Rendez à chacun ce qui lui est dû ; le tribut à qui vous devez le tribut ; les impôts à qui vous devez les impôts.
Aux yeux de bien des gens proposer d'abolir certains impôts odieux sur les choses de première nécessité pour demander une recette égale à un impôt sur des objets de luxe, c'est tomber dans le paradoxe, mais toute vérité ayant commencé d'abord par être un paradoxe après avoir été une erreur abominable, c'est déjà un bon pas de fait que d'en être venu à être un paradoxe.
Les impôts indirects, frappant les produits de première nécessité, rendent la vie de chaque jour plus difficile à conquérir. De plus, ils établissent entre le riche et le pauvre une égalité de dépenses sous certains rapports qui ne serait légitime que s'il y avait égalité de recettes et qui constitue une déplorable inégalité.
Les célibataires riches devraient payer de lourds impôts. Il n'est pas équitable que certains hommes soient tellement plus heureux que d'autres !
L'impôt sera odieux, quel qu'en soit le chiffre, tant qu'il prendra dans la bourse du contribuable pour ne rien lui rapporter.
Par les plus productifs de ses impôts, l'État s'enrichit de nos vices et de nos misères.
Un État qui s'entretient par des impôts excessifs est une façon d'Ugolin mangeant ses enfants pour leur conserver un père.
Les plus lourds impôts sont ceux que nous payons à nos sottises.
Qui n'a que le simple nécessaire pour vivre ne devrait pas payer d'impôt, et la taxe de celui qui a du superflu devrait aller jusqu'à la concurrence de tout ce qui excède son nécessaire.
Quand on charge les citoyens d'impôts plus lourds en augmentant le nombre et le traitement des fonctionnaires, on affaiblit, pour un appui incertain, la seule base certaine de l'Etat, le consentement des citoyens. Ce n'est pas l'argent qu'il paie chaque année à ses fonctionnaires, mais celui qu'il laisse chaque année dans la poche des citoyens, qui assure la durée du gouvernement.
Échapper à l'impôt sur la fortune, c'est la revanche de la cigale sur la fourmi.
L'impôt est un joug pesant, c'est une coupe amère que presque tous doivent boire.
Le fardeau des corvées est doux et léger au prix de celui des impôts.
Les plus grands impôts sont prélevés sur nous, non par le fisc, mais par l'amour-propre.
Les impôts ont été inventés pour que tout le monde n'ait pas envie de réussir.
Dans ce monde, il n'y a rien d'assuré que la mort et les impôts.
Le prélèvement de l'impôt peut se comparer à l'action du soleil qui absorbe les vapeurs de la terre, pour les répartir ensuite à l'état de pluie, sur tous les lieux qui ont besoin d'eau pour être fécondés et pour produire. Lorsque cette restitution s'opère régulièrement, la fertilité s'en suit ; mais lorsque le ciel, dans sa colère, déverse partiellement en orages, en trombes et en tempêtes, les vapeurs absorbées, les germes de production sont détruits, et il en résulte la stérilité, car il donne aux uns beaucoup trop, et aux autres pas assez. Cependant, quelle qu’ait été l'action bienfaisante ou malfaisante de l'atmosphère, c'est presque toujours, au bout de l'année, la même quantité d'eau qui a été prise et rendue. La répartition seule fait la différence. Equitable et régulière, elle crée l'abondance ; modique et partiale, elle amène la disette.
Pour que l'aisance se répande dans toutes les classes, il faut non seulement que les impôts soient diminués, mais encore que le gouvernement ait un aspect de stabilité qui tranquillise les citoyens et permette de compter sur l'avenir.
Pauvre homme qui t'échines à travailler depuis l'âge de dix-huit ans, toi qui paies d'autant plus d'impôts que tu travailles davantage, toi que personne n'aide mais qui aides tout le monde, sois tranquille : c'est à toi et à tes pareils que je pense le plus tendrement. Vous êtes la partie active de la nation. Sans vous, celle-ci ne serait qu'un hospice ou un hôpital. Au lieu de rendre ton fardeau encore plus lourd, je vais tâcher de l'alléger un peu. Tu n'es ni vieux, ni jeune, ni chômeur, ni handicapé. Ce n'est pas une raison pour que tu sois un paria. Je mets à l'ordre du jour cette idée nouvelle en Europe : la récompense de ceux qui font vivre les autres et non leur écrasement.
La mission d'un ministre des finances est de jeter l'argent par les fenêtres, il lui rentre par ses caves.
La loterie, qui rapporte à l'État plusieurs millions, est un impôt sur la sottise et la cupidité.
La fraude et les vices s'accroissent en raison des impôts.
Les impôts indirects n'accablent pas les riches, qui ne sont pas à mille euros près, mais les petites gens.
Si l'impôt absorbe une trop grande part de notre revenu, adieu la tranquillité !
C. S. G. : Impôt sur certains gains réalisés grâce aux machines à sous mais sans que le calcul tienne compte de la mise initiale. Le prélèvement opéré avant le paiement des jackpot pourra-t-il être ajouté aux impôts et taxes comptabilisés en cas de demande de bouclier fiscal ?
