y mettez pas le vinaigre et le fiel.

Frédéric Ozanam - L'aumône (1848)

L'aumône engage celui qui la donne, et lui interdit pour toujours tout ce qui pourrait ressembler au reproche d'un bienfait.

Frédéric Ozanam - L'aumône (1848)

Rien ne payera jamais deux larmes de joie dans les yeux d'une pauvre mère.

Frédéric Ozanam - L'aumône (1848)

L'homme ne saurait apercevoir l'ordre qui règne dans la création sans éprouver quelque chose de la joie d'un fils qui retrouverait la trace de son père.

Frédéric Ozanam - Dante et la philosophie catholique au treizième siècle (1839)

L'aumône est la rétribution des services qui n'ont pas de salaire. Car, à nos yeux, l'indigent que nous assistons ne sera jamais l'homme inutile. Dans nos croyances, l'homme qui souffre sert Dieu, il sert par conséquent la société comme celui qui prie. Il accomplit à nos yeux un ministère d'expiation, un sacrifice dont les mérites retombent sur nous, et nous avons moins de confiance, pour abriter nos têtes, dans le paratonnerre de nos toits que dans la prière de cette femme et de ces petits enfants qui dorment sur une botte de paille au quatrième étage.

Frédéric Ozanam - L'aumône (1848)

Au pauvre, il n'est pas de condition plus honorable que la sienne, puisque la religion met à ses pieds celui qui est le vicaire de Dieu et le chef spirituel de l'humanité. Voilà pourquoi, lorsque le vendredi saint le pape va, à l'hôpital des Pèlerins, laver les pieds des pauvres et les servir à table, après qu'il a versé l'eau sur le pied de quelque misérable paysan devant lequel il s'agenouille, il le baise avec vénération.

Frédéric Ozanam - L'assistance qui honore (1848)

L'or du riche est bien froid s'il n'y joint l'aumône des lèvres et du cœur.

Frédéric Ozanam - L'assistance qui honore (1848)

L'assistance devient honorable, parce qu'elle peut devenir mutuelle, parce que tout homme qui donne une parole, un avis, une consolation aujourd'hui, peut avoir besoin d'une parole, d'un avis, d'une consolation demain.

Frédéric Ozanam - L'assistance qui honore (1848)

L'assistance devient honorable parce que la main que vous serrez serre la vôtre à son tour, parce que cette famille indigente que vous avez aimée vous aimera, et qu'elle se sera plus qu'acquittée quand ce vieillard, cette pieuse mère de famille, ces petits enfants, auront prié pour vous.

Frédéric Ozanam - L'assistance qui honore (1848)

L'assistance honore quand elle traite le pauvre avec respect, non seulement comme un égal, mais comme un supérieur, puisqu'il souffre ce que peut-être nous ne souffririons pas, puisqu'il est parmi nous comme un envoyé de Dieu pour éprouver notre justice et notre charité, et nous sauver par nos œuvres.

Frédéric Ozanam - L'assistance qui honore (1848)

L'assistance humilie si elle n'a rien de réciproque, si vous ne portez à vos frères qu'un morceau de pain, un vêtement, une poignée de paille que vous n'aurez probablement jamais à lui demander, si vous le mettez dans la nécessité douloureuse pour un cœur bien fait de recevoir sans rendre.

Frédéric Ozanam - L'assistance qui humilie (1848)

L'assistance humilie quand elle prend l'homme par en bas, par les besoins terrestres seulement, quand elle ne prend garde qu'aux souffrances de la chair, au cri de la faim et du froid, à ce qui fait pitié, à ce qu'on assiste jusque chez les bêtes.

Frédéric Ozanam - L'assistance qui humilie (1848)

Nous n'aimons pas à croire les peuples ingrats : nous croyons seulement à l'impuissance des mots pour faire le salut des sociétés.

Frédéric Ozanam - L'assistance qui humilie (1848)

L'à-peu-près, capitulation misérable des volontés faibles.

Frédéric Ozanam - Les mélanges et réflexions (1831)

Il faut se relever vers le ciel quand on est frappé sur la terre.

Frédéric Ozanam - Les mélanges et réflexions (1831)

Il y a beaucoup de bonnes intentions, beaucoup d'inspirations généreuses, peu de résolutions, encore moins de persévérance. Je vois des intelligences exercées, des volontés droites, mais peu de caractères. Je parle ici des gens de bien.

