La confiance est la première vertu de l'amour.
J'ai soif de tranquillité, de bonheur inaltérable.
À tes côtés, je n'aime que la paix et la tranquillité, la joie et les douceurs.
Si une femme ne commande pas, le mariage devient insupportable en peu de temps.
Mettre de l'incertitude dans les plaisirs, c'est prolonger l'illusion et perpétuer les jouissances.
La femme qu'on achète veut beaucoup d'argent, celle qui se donne prend tout notre temps.
Le plus court chemin pour amasser du bien, c'est encore de travailler !
Le mariage est le suicide des dandys, après en avoir été la plus belle gloire.
Un gendre est un oiseau qu'un rien effarouche.
L'expérience des parents doit être la leçon des enfants.
Il n'y a pas de bonheur possible dans la misère, il n'y a pas de malheur que la fortune n'adoucisse.
Mieux vaut le bonheur et la pauvreté que le malheur et la richesse.
La vie est un emprunt perpétuel, et n'emprunte pas qui veut !
L'amour conjugal s'éteint dans la dernière querelle que fait une femme.
Quand une femme n'est plus jalouse de son mari, tout est dit, elle ne l'aime plus.
Beaucoup de femmes pleines de fierté se font de leur cœur un sanctuaire et dédaignent le monde.
La réputation dépend de la balance faite par chacun entre le vrai, qui va boitant, et le mensonge.
Dieu seul, tout-puissant, peut donner des récompenses proportionnées aux mérites !
Qui doit prendre une décision suit toujours sa première intuition.
Le génie en toute chose est une intuition.
L'intuition est une des facultés de l'homme intérieur dont le spécialisme est un attribut.
Des années de souffrances ne paieraient pas une heure d'amour.
Raisonner là où il faut sentir est le propre des âmes sans portée.
Il arrive un moment, dans la vie des familles, où les enfants deviennent les juges de leurs parents.
Une jolie femme ne veut rien de laid autour d'elle : Ce qui la distingue, c'est le sentiment de l'homogénéité, l'un des besoins les moins observés de notre nature et qui conduit les vieilles filles à ne s'entourer que de vieilles choses.
Il y a des maris qui sont des personnages tout à fait fantastiques : Ils ressemblent à ce troisième cheval que l'on paye toujours en courant la poste, et qu'on n'aperçoit jamais.
Homme du genre niais : Les individus de cette classe veulent avoir réponse à tout !
Être envieux, c'est un vice qui ne rapporte rien !
Rien n'est terrible comme des soupçons sans fondement, parce qu'il est impossible de les détruire.
Pour peu que vous frottiez un Suisse, il reparaît un usurier.
Les dévotes aiment presque toutes à entendre des gaudrioles, autorisées qu'elles sont par leurs grandes vertus à contempler des abîmes sans y choir et les embûches du démon sans s'y prendre.
Ne soyons pas égoïstes, l'individualisme est la maladie de l'époque.
Il arrive toujours un âge auquel la vie n'est plus qu'une habitude.
À la manière Anglaise, noyez vos soucis dans le vin.
Il faut avoir eu la crainte de perdre un amour ou l'avoir perdu, pour en connaître tout le prix.
Une femme fait son amant cocu en couchant avec son mari.
Tes fautes sont grandes, mais la miséricorde divine est infinie.
Nous verrons : mot fatal ! Pour les grands politiques, le verbe voir n'a pas de futur.
Rien ne grise comme le vin du malheur.
Une femme est une Cadignan : Elle n'aurait ni vertus, ni vices, ni fortune, ni jeunesse, ce serait toujours une Cadignan. Une Cadignan ? c'est comme un préjugé, toujours riche et vivant.
Nous sommes tous des planches lithographiques dont une infinité de copies se tirent par la médisance.
Les vocations manquées déteignent sur toute l'existence.
Rien ne s'oublie si vite que le mal qu'on a fait !
Le temps est un maître impitoyable : il enseigne tout, même ce qu'on ne voudrait pas savoir.
L'amour désire jusqu'à l'impossible, et sait se contenter de peu.
Les fortunes détruites sont les chevrons des courtisanes.
J'ai peur du bien qui n'est pas acquis à la sueur de mon front.
L'amour crée dans la femme une femme nouvelle : celle de la veille n'existe plus le lendemain.
Le repentir est la grâce de l'amour.
Les partis politiques sont ingrats envers leurs vedettes, ils abandonnent volontiers leurs enfants perdus.
