Gabriel Sénac de Meilhan (2)

Les citations célèbres de Gabriel Sénac de Meilhan :

Les soins de nos proches versent du baume sur nos maux les plus cruels.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

Combien de gens se trouveraient heureux si, considérant quelquefois les avantages qu'ils ont reçu de la nature, tous les biens qu'ils possèdent, la santé dont ils jouissent, ils comparaient leur état à celui des autres !

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

Le désir de s'attirer l'attention poursuit l'homme vain jusque dans les plus petites circonstances.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

L'instant rapide du plaisir est une flèche décochée dans l'air qui ne laisse aucune trace.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

La vraie religion donne un cœur à ceux qui n'en ont pas reçu de la nature.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

Il faut pour s'aimer, se plaire mutuellement, et avoir un objet commun d'intérêt sans rivalité.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

L'amitié est le résultat des dispositions d'un cœur sensible et d'une âme généreuse.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

On n'aime quelquefois dans ses amis que des témoins vivants des charmes, des succès et des agréments de sa jeunesse.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

Le testament de la plupart des hommes est la révélation de leur indifférence, de leur ingratitude et de leur orgueil.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

La bienfaisance n'est souvent qu'une envie cachée de domination.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

L'amitié est à l'amour ce qu'une estampe est à un tableau.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

La vertu consiste dans le combat, dans le triomphe de la volonté sur les désirs.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

L'homme qui a le plus d'esprit n'a qu'une somme d'idées dans la tête qui lui appartiennent. Les hommes sont comme les vers à soie qui font leur coque. On tourne autour des mêmes idées, on les représente sous d'autres faces, mais c'est le même fond.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

Les vertus de tempérament ne font que des absences de désirs.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

L'orgueil est le seul sentiment digne de l'homme supérieur. L'orgueilleux est un riche qui n'a besoin de personne, tandis que l'amour-propre m'offre l'image d'un mendiant sans cesse obligé de recourir aux autres.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

La plupart des hommes me paraissent des somnambules qui marchent légèrement sur les toits dans l'obscurité : ne les réveillez pas ; ils tomberaient.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

L'amour ne mène pas toujours à la satiété : s'il perd quelque chose de sa vivacité, il la remplace par le charme d'un entier abandon, par une confiance sans bornes.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

En fait d'amour, il n'y a que les fripons qui aient raison. Ils ne courent jamais le risque d'être humiliés ; ils ne sont point tourmentés, et ils réussissent, parce que rien ne leur échappe, ils sont maîtres de tous leurs mouvements, et devinent ceux des autres pour en profiter.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

L'ardeur et la patience sont nécessaires pour avancer dans le chemin de la fortune.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

La bienfaisance est un effet de la sensibilité naturelle, de la générosité et de l'amour du genre humain.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

La vie est un canevas qui ne vaut pas grand chose, il n'y a que la broderie qui ait du prix.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des mœurs et des conditions en France (1795)

Un sot dit autant de mal en un mois qu'un homme d'esprit dans une année.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des mœurs et des conditions en France (1795)

Aucun homme ne peut être agréable à entendre s'il n'a sur un sujet le désir de briller.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des mœurs et des conditions en France (1795)

Les femmes sont, en général, trop vaines pour profiter par l'expérience, et les hommes trop insouciants.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des mœurs et des conditions en France (1795)

Un peu d'exactitude entraîne beaucoup de confiance, c'est tout l'art des grandes affaires.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des mœurs et des conditions en France (1795)

La bienfaisance fait plus de mécontents par son défaut de continuité qu'elle m'inspire de reconnaissance par son exercice habituel.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des mœurs et des conditions en France (1795)

Les hommes sont des enfants qu'il ne faut pas contrarier ; laissez-les se piquer aux épines de la vie.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des mœurs et des conditions en France (1795)

Les yeux et le cœur sont trop souvent la source du jugement des femmes.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des mœurs et des conditions en France (1795)

Le dernier degré de l'amour est d'aimer les défauts de sa maîtresse.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

La liberté est donnée à l'homme pour lui laisser le mérite de la vertu.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

La justice épargne bien de la peine à l'esprit.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

L'amour-propre est flatté des hommages, l'orgueil s'en passe, la vanité les publie.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

II n'est pas rare de voir des hommes sans esprit qui n'ont jamais vécu qu'avec des gens d'esprit.

Gabriel Sénac de Meilhan - De l'esprit des gens du monde (1795)

La débauche, qui est un excès de l'amour, est un principe de destruction.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur les richesses et le luxe (1787)

Les inconvénients qui éloignent de nous les autres sont les plus fâcheux à s'entendre reprocher. Un homme peut pardonner l'injure la plus piquante, et ne pardonnera pas le reproche d'ennuyer.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

II est des plaisirs vivement sentis par celui que la maladie paraît devoir accabler ; il se compose un bonheur et des jouissances, dont lui seul peut avoir l'idée ; un changement de position, une permission de manger certains aliments, sont des événements qui remplissent de joie un malade, et qui suspendent momentanément ses douleurs.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

La manière de sentir fait tout le prix des choses.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

L'extrême amour de la vie trouble à tel point les facultés qu'il ôte les moyens de la conserver.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

La vie la plus paisible se passe dans l'étude.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

La vie humaine est partagée entre deux règnes, celui de l'espérance et celui de la crainte.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

On veut rendre les gens heureux, mais on ne veut pas qu'ils le deviennent.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

Les désirs ont des charmes qui cessent d'exister pour celui qui leur cède sans cesse.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

Un défaut secret est un bien sûr garant de la vertu.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

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