Gaston Bachelard (2)

Les citations célèbres de Gaston Bachelard :

Une idée qui évolue est un centre organique qui s'agglomère.

Gaston Bachelard - Le nouvel esprit scientifique (1934)

On tient beaucoup à ce qu'on a péniblement acquis.

Gaston Bachelard - La formation de l'esprit scientifique (1938)

Le courage intellectuel, c'est de garder actif et vivant cet instant de la connaissance naissante.

Gaston Bachelard - L'intuition de l'instant (1932)

On se souvient d'avoir été, on ne se souvient pas d'avoir duré.

Gaston Bachelard - L'intuition de l'instant (1932)

La désillusion de l'enfant toujours déçu par l'intérieur du polichinelle n'a d'égale que la désillusion de l'amoureux quand il connaît sa maîtresse.

Gaston Bachelard - La formation de l'esprit scientifique (1938)

On démontre le réel, on ne le montre pas.

Gaston Bachelard - Le nouvel esprit scientifique (1934)

La connaissance du réel est une lumière qui projette toujours quelque part des ombres.

Gaston Bachelard - La formation de l'esprit scientifique (1938)

Il faut que la volonté imagine trop pour réaliser assez.

Gaston Bachelard - L'air et les songes (1943)

En toutes circonstances, la vie prend trop pour avoir assez.

Gaston Bachelard - L'air et les songes (1943)

L'image démontre, le symbolisme affirme.

Gaston Bachelard - La flamme d'une chandelle (1961)

Les nuits profondes nous rendent à l'équilibre de la vie stable.

Gaston Bachelard - La poétique de la rêverie (1960)

Le mot âme est un mot immortel : Dans un poème, il est ineffaçable.

Gaston Bachelard - La poétique de l'espace (1957)

Comprendre la vie, c'est plus que la vivre, c'est la propulser.

Gaston Bachelard - L'intuition de l'instant (1932)

Amour de la paix ; respect de la vie.

Gaston Bachelard - L'homme devant la science (1953)

Un vrai sur fond d'erreur, telle est la forme de la pensée scientifique.

Gaston Bachelard - Le rationalisme appliqué (1949)

Une intuition ne se prouve pas, elle s'expérimente.

Gaston Bachelard - L'intuition de l'instant (1932)

On ne résiste jamais complètement à un préjugé qu'on perd beaucoup de temps à attaquer.

Gaston Bachelard - La psychanalyse du feu (1938)

La raison n'est nullement une faculté de simplification. C'est une faculté qui s'éclaire en s'enrichissant. Elle se développe dans le sens d'une complexité croissante.

Gaston Bachelard - La philosophie du non (1940)

Le rêve est plus fort que l'expérience.

Gaston Bachelard - La psychanalyse du feu (1938)

Entendre est plus dramatique que voir.

Gaston Bachelard - L'air et les songes (1943)

La flamme est un monde pour l'homme seul.

Gaston Bachelard - La flamme d'une chandelle (1961)

La page blanche ! ce grand désert à traverser, jamais traversé.

Gaston Bachelard - La flamme d'une chandelle (1961)

Se moquer de soi-même, c'est avancer.

Gaston Bachelard - La psychanalyse du feu (1938)

Être poète, c'est multiplier la dialectique temporelle, c'est refuser la continuité facile de la sensation.

Gaston Bachelard - La dialectique de la durée (1936)

Quand il s'agit d'écrire des sottises, il serait vraiment trop facile de faire un gros livre.

Gaston Bachelard - La psychanalyse du feu (1938)

La poésie a un bonheur qui lui est propre, quelque drame qu'elle soit amenée à illustrer.

Gaston Bachelard - La poétique de l'espace (1957)

Le feu couve dans une âme plus sûrement que sous la cendre.

Gaston Bachelard - La psychanalyse du feu (1938)

Si, dans une expérience, on ne joue pas sa raison, l'expérience ne vaut pas la peine d'être tentée.

Gaston Bachelard - L'engagement rationaliste (posthume, 1972)

Sans un regard de femme, que vaut la peine des hommes ?

Gaston Bachelard - Le droit de rêver (1942-1962)

La science est l'esthétique de l'intelligence.

Gaston Bachelard - La formation de l'esprit scientifique (1938)

L'amour est le contact de deux poésies, la fusion de deux rêveries.

Gaston Bachelard - La poétique de la rêverie (1960)

La mort accumule le désespoir, mais c'est peut-être le désespoir qui fait désirer la mort.

Gaston Bachelard - La terre et les rêveries de la volonté (1948)

Le temps des hypothèses décousues et mobiles est passé, comme est passé le temps des expériences isolées et curieuses. Désormais, l'hypothèse est synthèse.

Gaston Bachelard - Le nouvel esprit scientifique (1934)

Reconnaître n'est pas connaître ; on reconnaît facilement ce qu'on ne connaît pas.

Gaston Bachelard - Le nouvel esprit scientifique (1934)

Qui est enseigné doit enseigner.

Gaston Bachelard - La formation de l'esprit scientifique (1938)

Dis-moi ce que tu vois et je te dirai ce que c'est.

Gaston Bachelard - La formation de l'esprit scientifique (1938)

Il ne suffit point à l'homme d'avoir raison, il faut qu'il ait raison contre quelqu'un. Sans l'exercice social de sa conviction rationnelle, la raison profonde n'est pas loin d'être une rancune.

Gaston Bachelard - La formation de l'esprit scientifique (1938)

La plus grande des forces, c'est la naïveté.

Gaston Bachelard - L'intuition de l'instant (1932)

Les mots et leurs tendres flexions, nous aident à bien rêver. Donnez des qualités aux choses, donnez, du fond du coeur, leur juste puissance aux êtres agissants, et l'univers resplendit. Une bonne lampe, une bonne mèche, de bonne huile et voilà une lumière qui réjouit le coeur de l'homme.

Gaston Bachelard - La flamme d'une chandelle (1961)

La flamme est un sablier qui coule vers le haut. Plus légère qu'un sable qui s'écroule, la flamme construit sa forme, comme si le temps lui-même avait toujours quelque chose à faire.

Gaston Bachelard - La flamme d'une chandelle (1961)

L'âme rêvante sait que cette vie est un long sommeil, une mort alanguie, lente.

Gaston Bachelard - La terre et les rêveries du repos (1946)

L'homme est animé du besoin de paraître grand, d'élever le front.

Gaston Bachelard - L'air et les songes (1943)

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