En France, les maris ne parlent presque jamais de leurs femmes, c'est sans doute qu'ils ont peur d'en parler devant des gens qui les connaissent mieux qu'eux !
En France, une femme mariée est un fruit qu'il n'est pas absolument défendu de cueillir, pourvu qu'on laisse l'arbre où on le trouve : un mets auquel il est presque permis de goûter, pourvu qu'on n'enlève point le plat.
Si le mariage diminue l'homme, presque toujours il annihile la femme.
Le mariage encourage l'homme à un capricieux impérialisme : la tentation de dominer est la plus universelle, la plus irrésistible qui soit ; livrer l'enfant à la mère, livrer la femme au mari, c'est cultiver sur terre la tyrannie.
Quelle est la femme qui n'a pas rêvé d'habiter quelques instants l'âme de son mari ?
Quand un homme et une femme se marient, ils ne font plus qu'un : reste à savoir lequel !
Des hommes ont l'air de ne s'être mariés que pour empêcher leurs femmes de se marier avec d'autres.
C'est une malchance d'être bigame pour un homme qui n'aime pas beaucoup le mariage !
Si le mariage est le seul secours de l'homme, sa situation est quasiment sans espoir.
Il n'y a rien de plus guignard qu'un homme qui veut à tout prix se marier.
Un homme marié ne sort pas sans sa femme.
La maîtresse d'un homme marié est obligée de se tenir mieux que sa femme.
Le plus grand tort de tous les hommes envers leurs femmes, c'est de les avoir épousées.
Le mari qui ne laisse rien à désirer est un homme perdu.
Si un homme ne sait pas distinguer la différence des plaisirs de deux nuits consécutives, il s'est marié trop tôt.
Un mari est toujours un homme d'esprit ; il n'a jamais l'idée de se marier.
Dans le mariage, on a plus souvent affaire à l'homme raisonnable qu'à l'aimable homme.
Un homme doit-il se marier ? Quoi qu'il fasse, il se repentira.