Henri Perreyve (2)

Les citations célèbres de Henri Perreyve :

Rien ne peut davantage ressembler à un ange que l'âme d'un enfant.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

Quand votre parole est engagée tenez-vous prêt à lui faire honneur.

Henri Perreyve - Lettre à Henri Lacordaire, le 8 février 1854.

La pensée de la mort est la plus douce et la plus joyeuse des pensées, et je trouve que les belles heures, ô les heures des bons souvenirs, sont plus propres à la faire naître que les heures de la tristesse.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

J'aime mieux m'exposer à tes railleries que de manquer à mon devoir d'ami.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

Mon cher ami, je veux continuer, moi, mes relations avec toi. Je le veux pour mon plaisir ; je le veux parce que c'est mon devoir de vieil ami de ne pas t'abandonner quand tu es seul.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

La vie n'est pas si peuplée de souvenirs heureux et d'affections anciennes pour qu'on les doive dédaigner.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

Les choses du monde qui semblent les plus parfaites, si on les regarde de très près, laissent bien vite apercevoir leurs côtés faibles ; et il faut bien leur pardonner : il n'y a que Dieu qui n'ait pas de côtés faibles.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

Que sert de pleurer le passé ? Ceux-là seuls ont du courage qui acceptent l'avenir sans crainte et ne regrettent du temps d'autrefois que leurs fautes.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

Quand il fait vilain temps, je suis trop sombre, et quand il fait beau soleil, je suis comme un oiseau en cage qui sent frémir ses ailes.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

L'amour n'est pas le plaisir, ce n'est pas l'égoïsme de la jouissance, ce n'est pas l'illusion d'une passion brutale. Celui qui aime se donne avant tout ; le dernier terme de l'amour, c'est le sacrifice. Voilà pourquoi celui-là seulement sait aimer qui immole son repos, ses joies, sa fortune, s'il le faut, sa vie même à l'être qu'il doit aimer sur la terre ou dans le ciel.

Henri Perreyve - Lettre à Stéphen, le 8 novembre 1853.

J'aimais beaucoup cette âme, et je lui ai fait un peu de bien.

Henri Perreyve - Lettre à Stéphen, le 8 novembre 1853.

Sur un passé très beau et très pur je repose mon âme quand elle est trop fatiguée des luttes du présent ou des prévisions de l'avenir, et je puise dans ces souvenirs assez de force pour ne pas désespérer de cette vie.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

Chacun a sa part de larmes amères, jusqu'à présent, je n'ai connu que des larmes de joie.

Henri Perreyve - Lettre à l'abbé Hervieux de La Boissière, le 18 octobre 1851.

N'avoir plus de secrets l'un pour l'autre, c'est le propre de l'amour.

Henri Perreyve - Lettre à Adolphe Perraud, le 16 juillet 1851.

La chute des géants doit au moins effrayer les pygmées.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

Pauvre âme de l'homme, combien tu es bien plus féconde pour la souffrance que pour le bonheur !

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

Qu'est-ce qu'une vie d'homme par rapport à l'éternité ? — Infiniment moins qu'un jour.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

L'évêque est le pasteur élevé à la plénitude du sacerdoce, institué pour le gouvernement d'une Église particulière ou d'un diocèse, sous l'autorité légitime du Souverain Pontife, pasteur de l'Église universelle.

Henri Perreyve - Les entretiens sur l'Église catholique (1864)

Après le bonheur et la joie de servir Dieu dans la virginité, qu'y a-t-il de plus beau que de lier sa vie à la vie d'une femme aimée, de partager toute son âme, c'est-à-dire toutes ses douleurs, de commencer avec elle ce pèlerinage si court, où, entre quelques joies et beaucoup de larmes, en a le temps à peine de faire un peu de bien ?

Henri Perreyve - Les pensées choisies extraites de ses œuvres (1889)

La jeunesse ne veut pas seulement d'un prêtre qu'il soit intelligent et bon, elle le veut saint.

