L'histoire de l'amour est l'histoire du genre humain.
Toute histoire d'amour a une fin, sans quoi ce ne serait pas une histoire.
Les histoires d'amour finissent si souvent mal qu'elles laissent le cœur encore plus lourd.
Je suis une ninja de l'amour, ce que j'aime c'est les débuts d'histoire. Les mecs n'ont pas le temps de se lasser, je suis déjà avec un autre.
Heureux en amour, Adam nous eût épargné l'Histoire.
S'aimer soi-même avant d'aimer les autres est l'assurance d'une longue histoire d'amour.
Un amour heureux est un amour sans histoires.
On ne sait qu'une histoire d'amour est belle que lorsqu'elle est achevée.
Les histoires sont comme les trains ou les amours : qui peut les contrôler ?
Si on ne sait pas faire de l'amour cet absolu auprès de quoi toute autre histoire disparaît, on ne devrait jamais se hasarder à aimer, même pas si on se mariait dix fois.
Le fondement d'une histoire d'amour, c'est l'incertitude.
L'essence même d'une histoire d'amour, c'est l'incertitude. S'il m'arrive jamais de me marier un jour, je ne manquerai pas de tout faire pour l'oublier aussitôt.
Non seulement je n'ai pas l'habitude de livrer ma vie privée au public, mais rien n'est devenu plus ennuyeux que les éternelles histoires d'amour, toujours semblables à elles-mêmes, qui font, depuis trop longtemps, le fond de sauce des livres que nous lisons avec une obstination de plus en plus lassée.
On aime la montagne de bien des manières ; la plus vulgaire c'est de chercher à atteindre son sommet : l'histoire de l'amour.
Les seules histoires d'amour dont j'ai été témoin, je les ai lues dans des livres.
L'histoire de l'humanité nous montre sans cesse que l'amour et la fraternité, expressions suprêmes de la morale sont faciles à tromper. Nulle religion n'a été plus sanglante et cruelle que la religion d'Amour.
Heureux les amants qui n'ont pas d'histoire ! Pendant sept ans, – cela compte dans la vie, - deux êtres, unis dans la même pensée, dans une tendresse égale, dans une foi commune, dans une espérance partagée, deux êtres qui purent croire qu'ils échapperaient au sort de tous et que rien, si ce n'est la mort, ne pourrait jamais les séparer.
Les grandes histoires d'amour sont le privilège de ceux qui n'ont rien à faire.
Il ne tient qu'à nous que les histoires d'amour ne soient pas des échecs.
Il y a des histoires d'amour qui sont trop jolies pour être racontées.
J'aime les histoires d'amour qui commencent, la routine me pèse rapidement.
L'amour, c'est une histoire de livres, quelque chose qu'on a inventé pour en parler et écrire dessus. Billevesées de poètes. Ce qui est positif, c'est le mariage. Le code civil ne parle pas de l'amour, mais du mariage. L'amour, tout ça c'est de la musique.
Les histoires d'amitié sont comme les histoires d'amour : les héros meurent à la fin. C'est leur façon de bien finir.
Une histoire qu'on n'arrive pas à raconter ressemble à un amour qu'on n'ose pas s'avouer.
Toutes les histoires d'amour sont semblables.
Moi, j'ai l'instinct. Je sens quand une histoire d'amour commence à s'user, quand elle devient une habitude, que l'on cesse d'être une aventure pour l'Autre. À ce moment-là, je me protège. Un fondu enchaîné. Je n'ai jamais été célibataire une seule seconde depuis l'âge de dix-huit ans. C'est une chance : chaque fois qu'une histoire d'amour aurait pu me faire souffrir, quelqu'un m'a consolé.
Avec Internet, avec les sites de rencontres, la possibilité de dénicher dix personnes disponibles dans un rayon de trois cents mètres est phénoménale. On ne fait plus confiance au hasard, à cette machine à calculer qui calcule l'incalculable, qui nous emporte là où l'on n'aurait jamais eu le courage d'aller. Les machines modernes réduisent la part du hasard, ses possibilités, son inventivité. Du coup, les histoires d'amour deviennent très difficiles. On rencontre une personne, on se dit tout, en une journée on en a fait le tour quand il fallait jadis une dizaine d'années. Seulement, démythifier quelque chose ou quelqu'un, c'est prendre un risque phénoménal : dès que l'Autre n'est plus un territoire inconnu, l'histoire est finie.
Les histoires d'amour sont de plus en plus compliquées, tout simplement parce qu'on les consomme beaucoup plus vite. Elles pouvaient faire cinquante mille kilomètres, elles en font maintenant très peu.
Les histoires d'amour, on les achève parfois à coups de masse comme des bêtes à l'agonie.
L'histoire des bons ménages est comme celle des peuples heureux. Elle s'écrit en deux lignes et n'a rien de littéraire. Aussi, comme le bonheur ne s'explique que par lui-même, les bons ménages ne peuvent rien fournir qui ne soit tendre comme le gris de lin des éternelles amours, fade comme la manne, et amusant comme le roman de l’Astrée.
L'amour plaît plus que le mariage, par la raison que les romans sont plus amusants que l'histoire.
La plus grande partie d'une histoire d'amour pour une femme se passe entre elle et sa mémoire.
L'amour est comme un peintre qui oublierait - chaque matin, dans son atelier - la vieille histoire du monde, pour saisir une fleur éternelle dans le tremblé de l'air.