Il y a le littérateur et le littérâtre, comme il y a l'homme beau et le bellâtre.
Le plus long chapitre de l'histoire de l'homme est celui de ses inconséquences.
L'homme est un animal essentiellement traître.
L'homme est une si triste machine qu'une paille mise dans le rouage suffit pour l'arrêter.
Dans tout homme il y a plus d'un homme.
Un homme qui est infiniment rare, c'est celui qui ne pense pas qu'à lui.
Un homme éminent, qui ne se pique pas d'amabilité, est un objet d'art dans un salon : il ajoute beaucoup à son éclat et très peu à son agrément.
Tantôt l'homme désire tout ; tantôt il se dégoûte de tout : jamais content, toujours insatisfait.
On ne saurait être un grand homme si l'on n'admire pas l'homme.
Il est permis d'être homme, mais il convient aussi d'être un homme, d'être un individu.
L'homme a été créé perfectible pour qu'il fût sociable.
Un homme doit être fort, mâle, se faire place au soleil, lutter contre les hommes.
Un homme n'est souvent qu'une cruche sans anse.
Chaque homme a des devoirs envers l'homme en tant qu'homme.
Il faut plus d'un jour pour faire le tour d'un homme.
Chaque homme est une forme de ton moi, et doit t'intéresser autant que toi-même.
Un homme est tout ou rien, et s'il est moins que rien on peut l'écraser comme une punaise.
Jean-Foutre : Homme de peu.
Goujat : Homme vulgaire qui n'ôte pas son chapeau quand il croise une grosse pétasse.
Dieu a créé l'homme pour le monde, et celui-ci n'est pas conçu pour le perdre, mais pour l'aider à remplir sa vocation, qui est d'être heureux sur terre.
Quand on est un véritable homme, on se tient à égale distance de la fanfaronnade et de la mièvrerie.
L'homme le plus redoutable à l'homme est l'homme qui veut le bonheur de l'homme.
Un homme est la somme de ses actes, de ce qu'il a fait, de ce qu'il peut faire.
Bien souvent l'homme gâte tout ce qu'il touche.
Qu'est-ce que l'homme ? Un joujou de femme ; Qu'est-ce que la femme ? Tout pour l'homme.
L'homme est absurde.
Un homme patient arrive toujours à ses fins.
Il n'y en a pas un homme qui se suffise à lui-même.
L'homme n'est que vicissitude.
Un homme qui n'est plus capable de s'émerveiller a pratiquement cessé de vivre.
L'homme absent, la nature est stérile.
Un homme qui recherche la solitude est ou une bête sauvage ou un dieu.
L'homme n'est homme que par les deux plus petites parties de son corps, par son cœur et par sa langue.
L'homme se croit une énigme et n'est peut-être qu'un rébus.
Combien l'homme est peu conséquent avec lui-même !
Qui veut être un homme doit être un anticonformiste.
L'homme doit toujours être en étonnement de l'homme, dans tout et pour tout.
Je me sens plutôt l'homme que un homme, espèce qu'individu.
S'il est vrai que Dieu a créé l'homme à son image, il est par conséquent à l'image de l'homme. Eh bien ! bon Dieu !
Tel est l'homme : toujours diaphane, il croit être quelque chose en soi-même, il n'est rien qu'une transparence.
Il se met aussitôt une rouille interne infiniment plus dévorante que la rouille externe du fer à tout ce qui procède de l'homme.
La nuit et le jour diffèrent moins que l'homme physique et l'homme moral.
C'est absolument quand l'homme n'est absolument rien qu'il est grand.
L'homme mâle traverse l'amour plutôt qu'il n'y peut vivre à poste fixe.
L'homme qui gesticule trop ressemble à un singe.
L'homme peut devenir eunuque ; l'eunuque ne redevient pas homme.
L'homme par lui-même n'est rien, c'est un ballon qui n'est par lui-même qu'un vaste chiffon, dont la grandeur, la beauté et la puissance dépendent uniquement du gaz qui le remplit ; ce gaz se nomme religion, liberté, orgueil, colère, etc... En un mot, tout dépend du sentiment moral qui enflamme l'homme, et qui augmente ses forces sans mesure.
Un homme sans barbe, c'est comme un pot-au-feu sans légumes.
L'avantage de ne plus être un jeune homme, c'est qu'on peut faire de la sociologie à peu de frais.
Il y a quelque chose d'aussi beau qu'un grand homme, c'est un homme d'honneur.
En ce monde on a tout perfectionné, sauf l'homme.
L'homme sans volonté est aussi déplacé dans ce monde qu'un papillon dans l'océan.
L'homme, le classer d'après l'habit, l'opinion, le nom, l'argent, c'est l'avilir.
L'homme n'est pas seulement la synthèse de son globe, il est encore l'abrégé du monde et de ses lois ; c'est une table des matières du livre sans fin de la nature. L'homme est une miniature de Dieu.
L'homme d'action croit s'agrandir en voyageant ; il fait, à grands frais, le tour du globe ; il plonge péniblement au fond des airs, au fond des eaux, dans les entrailles de la terre, à la recherche de la science et de la fortune, et meurt sans avoir fait le tour de lui-même.
Un homme ne vaut que ce qu'il se fait valoir?