Frédéric Ozanam - Les mélanges et réflexions (1831)

La charité, c'est le Samaritain qui verse l'huile dans les plaies du voyageur attaqué.

Frédéric Ozanam - Les mélanges et réflexions (1831)

Que votre volonté soit faite en la terre comme au ciel, c'est-à-dire, non point comme en enfer, où elle s'accomplit par force et par contrainte ; non comme parmi les hommes où souvent on la fait avec ignorance ou avec murmure, mais comme parmi les Anges où on la sert avec intelligence et avec amour.

Frédéric Ozanam - Les mélanges et réflexions (1831)

Ma conscience était en règle, je n'aurais pas reculé devant le péril.

Frédéric Ozanam - Les barricades (1848)

L'amitié est l'union de deux âmes pour le bien.

Frédéric Ozanam - Les mélanges et réflexions (1831)

L'amitié est une harmonie entre deux âmes.

Frédéric Ozanam - Les mélanges et réflexions (1831)

Après les consolations qu'un catholique trouve au pied des autels, après les joies de la famille, je ne trouve pas de bonheur plus grand que de parler à des jeunes gens qui ont de l'intelligence et du cœur.

Frédéric Ozanam - Les mélanges et réflexions (1831)

Sur toute la face du globe il existe des sociétés où les hommes mettent en commun leurs travaux et leurs lumières pour passer le moins malheureusement possible les heures de leur pèlerinage, et pour accomplir leurs destinées terrestres. Ces sociétés sont diverses comme les besoins qui leur donnent naissance, resserrées dans d'étroites limites, vivantes quelques siècles, puis éteintes pour toujours.

Frédéric Ozanam - Saint Thomas de Cantorbéry (1836)

Aimer ceux qui souffrent, ceux qui sont faibles, pauvres, humbles, au-dessous de nous, c'est la joie de notre nature, c'est un instinct auquel notre orgueil même n'est pas étranger. Mais ceux qui sont riches, puissants, superbes, qui font autour d'eux trembler et souffrir, ceux-là, ne les point haïr, les aimer, c'est le triomphe, c'est le miracle de la charité catholique.

Frédéric Ozanam - Saint Thomas de Cantorbéry (1836)

Le Christianisme ne permet pas de ramper aux pieds des grands, mais il ne permet pas non plus de les mépriser et de les haïr.

Frédéric Ozanam - Saint Thomas de Cantorbéry (1836)

Le propre de la charité est de toujours regarder devant elle car le nombre de ses bienfaits passés reste tout petit, malgré tout, à côté des misères présentes comme envers celles du futur.

Frédéric Ozanam - Les mélanges et réflexions (1831)

Il n'y a pas de plus grand crime contre le peuple que de lui apprendre à détester l'aumône, et que d'ôter au malheureux la reconnaissance, la dernière richesse qui lui reste, mais la plus grande de toutes, puisqu'il n'est rien qu'elle ne puisse payer !

Frédéric Ozanam - L'aumône (1848)

La civilisation, qui a tant coûté à Dieu et aux hommes, ne périra jamais.

Frédéric Ozanam - La civilisation au Ve siècle (1851)

La bonne volonté est la maîtresse de tes pieds, non seulement ils ne ressentiront plus de fatigue, mais ce sera pour eux un plaisir de marcher.

Frédéric Ozanam - Le purgatoire de Dante (1850)

Toute grande période dans l'histoire part d'une ruine et finit par une conquête.

Frédéric Ozanam - Du progrès dans les siècles de décadence (1851)

Dieu laisse les personnes maîtresses de leurs actes, mais il a la main sur les sociétés ; il ne souffre pas qu'elles s'écartent au-delà d'un point marqué, et c'est là qu'il les attend pour les reconduire par un détour pénible et ténébreux plus près de la perfection qu'elles oublièrent un moment.

Frédéric Ozanam - Du progrès dans les siècles de décadence (1851)

Le progrès est un effort par lequel l'homme s'arrache à son imperfection présente pour chercher la perfection, au réel pour s'approcher de l'idéal, à lui-même pour s'élever à ce qui vaut mieux que lui. Il n'y a pas de progrès si l'homme s'aime, s'il est content de son ignorance et de sa corruption.

Frédéric Ozanam - Du progrès dans les siècles de décadence (1851)
« Les citations précédentes

3 — La liste des auteurs célèbres :

Les écrivains, philosophes et poètes français et étrangers »
Top