Nous sommes de grands enfants auxquels les marchands de jouets politiques livrent toujours les mêmes poupées.
Le gouvernement d'une nation est une roue qui tourne à laquelle chaque époque donne la couche de peinture qui lui plaît.
L'amour est, chez une femme, la confiance la plus illimitée, unie à je ne sais quel besoin de vénérer, d'adorer l'être auquel elle appartient.
Les roses du plaisir ont couronné notre amour, elles fleurissent notre vie à deux.
On peut parfois pardonner, mais oublier, c'est impossible.
Flâner est une science, c'est la gastronomie de l'œil.
La mission de l'art n'est pas de copier la nature, mais de l'exprimer.
En France, tout est du domaine de la plaisanterie, elle y est la reine.
Dans la jeunesse, nous aimons avec toutes nos forces qui vont en diminuant, tandis que dans la vieillesse, nous aimons avec notre faiblesse qui va grandissant.
Fouiller dans les consciences, ça regarde les prêtres et les magistrats.
Douter de l'homme qu'on aime, c'est un plus cruel supplice que de le perdre.
L'hospitalité me semble tout à la fois une vertu et un bonheur.
Lorsque le suicide ne guérit pas de la vie, il guérit de la mort volontaire.
L'amitié ignore les banqueroutes du sentiment et les faillites du plaisir.
On ne partage pas un cœur de mère.
L'amour a horreur de tout ce qui n'est pas lui-même.
L'instinct chez les femmes équivaut à la perspicacité des grands hommes.
Le sourire est l'apanage de la maternité.
Sache donc, ma bébête, qu'on ne peut pas être amoureux, écrivain et joueur !
Un enfant, n'est-il pas toute l'humanité ?
Une femme est belle près de quarante ans.
La femme est l'être le plus parfait entre les créatures ; elle est une création transitoire entre l'homme et l'ange.
Le cœur d'une mère est un abîme au fond duquel se trouve toujours un pardon.
Les bons comtes ont les bons habits.
Il faut aimer avec constance, avec persistance et à distance.
Il n'est pas de douleur que le sommeil ne sache vaincre.
Les vieillards sont assez enclins à doter de leurs chagrins l'avenir des jeunes gens.
Choisir ! c'est l'éclair de l'intelligence. Hésitez-vous ?
L'amour est la seule passion qui ne souffre ni passé ni avenir.
Le mariage se propose la vie, tandis que l'amour ne se propose que le plaisir.
Les hommes ne veulent jamais distinguer entre la constance et la fidélité.
Emanciper les femmes, c'est les corrompre.
Comment ne pas satisfaire aux moindres caprices d'une femme que l'on aime ?
Tout ce que le caprice d'une femme peut inventer, je l'obtiens.
L'amour feint est plus parfait que l'amour véritable ; voilà pourquoi tant de femmes s'y trompent !
La volonté peut et doit être un sujet d'orgueil bien plus que le talent.
La douleur encloue l'esprit, comme le courage.
Les hommes peuvent fatiguer de leur constance, les femmes jamais.
On n'est point l'ami d'une femme lorsqu'on peut être son amant.
Le hasard est le résultat d'une immense équation dont nous ne connaissons pas toutes les racines.
La passion est le pressentiment de l'amour et de son infini.
La jalousie est essentiellement bête et brutale.
Entre personnes sans cesse en présence, la haine et l'amour vont toujours croissant : on trouve à tout moment des raisons pour s'aimer ou se haïr mieux.
Le plus grand malheur d'un parti politique dont les idées sont déjà taxées de vieillesse, c'est d'être représenté par des vieillards.
Il y a du bonheur dans toute espèce de talent.
As-tu réfléchi à ta vie d'homme ? As-tu un regret ?
Le mariage est notre purgatoire ; l'amour est le paradis.
Le bonheur dépend beaucoup des premiers jours du mariage.
Ce que toutes les femmes demandent aujourd'hui à l'amour, le mariage me le donne.
Gens de lettres, gens de peine.
Qui aime, craint ; et qui craint, est plus près de l'affection que de la haine.
Oh ! voilà l'amour vrai, sans chicanes : il est ou n'est pas ; mais quand il est, il doit se produire dans son immensité.
Agir par amour et par sentiment, n'est-ce pas la loi secrète des femmes ?
On parle toujours du premier amour, il y en a donc un second ?
Les femmes qui disent aimer, qui souvent croient aimer le plus, dansent, valsent, coquettent avec d'autres hommes, se parent pour le monde, et y vont chercher leur moisson de regards convoiteurs.