Henri Gabriel Salvador

Les nostalgiques sont des cons, ils ne vivent pas.

La vie est une chose qu'il faut prendre du bon côté, on ne va pas s'éterniser sur les mauvais.

Je suis prisonnier de la rigolade et des larmes : entre les deux, mon cœur balance.

Ce qu'il y a de bon en vous c'est vous, tout le reste ne vaut rien du tout.

Je suis un gros veinard qui a vécu sur un nuage.

Il ne faut pas jouer la vie, faut la vivre.

Le sourire le plus pudique est celui qui cache les larmes.

Je ne sais pas dire non, je ne connais pas ma valeur.

Je pense que la retraite devrait être effective à 20 ans. C'est à cet âge que l'on a la force de faire des choses, et on commencerait à bosser à 45 ans !

Le jazz reste la base de tout, car c'est une musique libre. La musique classique ne l'est pas. On ne peut pas se permettre d'improviser.

La Saint-Valentin, Noël, le 14 Juillet ne m'intéressent pas. Tous les jours, c'est une fête !

Devant le cercueil d'un con, j'aimerais dire : Il était con jusqu'à la perfection. Si l'éternité arrive à l'améliorer, c'est que les miracles existent.

Je ne veux pas mourir sur scène, ce sont les cabots qui disent ça. Je veux mourir dans mon lit. Mourir sur scène... c'est affreux de mourir en travaillant.

J'ai compris que, dans ce bas monde, il faut travailler pour vivre, et non vivre pour travailler. J'essaie donc de vivre le plus possible, et de travailler le moins possible.

Pour être en forme, il faut dormir dix heures par nuit et ne pas oublier la sieste.

J'aime toutes les femmes, c'est ma corde sensible.

La télévision a été prise en main par les journalistes, et, depuis qu'on leur demande des autographes, ils ne quittent plus l'antenne... J'aime les fous intelligents.

Sur scène, j'envoie des gags et je reçois des rires.

Le rire n'est pas une chose qui s'étudie, on naît avec. D'ailleurs, la plupart des gens qui font rire n'ont pas appris le métier. Ils ont un don et après ils exploitent ce don.

Je fais l'amour avec énormément de douceur, et même le meilleur des sirops n'est pas aussi suave que moi.

Quand on chante, il faut oublier l'auteur, le compositeur, il faut être la chanson, la vivre.

Un artiste doit toujours chercher à donner de la personnalité à une chanson.

Je voudrais dire aux gens qu'ils prennent la vie du bon côté, comme moi, parce que, en fin de compte, c'est une belle rigolade, la vie !

La mélodie est un enchantement perpétuel... C'est comme la mer... Elle vient et repart par vagues.

La télé, je trouvais ça magique : c'est le spectacle où tous les spectateurs sont au premier rang.

Un artiste, c'est comme un tableau, il n'a de valeur que celle qu'il exige.

Un cheval heureux pète en sortant de l'écurie.

Il n'est pas rationnel d'avoir peur du public, il n'est qu'amour.

Plus les gens ont un gros cerveau et moins ils aiment prolonger des débats trop sérieux.

Je n'ai pas la sensation d'être vieux, ce sont toujours les autres qui me rappellent mon âge.