Pour l'enfant, le petit garçon, le grand désir est de devenir un homme. Or, le premier symptôme de la virilité, le premier pas sérieux fait dans la vie est marqué par l'usage de la culotte. Cette première culotte est un événement que le papa souhaite et que la maman redoute. Il semble à la mère que ce soit un commencement d'abandon. Elle regarde d'un œil humide le cotillon délaissé pour toujours, et se dit : « La première enfance est donc terminée ? Déjà ! mon rôle va bientôt cesser. Il va avoir de nouveaux goûts, de nouveaux désirs ; il n'est déjà plus moi-même ; sa personnalité s'accuse, c'est quelqu'un, c'est un garçon. » Le père, tout au contraire, est ravi. Il rit dans sa moustache en regardant les petits mollets cambrés qui sortent du pantalon ; il tâte ce petit corps dont on saisit nettement le contour sous le nouveau vêtement, et il se dit : « Comme il est bâti, le gaillard ! Il aura, comme moi, les épaules larges, les reins solides. Comme ses petits pieds reposent franchement à terre ! » Il commence à s'apercevoir lui-même dans le petit être qui vient de lui ; il le regarde avec de nouveaux yeux, et, pour la première fois, il trouve un charme extrême à l'appeler : Mon garçon.
Il y a des beaux garçons de vingt ans qui ont la tête aussi vide que l'enfant qui vient de naître.
Faire parler un homme politique sur ses projets et son programme, c'est comme de demander à un garçon de restaurant si le menu est bon.
L'habitude qu'ont les mères de tout faire pour les garçons, c'est agréable pour la paresse, mais c'est souvent agaçant pour la dignité.
Un garçon commence immédiatement à se développer et y met beaucoup de temps, une jeune fille naît pendant longtemps et naît femme faite, mais l'instant de cette naissance arrive tard.
Un meilleur ami, qu'est-ce qu'un meilleur ami ? Un garçon à qui l'on dit tout, et qui vous croit, quoi que vous racontiez, fût-ce les mensonges les plus énormes ou les vantardises les plus éhontées, quelqu'un avec qui l'on se sent un peu plus grand que nature, un peu plus épique.
Les jeunes garçons vont aux jolies filles comme les mouches vont au miel.
Un petit garçon n'est qu'un galopin ; une petite fille n'est qu'une femme plus petite.
Un petit garçon est autre chose qu'un homme, mais une petite fille n'est qu'une femme plus petite ; il n'y a guère de différence que dans la dimension : une petite fille est prête à tout.
Il est toujours sage à un homme marié de se méfier des vieux garçons.
Les femmes s'intéressent toujours aux jolis garçons.
Un désespoir d'amour, mon garçon, c'est fort commun, peu dangereux et facile à guérir.
J'ai la sainte horreur des bras débiles, des lèvres tremblantes et des volontés flasques. J'ai sué pendant quarante ans à t'élever ; sue, mon garçon. J'ai pâti, j'ai peiné, apprends à peiner et à pâtir à ton tour. J'ai fait ma trouée, fais la tienne mon garçon. Non, je ne donne rien. Ah ! si, je veux te donner quelque chose, un bon conseil. Veux-tu savoir mon garçon la maxime qui m'a servi de règle dans toute ma vie ? Écoute ceci, et crois-moi : L'homme qui n'a pas de besoins devient tôt ou tard le maître de ceux qui en ont.
Un garçon qui a les meilleures intentions du monde, mais les oublie. C'est un vase d'or où il y a des fuites.
Un garçon peut avoir de multiples travers, cela n'empêche pas qu'il n'ait un cœur excellent et le reste ; cela n'empêche pas non plus que ce garçon soit adoré.
Les échecs au jeu confirment qu'un vieux garçon épris de poker ne fait pas un bon mari.
Principal et peut-être seul résultat de la lutte contre le tabagisme : le geste auguste du mauvais garçon, allumant pensivement une cigarette puis expirant longuement la fumée tandis que le dialoguiste du film soufflait, a disparu des écrans.