Henri Perreyve - Les biographies et panégyriques (1867)

La dignité du caractère fait l'homme, et la sincérité religieuse fait l'homme de Dieu.

Henri Perreyve - Les biographies et panégyriques (1867)

C'est du fond des ruines les plus désolées que l'espérance des saints sait le mieux déployer ses ailes.

Henri Perreyve - Les biographies et panégyriques (1867)

Les passions des hommes ont si souvent défiguré le doux visage de l'Évangile que ceux du dehors s'y trompent, et que, dans l'impuissance où ils sont de démêler ce qui est de Dieu et ce qui est de l'homme, ils rejettent le tout.

Henri Perreyve - Les biographies et panégyriques (1867)

Le vice de la volupté qui fait défaillir notre cœur est l'ennemi de toute grandeur, de tout courage, de toute indépendance morale.

Henri Perreyve - Les lettres à un ami d'enfance (1847-1865)

L'honneur de l'intelligence est frère d'un autre honneur, celui des mœurs et de la vertu.

Henri Perreyve - Les pensées choisies extraites de ses œuvres (1889)

On pourrait dire que l'honneur est comme une pudeur extrême de la conscience, laquelle nous signale les moindres approches des pensées déshonnêtes et lâches, et nous fait préférer mille morts à la défaite.

Henri Perreyve - Les pensées choisies extraites de ses œuvres (1889)

Le saint et chaste honneur que le christianisme consacre n'a rien de commun avec cet orgueil farouche auquel trop souvent le monde prostitue le nom de l'honneur, qui fait couler chaque jour tant de larmes et de sang.

Henri Perreyve - Les pensées choisies extraites de ses œuvres (1889)

Ne nous laissons jamais dire que l'honneur soit un sentiment profane, et que le culte passionné de la justice du temps ne regarde point les âmes qui s'occupent de l'éternité.

Henri Perreyve - Les biographies et panégyriques (1867)

Le Baptême et la Patrie, ces deux trésors, ces deux amours qui tiennent à nous comme par le fond des entrailles, et pour lesquels nous voudrions donner tout notre sang.

Henri Perreyve - Les biographies et panégyriques (1867)

C'est la gloire du christianisme d'avoir fait ce prodige, qu'une sainteté si extraordinaire, une perfection si au-dessus de l'homme, ne détruisent ni ne gênent en rien les pures affections de la terre, en telle sorte que les saints ne vont pas à aimer Dieu seul à force de n'aimer personne, mais à aimer tout le monde plus qu'eux-mêmes, à force d'aimer Dieu plus que tout !

Henri Perreyve - Les pensées choisies extraites de ses œuvres (1889)

La religion est un don divin qui révèle chaque jour son excellence à l'âme qui le possède. On croît aimer Dieu dans le commencement, mais à mesure qu'on avance dans la vie, on s'aperçoit bien qu'on ne l'aimait pas encore comme il faut l'aimer.

Henri Perreyve - Les biographies et panégyriques (1867)

Le devoir est à chaque instant frère du sacrifice.

Henri Perreyve - Les biographies et panégyriques (1867)

Ah ! Messieurs, mourir avec la joie sacrée de savoir qu'on n'a jamais fait le moindre mal à une seule âme ! Mourir avec la confiance de n'avoir jamais scandalisé un seul de ces petits ! Mourir avec la certitude de n'avoir jamais profité d'une infirmité, abusé d'une pauvreté, trompé une ignorance ; avec l'honneur de n'avoir jamais rencontré devant soi la faiblesse sacrée de la fille de Dieu que pour la respecter, la protéger et la défendre ; mourir enfin en redisant qu'on n'a jamais étendu d'un pouce l'empire du mal sur la terre, mais qu'on a étendu, au contraire, les limites sacrées de l'empire du bien ; qu'on a dépensé son esprit, ses années, sa fortune et ses forces, à soutenir le règne de la vérité et de la justice : quelle joie, Messieurs, quelle consolation, quelle ferme assurance au milieu des ombres du dernier moment, quel honneur devant les hommes, quelle protection devant Dieu !

