Dans le monde, un quart des gens se donne pour mission de faire bouger tous les autres.
Les gens perdent leur temps à vivre, alors il ne leur en reste plus pour travailler.
Il y a des gens qui raisonnent peu et qui s'en trouvent bien.
Les gens de peu raisonnent pour se consoler de n'avoir pas de rentes.
Il y a des gens qui se chatouillent pour se faire rire.
Il est des gens qui blessent pour pouvoir cautériser.
Les gens falsifient tout, ils falsifient jusqu'à l'enfance qu'ils ont eue.
Pour les gens qui se disent exclusivement du monde, paraître est tout, être n'est rien.
Le seul mérite pour moi de bien des gens est d'en avoir aucun.
Les gens sont meilleurs que leur rancune.
En ce monde, hélas ! il y a beaucoup de gens à deux faces.
Les gens naissent libres et égaux à condition d'avoir du pognon.
Il faut que les gens meurent pour qu'on leur trouve des qualités.
La plupart des gens préfèrent glisser leur peau sous les draps que de la risquer sous les drapeaux !
Les gens doivent être pris à très petites doses. Si la solitude est orgueilleuse, la société est vulgaire. Dans le monde, les capacités supérieures de l'individu sont considérées comme choses qui disqualifient. La sympathie nous abaisse aussi facilement qu'elle nous élève.
On appelle gens de bien ceux qui font comme les autres.
Il y a des gens qui mentent comme ils pissent.
Les gens sans imagination ont besoin que les autres mènent une vie régulière.
Il est des gens en qui le meilleur reste stérile, d'autres en qui le pire devient fécond.
Les gens qui n'ont aucune fantaisie sont décidément bien assommants.
Les gens à sentiment sont des joueurs de guitare.
Il y a des gens qui ne savent jamais ce qu'ils veulent, mais qui le veulent avec une indomptable énergie.
Il n'y a pas de gens qu'on oublie plus vite que ceux que l'on connaît trop.
La société la plus belle et la mieux cimentée est celle qui se forme entre des gens de bien, de mœurs semblables, et que l'amitié rapproche.
Bien des gens trouvent leur bonheur à vivre au milieu d'une atmosphère de fumée de gloire.
Je ne sais pas composer avec les gens, j'aime ou j'aime pas.
Tous les gens ne sont pas méchants. Il en est de gentils, seulement ils sont cons.
Les gens ? Le temps de vous aguicher l'âme, de se faire une place en vous, de vous devenir commodes, qu'on les situe indispensables et voilà qu'il faut s'en dispenser. Ils vous meurent devant ou bien s'en vont se replanter ailleurs, dans d'autres terres ou d'autres culs.
Il y a des gens qui font jaillir la sympathie comme une étincelle d'un caillou.
Chez ces gens-là, la vie est angoissante comme un aquarium inhabité.
Les gens se divisent en deux catégories : les ineptes et les inaptes.
Il y a des gens qui n'ont jamais l'air aussi dur, ni plus de disposition à l'être, qu'au moment de leur plus grand attendrissement, tels que la neige qui se durcit encore un peu avant le dégel.
Les gens qu'on aime trouvent toujours qu'on leur rappelle quelqu'un d'autre.
Plus tels gens sont pleins, moins ils sont importuns.
Je chante pour les gens heureux, ceux qui se prennent pour des enfants et qui sont restés des enfants.
Depuis que je suis gosse, je ne supporte pas de voir les gens tristes. C'est un besoin pour moi d'égayer les gens.
Les gens sans imagination et sans esprit n'aiment que les choses d'un prix élevé.
Sur toute la terre, il y a beaucoup de gens qui sont couillonnés.
Il est des gens qui sont toujours d'une mauvaise humeur égale.
La différence entre les gens ? Tous parlent, quelques-uns seulement deviennent orateurs.
La différence entre les gens ? Tous vivent, quelques-uns seulement savent vivre.
Les gens qu'on aime ne changent jamais.
Certaines gens ont la manie de faire autrement que tout le monde. Presque toujours ils font moins bien que tout le monde.
Il y a des gens qui ne sont que des reflets.
Nous passons aisément sur les torts des gens dont nous n'avons rien à craindre ni à espérer.
Les gens ne sont plus les mêmes aujourd'hui, ils sont terriblement mal élevés ; dans les tramways, dans les autobus, personne ne cédera la place à quelqu'un qui est vieux ou malade. On vous marche sur les pieds, on crache par terre, on se pousse... Autrefois ce n'était pas comme ça.
Il faut prendre les gens tels qu'ils sont, et non comme on voudrait qu'ils soient.
Je regarde les gens indifférents comme des gens morts pour la société. Incapables d'éprouver dans leurs cœurs de tendres sentiments, ils ne connaissent pas la douceur des vertus sociales ; l'amitié, le plus doux des liens qui puissent unir les hommes, n'a pas même de droit sur eux. Je les regarde comme faits d'un autre limon que le nôtre : ils sont moins que des machines, car celles-ci on les fait mouvoir par des ressorts, tandis que rien n'est en état de toucher ou de faire agir des cœurs glacés par l'indifférence.
Il est des gens à qui il importerait très peu d'être reconnus pour ce qu'ils sont, si cette reconnaissance ne devoir pas leur être funeste et désavantageuse : c'est ce qui rend l'extérieur de la vertu et de l'honneur si commun parmi les hommes.
L'approbation des gens de bien vaut mieux que celle de la multitude.
Quand on a eu à se louer des gens, il faut savoir en retour, souffrir d'eux quelque chose.
Ne disons pas aux jeunes gens, mais ne laissons pas oublier aux vieillards que la vieillesse n'est pas nécessairement la sagesse ; que l'on n'est pas sage par cela seul qu'il y a longtemps qu'on est fou.
II n'est point de gens si incommodes que ceux qui craignent trop d'incommoder les autres.
Vertu, liberté, n'ont plus d'asile que dans le cœur d'un petit nombre d'honnêtes gens.
Bien des gens nous estimeraient moins si nous les estimions davantage.
Beaucoup de gens se laissent étouffer par l'érudition comme par un lierre desséchant.
La plupart des gens sont convaincus que le monde marche la tête en bas, que l'on doit le prendre ainsi, et marcher à sa manière, c'est-à-dire adopter sans critique les lieux communs, les idées reçues, les clichés, les poncifs, les prétendues évidences, tout ce fonds d'erreurs consacrées par l'usage qu'on appelle expérience.
J'aime les gens de cœur, et ne puis souffrir les lâches.
Il faut accepter les gens comme ils sont?