Il n'y a que les petits garçons ou les petites filles pour croire l'amour éternel.
Le plus indomptable de toutes les bêtes sauvages est un jeune garçon.
Les progrès de l'égocentrisme et de l'électroménager réunis ont fait passer le vieux garçon du vaudeville à la statistique.
Il faut apprendre à tous les garçons, même riches, même de grande naissance, un métier utile comme celui de charpentier. Les pères de famille, s'ils veulent en croire ce conseil, donneront d'avance à leurs fils une ressource, qui, dût-elle ne pas leur être nécessaire plus tard, les occupera dans les heures de la jeunesse, les rendra forts et vigoureux, et, s'ils ne sont pas obligés à travailler eux-mêmes, au moins pourront-ils surveiller les ouvriers qu'ils emploieront.
Mon cher garçon, le monde appartient non aux coureurs d'aventures et aux hommes à plumet, mais à la discipline et aux disciplinés, et le secret de la discipline, c'est le travail. Ainsi tu vas me faire le plaisir d'apprendre à travailler.
Les vieux garçons valent presque les vieilles filles pour épier tout ce qu'on fait.
Aujourd'hui les garçons qui aiment les femmes sont souvent plus efféminés qu'elles.
Le mariage démontre souvent qu'on a eu tort de ne point rester garçon.
Ce qui pousse une fille vers un garçon, un garçon vers une fille, c'est le besoin de satisfaire le besoin le plus personnel. Lorsque cet appétit est réciproque, il donne naissance, chez l'un et l'autre partenaire, à un état nerveux particulier qui leur fait éprouver un intense bien-être à se retrouver, à rester ensemble, à se parler, à se regarder, à penser l'un à l'autre, sans même aller jusqu'à l'accomplissement de l'acte sexuel.
La figure d'un joli garçon, dans l'oisiveté d'une femme, est une étincelle dans une poudrière.
Donnez à un jeune garçon de l'adresse et des manières accomplies, et vous lui assurerez la première place dans tous les palais et dans tous les emplois où il lui plaira de se présenter. Il n'a pas besoin de s'inquiéter de les acquérir ou de les posséder ; palais et fortune le sollicitent à entrer et à les prendre.
Un garçon qui reste à la maison dans les jupes de sa mère est considéré comme une femmelette.
Les vieux garçons rient de bon cœur, les hommes mariés rient malgré leurs larmes.
Les garçons et les filles de nos jours sont indociles, on n'en peut rien faire.
Que Dieu fût la politesse même et le Diable un garçon mal élevé, on s'en doutait !
C'est un bon gars, ça se voit de loin, comme le Sacré-Cœur. Le sourire emprunté et jamais rendu, le regard qui cherche à se vouer, une belle expression pour saint de vitrail, si on vitraillait des saints très cons.
C'est un garçon qui a payé son attribut à la vie.
Chez certaines jeunes femmes, l'amour consiste tout simplement à trouver l'homme capable de remplacer papa. Les jeunes garçons n'admirent pas assez les jeunes filles. Les hommes de vingt ans ont trop de choses à réaliser pour s'occuper d'une femme.
Garçon ou fille, homme ou femme, il n'y a que des individus fiables ou non.
La vie de garçon est bien agréable, c'est une grave responsabilité que de fonder une famille.
Ici, je suis garçon ; là, je suis marié.
Le vieux garçon ne pense qu'à lui : il a usé de la vie, il est las ; la vieille fille se mêle toujours des affaires des autres : elle n'a pas eu sa part, elle reste agitée.
Pour un vieux garçon, il n'est point d'avenir.
L'occupation dominante pour un garçon de vingt ans, sain de corps et d'âme, c'est l'amour.
Un jeune garçon qui a de l'ordre dans l'esprit, de la discipline dans les habitudes, finira par être bon à quelque chose.
Qui n'est pas pinto n'est pas joli garçon?