Les citations de Goswin de Stassart.

1 — Qui est Goswin de Stassart ?

Photo de Goswin de Stassart Biographie courte : Écrivain et homme politique belge né le 2 septembre 1780 à Malines en Région flamande, Goswin Joseph Augustin, baron de Stassart, est décédé le 16 octobre 1854 à Bruxelles. Il meurt à l'âge de 74 ans, emporté rapidement par la cholérine, et fut inhumé au cimetière de Laeken, à côté de sa femme. (Source : Wikipédia)

2 — Les 80 pensées et citations de Goswin de Stassart :

Le moindre soupçon est regardé comme un outrage ; il détruit l'enthousiasme, blesse l'amour-propre, et presque toujours allume le désir de la vengeance.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

La susceptibilité qu'engendre l'amour-propre est le ver rongeur du savant, de l'homme de lettres, de l'artiste. C'est ce qui corrompt les charmes qu'il trouverait dans l'amour de l'étude.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

La susceptibilité naturelle ou factice est un moyen dont l'égoïsme se sert très habilement pour arracher de nombreuses concessions, de nombreux sacrifices.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Empressez-vous d'imposer silence à l'amour, car lorsqu'il parle bien haut, la sagesse se tait.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Il arrive assez généralement que l'on juge d'une manière défavorable les projets et les actions de l'homme de génie, et que même on cherche à les couvrir de ridicule. Cela me parait tout simple : ils sont trop loin de la portée du vulgaire pour qu'il en arrive autrement, mais l'expérience vengeresse met les choses à leur place ; et les nains qui s'étaient ralliés en foule sous les bannières de l'envie sont contraints, tôt ou tard, de tomber aux pieds du grand homme que la gloire destine aux hommages de la postérité.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Le passé s'embellit, à nos yeux, des ennuis du présent.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Méfiez-vous de tout homme qui vient vous dire avec assurance : Moi qui suis jurisconsulte, moi qui suis financier, moi qui suis homme d'État, moi qui suis homme de guerre, moi qui suis littérateur, etc. vous pouvez être convaincu d'avance que c'est un charlatan qui vous trompe, ou bien un sot qui se trompe lui-même.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Des gens qui confondent tout dans leur esprit, parce que jamais ils ne remontent au principe et à l'origine des choses, ne cessent de déclamer contre les lumières du siècle. Ils feraient bien mieux, ce me semble, de les mettre à profit : elles nous coûtent assez cher pour ne pas les dédaigner.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

La misanthropie et l'égoïsme sont ordinairement les tristes fruits de l'expérience, mais lorsqu'on les a recueillis, on doit être assez sage pour se retirer dans la solitude ; on n'est plus fait dès lors pour la société.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Le malheur qui remplace la prospérité nous fait seul entendre le langage de la vérité.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

En faisant du bien à quelqu'un, c'est trop souvent un esclave qu'on veut acheter.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

La vertu factice s'étale et se pavane, la vertu réelle se couvre, en quelque sorte, d'un voile ; elle a sa pudeur ; il faut qu'on sache la deviner.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Le critique qui n'a jamais publié de livres se montre d'autant plus sévère qu'il n'a point de représailles à craindre.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

L'œil de la police est fort utile dans un État, mais ses mains y sont de trop.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Le passé ne nous appartient plus, et l'avenir ne nous appartiendra peut-être jamais. La sagesse consiste donc à jouir du présent sans se livrer à des regrets superflus ou bien à des craintes chimériques.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Si le pouvoir se fourvoie et tombe dans le précipice, ce n'est jamais à ses fausses mesures, à sa maladresse, qu'il s'en prend, mais bien à l'opposition qui lui signalait le danger lorsqu'il était encore possible de l'éviter.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

La patience est le guide le plus sûr dans le chemin de la fortune.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Pour réussir auprès des hommes, il faut savoir les étonner et captiver sans cesse leur attention.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Rarement celui qui fait une découverte en recueille les fruits : il faut, pour être inventeur, un grandiose qui ne s'accorde guère avec les soins de détail dont presque toujours dépend le succès de nos entreprises. La fortune, j'entends la richesse, n'est pas souvent compagne du génie.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

La plupart des gens qui se récrient si haut contre les abus seraient fort aises d'en avoir le monopole, ils en veulent, non la destruction, mais le déplacement.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Il est plus facile de consumer le temps que de le bien employer.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Donnez un bon conseil à un ingrat, et bientôt il vous le reprochera.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Il faut bien de l'esprit pour être ignorant sans se donner jamais de ridicule.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Quelques biens qu'un homme ait amassés, quand il mourra, il n'emportera rien avec lui.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Le savoir-faire contribue plus encore à la célébrité que le savoir.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Cachez vos faiblesses, non sous le voile de l'hypocrisie, mais sous celui de la pudeur.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Les petites considérations sont les entraves habituelles du génie.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Qui s'afflige d'avance s'afflige deux fois.

Goswin de Stassart - La corneille et le rossignol (1822)

Le plus brillant protecteur ne vaut pas un ami du cœur.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Les gens qui se vantent le plus sont généralement ceux qui ne font rien.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Rien ne console de la calomnie comme le mépris qu'elle inspire.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Sans l'impudence et l'audace, l'esprit de bien des gens serait au-dessous de zéro.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

La mémoire est rarement le miroir fidèle du passé.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

En ce monde égoïste et corrompu, les abus se déplacent, mais ils ne s'extirpent point.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Il n'est pas de plaisir plus doux que de faire des heureux.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Les plus chauds partisans de l'égalité sont presque toujours ceux qui convoitent avec le plus d'ardeur une place dans les rangs supérieurs.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Ce qui venge le pauvre laborieux des mépris du riche oisif, c'est l'ennui.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Le savant de fraîche date est un gueux revêtu qui nous fatigue de ses richesses.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Faire des sottises au lieu d'en dire, voilà trop souvent ce qui distingue l'homme d'esprit du sot.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)

Il est plus facile de jeter du ridicule sur une belle action que de l'imiter.

Goswin de Stassart - Les pensées et maximes (1780-1854)
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