Il est fatigant de vivre avec les petits esprits. Comme ils sont incapables d'embrasser l'ensemble des choses, ils ne sauraient donner à aucune sa proportion exacte. Ils chargent les plus minces événements d'un tel amas de commentaires, de considérations, de doléances et de conjectures, qu'on demeure empêché, haletant, et comme étouffé avec eux sous ce lourd bagage de ratiocinations superflues.