ISF : Impôt que l'État perçoit mais auquel il ne peut plus toucher tant il est chargé de symbole pour ceux qui ne le paient pas.
Les exilés fiscaux prennent le contre-pied de Danton puisqu'ils emportent la patrie au talon de leur chéquier.
Il ne se produira pas vraiment de baisse d'impôts avant que ceux qui les collectent acceptent d'officier gracieusement.
La double vocation du fisc français : Empêcher les riches de le devenir davantage sans quitter le territoire national et faire en sorte que les pauvres le demeurent assez pour maintenir un climat anti-riches.
Il serait logique que les contribuables qui ont quitté la France sans espoir de retour soient dispensés à vie de l'impôt sur le revenu.
L'impôt a été créé pour transférer du citoyen à l'État le luxe des dépenses superflues.
Honorer ses impôts fait le bon citoyen.
Les impôts indirects sont des impôts hypocrites, personne ne sait en réalité ce qu'il paye !
Quand les impôts sont excessifs, ils provoquent la fraude.
Impôt sécheresse : Taxe sur la chaleur ajoutée.
Inspecteur des impôts : Fonctionnaire tatillon chargé d'embêter les contribuables contre un salaire payé par les contribuables.
Beaucoup de contribuables aiment mieux payer de lourds impôts que de s'affubler d'une femme et de mioches.
Diminuer la lourdeur de l'impôt n'est pas en matière de finances diminuer l'impôt, c'est le mieux répartir.
Il y a deux choses inadmissibles sur la terre : la mort, et les impôts.
J'ai déjà essayé de payer mes impôts avec le sourire, mais ils préfèrent un chèque.
Dès que la lune est argentée mon percepteur rapplique !
En général les prêteurs sont les riches, l'impôt retombe sur les pauvres ; et comme le pauvre ne peut jamais faire la loi, il faut qu'il supporte l'impôt.
Il faut demander plus à l'impôt et moins aux contribuables.
Le peuple qu'on accable d'impôts finit par n'en plus payer.
Les conneries c'est comme les impôts, on finit toujours par les payer.
Tout homme qui ne serait pas chauve après quarante ans devrait payer un impôt spécial. Vous aurez certainement un jour le portefeuille de l'Extérieur, il y a là une mine à exploiter !
Un impôt une fois mis en place est éternel.
L'impôt est et doit être la mesure de la richesse.
Trop souvent, la fiscalité s'attache comme une rouille à notre appareil législatif et administratif. Là où il peut y avoir profit à la faire disparaître, il s'y faut appliquer sans délai : une goutte d'huile a souvent suffi pour prévenir le bris d'un engrenage et l'explosion d'une chaudière.
La fiscalité est à la science financière ce que l'usure est à la haute banque. Combien y a-t-il d'usuriers qui meurent riches ? L'usure n'est pas seulement le plus indigne des métiers, c'est aussi le moins lucratif. Ce qui est vrai pour l'usure est également vrai pour l'impôt, dont le développement n'a pas d'ennemi plus nuisible que l'excès de l'esprit fiscal.
L'impôt le plus onéreux n'est rien en comparaison du mal que fait à ses peuples le souverain qui confie les emplois publics à des hommes ineptes, faibles ou sans probité.
Les impôts sont la prime d'assurance que les peuples donnent aux gouvernements pour tous les maux dont ils doivent les préserver, et tout le bien qu'ils peuvent leur faire.
L'impôt ne doit être prélevé que sur les riches ; vous ne pouvez pas demander au pauvre une partie du pain qu'il gagne, et du lait que les mamelles de sa femme donnent à ses enfants. Ce n'est pas sur le pauvre, sur le manœuvre, qu'il faut imposer une taxe ; il faut, en le faisant travailler, lui faire espérer d'être un jour assez heureux pour payer des impôts.
Les impôts sont nécessaires ; la meilleure manière de les lever est celle qui facilite davantage le travail et le commerce.
Les impôts ne sont que de l'argent prêté ; ils viennent du peuple, il faut qu'ils retournent au peuple.
L'impôt de la vie pour les riches se paie par le coeur.
Il faut bien se garder de se dire trop heureux quand on ne l'est pas, crainte d'en payer l'impôt.
Il ne faudrait pas aujourd'hui d'impôt foncier chez un peuple agricole, mais seulement des impôts indirects. L'Etat qui impose la terre, prend sur son capital ; quand il impose les consommations, il vit de son revenu.
Les gouvernements qui exigent des peuples de forts impôts n'osent ni ne peuvent en exiger autre chose. Comment, par exemple, commander le repos religieux du dimanche à des hommes qui n'ont pas assez du travail de toute la semaine pour nourrir leur famille et payer les subsides ? Les peuples le sentent, et se dédommagent en licence de ce qu'ils payent en argent. Le gouvernement le plus fort et le plus répressif serait celui qui aurait le moins de besoins, et qui pourrait n'exiger des peuples que d'être bons.
Le changement de modes est l'impôt que l'industrie du pauvre met sur la vanité du riche.
Qui ne paie pas d'impôt peu bien chanter?