Contre certains adversaires, la générosité n'est excusable que dans le cas tout à fait rare où elle devient de l'habileté.
La générosité vient-elle du cœur ou du caractère ? — Le cœur l'inspire, le caractère empêche de la regretter.
En politique, la générosité est un mauvais conseiller.
Je ne fais cas ni de l'esprit s'il manque d'élévation, ni du cœur s'il manque de générosité.
La générosité n'a pas besoin de salaire, elle se paye par ses mains.
La générosité est un mouvement spontané et irrésistible qui vous fait embrasser avec chaleur la cause du plus faible contre |e plus fort, c'est le premier attribut de la grandeur et une des plus nobles facultés de l'âme.
Il est des générosités qui se pratiquent avec économie.
II n'y a qu'une sincère générosité qui sache assaisonner ses bienfaits de tout ce qui peut les rendre précieux.
Les cœurs qui comprennent et pratiquent le mieux la générosité ne songent pourtant pas à donner aux autres le plus grand des bonheurs, le bonheur de donner ; ils ne permettent pas même, d'ordinaire, qu'on partage avec d'autres la jouissance de leur don.
La générosité n'est parfois qu'un adroit égoïsme.
La générosité de certaines personnes consiste à donner en espérant recevoir ensuite.
Rien n'est plus conforme à la nature de l'homme qu'une inclination bienfaisante et libérale, mais elle demande beaucoup de précautions. Elle ne doit être nuisible ni à ceux auxquels nous voulons faire du bien, parce que ce serait plutôt leur faire du mal, ni aux autres, parce qu'elle serait injuste et qu'il n'y a point de vraie générosité sans justice.
Que la générosité et la tendresse tiennent toujours ton cœur ouvert aux misères d'autrui.
Les gens sans générosité sont, comme les gens sans vaccin, à la merci du premier cancan.
La générosité trouve sa science dans son cœur.
La véritable générosité donne sans espoir de retour.
Une générosité judicieuse est un excellent fond qui rapporte toujours plus qu'il ne coûte.
Le pacifisme ne serait vraiment une noble doctrine que si l'on était pacifiste par générosité pour l'adversaire, et non par crainte pour soi-même.
La générosité d'argent est bien trop facile, il n'y a qu'à être riche pour être généreux. Mais celle qui ne coûte pas un sou, la générosité de l'âme, est celle que j'estime. C'est une belle chose qu'un homme vraiment généreux, car il n'y a de grandeur sur la terre que dans le sacrifice de soi.
Les grandes générosités produisent les grandes ingratitudes.
La générosité demande un sacrifice comme la vertu exige un combat.
Il arrive parfois qu'on donne sans générosité, et qu'on recoit sans la moindre reconnaissance, parce qu'il est rare que le bienfait tombe sur le besoin, et encore plus rare qu'il le prévienne. On refuse durement le nécessaire, on accorde aisément le superflu ; on offre les services, on refuse les secours.
Il existe des hommes qui calculent toutes leurs actions comme toutes leurs générosités, et qui savent exactement où finit le devoir et où commence la sottise.
La générosité d'argent est facile, il n'y a qu'à être riche pour en avoir : mais c'est celle qui ne coûte pas un sou, celle de l'âme, qui est estimable. C'est une belle chose qu'un homme vraiment généreux, car il n'y a de grandeur sur la terre que dans le sacrifice de soi.
La générosité consiste à se priver soi-même pour donner aux plus démunis.
La véritable générosité donne ses soins, ses sacrifices, sans les compter.
L'amour n'atteint la maturité et la sérénité qu'aidé par l'amitié ; il y faut du temps et de la générosité.
La générosité diminue quand faiblit l'esprit de pénitence.
Croire une femme « au moment où elle ne peut mentir », c'est croire à la fausse générosité d'un avare.
Forme perverse de la générosité : Rappeler constamment à l'autre les bontés qu'on a eues envers lui, pour le maintenir en état de débiteur.
Mieux vaut la compétition ostentatoire des générosités qu'une apathie dans l'égoïsme repu.
La vraie générosité consiste à faire plaisir sans espérance de revanche.
