Sans l'ennemi la guerre est ridicule.
Les hommes préfèrent la guerre au travail, ils aiment mieux s'entre-tuer que s'entraider.
La guerre, comme un torrent, balaye tout, entraîne tout.
La torture, c'est pire que la guerre, même si l'une découle de l'autre.
La guerre déchire le cœur des mères, des épouses, des amantes ; elle dépeuple les provinces, ravage les campagnes, réduit les villes en poudre.
La guerre est le plus absurde de nos travers.
La guerre, l'art de tuer en grand et de faire avec gloire ce qui, fait en petit, conduit à la potence.
Qui n'a pas fait la guerre ne sait pas ce qu'est la prière.
On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut.
Les angoisses que la guerre crée aux femmes sont peut-être compensées par la liberté qu'elle leur laisse.
En temps de guerre, le plus grand crime est d'être lâche.
La guerre de toi n'aura pas lieu.
La guerre est, au sens le plus strict, la sanctification de l'homicide.
Tout homme politique, dont les votes en temps de paix ont prouvé l'inaptitude à prévoir et à préparer une guerre, ne devrait pas avoir le droit d'exprimer une opinion, dès que la guerre a éclaté.
Si les cons font la guerre, c'est parce que d'autres cons ont fait l'amour.
Rien ne meurt mieux à la guerre qu'un con.
Je voudrais voir les gens qui poussent à la guerre sur un champ de bataille.
Un guerrier est un homme qui met à mal pour mener à bien.
Faire la guerre, c'est jouer avec le feu.
À la guerre, un type qui peut mourir avec courage est un idiot. J'admire au contraire ceux qui s'en vont lâchement, parce qu'ils n'ont pas eu le temps de connaître la vie et ses bonheurs.
En temps de guerre, le courage est la chose la mieux partagée.
La guerre est la multiplication du crime parfait.
La guerre a augmenté la sensibilité aux dépens de l'intelligence.
La guerre et la maladie, ces deux infinis du cauchemar.
Il y a des guerres justes ; il n'y a pas d'armée juste.
Quel plus affreux métier que celui de la guerre ! et qui fait tout dépendre de la force !
La violence, c'est la guerre.
L'amour et la guerre s'apprennent mieux sur le terrain que dans les livres.
En temps de guerre, on fait des choses qu'on ne ferait pas dans un autre contexte. Quand ils sont au bord du précipice, au bord du gouffre, les individus ont des courages incroyables.
L'histoire prouve que la guerre est l'état habituel du genre humain, c'est-à-dire que le sang humain doit couler sans interruption sur le globe.
La guerre est le recours aux armes pour vider un différend, c'est un sanglant démêlé où le courage, la tactique, et souvent le nombre fait triompher un intérêt de parti ou de nationalité ; meurtres et pillages à ciel découvert, où le plus de morts et de ruines parmi les uns rapportent aux autres plus de salut, de gloire et de joie.
Toute guerre est un manichéisme.
À la guerre, le courage vaut mieux que la multitude.
La discipline vaut mieux à la guerre que l'impétuosité.
À la guerre, la ruse mérite des éloges.
Pendant une guerre, aménager les caves en cas d'attaque aérienne n'empêche pas de faire de même pour les toits en cas de bombardement souterrain.
La guerre n'est pas une aventure ; la guerre est une maladie, comme le typhus.
Le dieu de la guerre est toujours du côté des gros bataillons.
À la guerre, on devrait toujours tuer les gens avant de les connaître.
La France a perdu une bataille, mais la France n'a pas perdu la guerre.
La guerre commence infiniment mal ; il faut donc qu'elle continue.
La guerre est la seule véritable école du chirurgien.
Une guerre, au milieu des nations commerçantes, est un incendie qui les ravage toutes.
La guerre s'étudie sur les champs de bataille.
L'art de la guerre ne s'apprend point dans les livres, ni dans le silence de la retraite.
La guerre est laide parce qu'elle disloque toutes les vérités et ne présente en bataille que des erreurs contre des erreurs, des partis contre des partis, c'est-à-dire des moitiés d'être, des monstres contre d'autres monstres.
Il en est des soldats en temps de guerre comme des drapeaux, les plus déchirés sont toujours les plus beaux.
La guerre est un art pour les hommes ordinaires, et une science pour les hommes supérieurs.
La tolérance n'a jamais excité de guerre civile ; l'intolérance a couvert la terre de carnage.
La guerre, c'est faire que la terre mange la chair des hommes.
La manière de bien conduire une guerre ce n'est pas de suivre, mais de précéder les évènements. Un général marche à la tête des troupes, de même un bon politique doit marcher à la tête des affaires, afin d'être toujours le maître d'agir suivant sa volonté, sans être jamais obligé de se traîner à la suite des évènements.
Guerre aux tyrans, et paix aux chaumières?