Dans la véritable conscience du savoir, il n'y a ni grandes, ni petites choses.
Il faut contenir son cœur, car si on le laisse aller, combien vite on perd la tête !
On n'a que peu de reconnaissance pour un maître quand on reste toujours élève.
Le bonheur de l'homme est ; je veux : le bonheur de la femme est ; il veut.
Que ce soit votre honneur d'aimer toujours plus que vous êtes aimés.
Vivre selon mon bon plaisir, ou ne pas vivre du tout : c'est là ce que je veux.
Le mariage met fin à beaucoup de brèves folies par une longue sottise.
Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique.
Il y a de l'amertume dans le calice, même dans le calice du meilleur amour.
Qui frappe à ma porte doit prendre ce que je lui offre.
Qui donne à manger aux affamés, réconforte sa propre âme : ainsi parle la sagesse.
Il faut apprendre à s'aimer soi-même, d'un amour sain et bien portant.
Dieu a aussi son enfer, c'est son amour des hommes.
Créer, voilà la grande délivrance de la souffrance, voilà ce qui rend la vie légère.
Les remords poussent à mordre.
Mieux vaut encore rompre le mariage que de se courber et de mentir !
Le conflit du dominateur, c'est l'amour du plus lointain dans son amour pour le prochain.
Deviens ce que tu es ; fais ce que toi seul peut faire.
Tout ce qui a son prix est de peu de valeur.
Il y en a beaucoup qui meurent trop tard, et quelques-uns qui meurent trop tôt.
Le guerrier n'aime les fruits trop doux, c'est pourquoi il aime la femme, une saveur amère.
Ô regards d'amour, moments divins ! comme vous vous êtes vite évanouis !
Dans tout homme véritable se cache un enfant, un enfant qui veut jouer.
Tout grand amour, surmonte même le pardon et la pitié.
Le plus grand mal appartient au plus grand bien : car c'est lui qui est créateur.
L'homme a besoin de ce qu'il y a de pire en lui s'il veut parvenir à ce qu'il a de meilleur.
Solitaires d'aujourd'hui, vous qui vivez séparés, vous serez un jour un peuple.
Qui n'a jamais vécu à temps ne saurait mourir à temps.
L'homme est pour la femme un moyen : Le but est toujours l'enfant.
L'homme véritable veut deux choses : le danger et le jeu ; c'est pourquoi il veut la femme, le jouet le plus dangereux.
Ne vaut-il pas mieux tomber entre les mains d'un meurtrier que dans les rêves d'une femme en rut ?
Deviens qui tu es !
Il n'y a de résurrections que là où il y a des tombeaux.
Aimez toujours votre prochain comme vous-mêmes.
La joie des petites méchancetés nous épargne mainte grande mauvaise action.
Le travail est une distraction, mais on veille à ce que la distraction ne débilite point.
Chez les uns le cœur vieillit d'abord, chez les autres l'esprit. Et quelques-uns sont vieux dans leur jeunesse, mais quand on est jeune très tard, on reste jeune très longtemps.
Respect mutuel, c'est là le mariage !
Vouloir : c'est là la vraie doctrine de la volonté et de la liberté.
Vous devez aimer la paix comme un moyen de guerres nouvelles.
Où il y a sacrifice, service rendu et regard d'amour, il y a aussi volonté d'être maître.
Où il y a un grand amour de soi, c'est signe de fécondité.
Il est difficile de vivre avec les hommes, puisqu'il est difficile de garder le silence.
Tout grand amour est au-dessus de sa pitié : car ce qu'il aime, il veut aussi le créer !
Qui ne croit en lui-même, ment toujours.
Méfiez-vous de tous ceux en qui l'instinct de punir est puissant.
La bêtise des bons est insondable.
Il est difficile de vivre avec des humains, parce qu'il est difficile de se taire.
Il y a toujours un peu de folie dans l'amour, mais il y a toujours aussi un peu de raison dans la folie.
Le bonheur est une femme.