La générosité doit être proportionnée à nos moyens. Ceux qui veulent être plus généreux que leur bien ne le permet, ou sont cruels à eux-mêmes, en s'ôtant ce qui est nécessaire à l'entretien de la vie, où se rendent coupables d'injustice à l'égard de leur famille, en faisant passer à des étrangers ce qu'il serait plus équitable de donner ou de laisser à leurs proches.
La générosité élève l'homme au-dessus de lui-même, puisqu'elle lui fait préférer les intérêts des autres à son propre avantage.
Par la constance de la générosité, on supprime la morale.
Toute générosité se paie, c'est même par là qu'elle vaut.
Au jour des revers, qu'il est toujours sage de prévoir, alors même qu'il est le moins probable, la générosité dont on a fait preuve au jour des succès est l'avantage par lequel on reste supérieur à la défaite, supérieur à son vainqueur s'il est implacable, l'égal de son ennemi s'il se montre magnanime.
On commence par blâmer la générosité ; on finit par l'approuver.
La médiocrité conçoit aussi difficilement la générosité que la peur a de peine à comprendre la gloire.
L'optimisme semble une générosité faite à Dieu en toute gratuité.
Pour punir une offense, la générosité peut plus que la vengeance.
Il y a autant de générosité à recevoir qu'à donner.
La générosité n'est plus de mode sur cette terre.
Donnez à votre générosité un petit air de bonheur, il en doublera le prix.
La générosité a cela de singulier que, quand elle fait un plaisir, elle n'attend point de retour.
La générosité, c'est toujours le sacrifice de soi ; il en est l'essence.
La générosité ressent autant de plaisir à donner que la nécessité en a à recevoir.
La générosité n'est qu'une indifférence qui se donne des airs.
Un trait de générosité est une sorte d'affront fait à l'orgueil de celui qui en est l'objet.
Une extrême générosité blesse presque autant les âmes orgueilleuses qu'une injure.
Notre générosité doit être réglée sur le mérite. Ainsi dans ses bienfaits il faut préférer les gens de bien, et en exclure tous les hommes méchants et ingrats, car ceux-ci en sont indignes. Pour entretenir parfaitement la société qui unit les hommes, on doit aussi donner la préférence à ses parents, à ses amis, à ses concitoyens, et surtout à ses bienfaiteurs ; car il n'y a point de devoir plus indispensable que la reconnaissance. Mais soit qu'il s'agisse de prévenir quelqu'un, où de rendre un bienfait, nous devons, si tout est égal d'ailleurs, préférer celui dont le besoin est le plus grand.
L'avare qui craint un écueil, se jette contre un autre : il ne donne rien, de peur de s'appauvrir ou d'être payé d'ingratitude, et il ne faut pas s'en étonner : comment pourrait être bon pour les autres celui qui ne l'est pas pour lui-même ? S'il lui arrive quelquefois d'être forcé par les circonstances à être libéral, que de regrets ne lui coûte pas sa fausse générosité ! Combien de fois ne se la reproche-t-il pas en secret ! Souvent même son avarice ne peut se déguiser, elle se décèle par quelques traits de mesquinerie qui lui échappent, et qui lui ôtent tout le mérite de sa libéralité. Sa réputation même dépose contre lui !
La générosité jouit des félicités d'autrui, comme si elle en était responsable.
La générosité est un jardin de bénédictions.
L'égoïsme, première grande générosité, envers soi-même.
S'il est vrai, comme on se plaît à le dire, que la générosité n'ait d'autre principe que l'intérêt, il faut convenir que c'est un intérêt bien entendu que d'acquérir, au prix de quelques morceaux de métal, la jouissance profonde, ineffable, qu'on goûte en consolant un malheureux.
La générosité n'est souvent que l'aspect intérieur que prennent nos sentiments égoïstes.
La véritable générosité est la plus belle des qualités dont l'âme humaine puisse être ornée.
La générosité ne vit que de faits sublimes ; la bienfaisance est de tous les instants.
La générosité de certains consiste à donner avec l'arrière-pensée de recevoir au double.
La vraie générosité exclut tout regard au plaisir même qu'elle donne.
La générosité et la bonté font l'homme?