Henri Perreyve - Une station à la Sorbonne (1865)

On ne quitte pas facilement des âmes que l'on a enfantées à la vérité et à la vertu au prix des angoisses sacerdotales.

Henri Perreyve - Les biographies et panégyriques (1867)

Elle s'avance cette glorieuse Église, toujours immolée, toujours immortelle ; douce jusqu'à faire croire à sa faiblesse, parce qu'elle s'appuie sur l'Agneau de Dieu ; forte jusqu'à déconcerter les conseils des forts, parce qu'elle s'appuie sur le Lion de Juda ; montrant à tous les lieux et à tous les siècles que bien loin d'être une faiblesse, la douceur chrétienne est une incomparable force.

Henri Perreyve - Les biographies et panégyriques (1867)

Il y a une chose que je ne pardonne jamais et qui éloigne pour toujours une âme de la mienne, c'est quand je vois cette âme, encore jeune, rire de l'amour, tuer en elle cette faiblesse divine et tout abandonner aux désirs d'une vie purement animale.

Henri Perreyve - Lettre à Stéphen, le 8 novembre 1853.

Il faut savoir se donner dans le mariage avec dévouement, avec abandon, avec joie, mais avec une joie grave qui est sœur de la résignation et qui accepte d'avance toutes les douleurs. Voilà la vraie dignité de l'homme, voilà sa grandeur.

Henri Perreyve - Lettre à Stéphen, le 8 novembre 1853.

Dans l'évêque, vous ne devez pas seulement voir l'évêque lui-même, mais le père de notre Seigneur Jésus-Christ, l'évêque de tous.

Henri Perreyve - Les entretiens sur l'Église catholique (1864)

Qu'on soit ou qu'on ne soit pas dans les honneurs de ce monde, il faut profiter sagement du temps et gagner son éternité. Il faut se connaître, se résister à soi-même, pleurer, souffrir, connaître les grands revers, ne pas s'en laisser abattre, faire le bien, être juste, humble, chaste, charitable ; en un mot, il faut bien vivre et ensuite bien mourir : ce sont choses qui ne se font pas sans Dieu.

Henri Perreyve - Les pensées choisies extraites de ses œuvres (1889)

J'ai plusieurs amis dont vous êtes : dans ces amitiés, il y a des nuances, des degrés, des particularités qui leur conservent à chacune son caractère original et très aimable, suivant la différence des temps, et des circonstances.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

L'enfant, à sa naissance, est une âme s'emparant de ses organes ; l'homme qui vit et travaille est une âme servie par ses organes ; le malade est une âme souffrant dans ses organes ; le mourant est une âme abandonnée par ses organes : toujours d'abord une âme !

Henri Perreyve - La journée des malades (1864)

L'éternité est proprement le temps de l'âme comme l'immensité est son lieu.

Henri Perreyve - La journée des malades (1864)

Honorez votre médecin comme un homme et non comme un Dieu. Attendez de lui ce qu'il peut faire, et ne lui demandez pas des prodiges impossibles.

Henri Perreyve - La journée des malades (1864)

Honorez votre médecin pour sa science, honorez-le pour son dévouement, honorez-le pour la vocation de bienfaisance qu'il a reçue d'en haut, honorez-le pour la puissance qu'il a de vous soulager presque toujours, et souvent de vous guérir.

Henri Perreyve - La journée des malades (1864)

La religion pour être bien comprise et bien connue doit être vue de très près ; il faut la pratiquer pour savoir ce qu'elle contient de joie et de vérité ; il faut la pratiquer davantage pour l'aimer encore plus, et enfin, plus on s'en approche, plus l'horizon au lieu de se rétrécir s'élargit, s'étend et ouvre toujours à nos désirs de nouvelles immensités.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

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