Les citations ingrats.

Versez ses bienfaits sur les ingrats, c'est semer sur les vagues de la mer.

Chers enfants, craignez l'esprit d'indépendance, il fait les fils ingrats.

Les ingrats, en se multipliant, ont rendu la générosité rare sur la terre.

Savoir donner de bonne grâce est vraiment si rare qu'on s'étonne parfois du petit nombre des ingrats.

Pourquoi s'étonner du grand nombre des ingrats ? Donner de bonne grâce est si rare ! Aux mauvais semeurs, la récolte des ronces.

Sans les ingrats, la générosité aurait plus de charme que de mérite.

Les ingrats enseignent à devenir avare.

Les inconstants sont toujours des ingrats en amour : leur reconnaissance dure tant qu'ils espèrent, et leur ingratitude se montre dès qu'ils ont tout obtenu.

Les bienfaits font des ingrats aussi bien que des amis.

Les âmes légères sont presque aussi éloignées de la vraie reconnaissance que les plus ingrates.

Le cœur fait des ingrats bien plus qu'on ne le pense, le bienfait en lui seul trouve sa récompense.

Pour éviter d'imiter les ingrats et vantards, il faut regarder à plus haut que soi.

Le monde est plein d'ignorants, de vantards, de niveleurs et d'ingrats.

On trouve encore du bonheur à faire des ingrats, mais il n'y a que du malheur à l'être.

Le métier des enfants ingrats c'est de dépouiller les pères.

Il y a un sourire de l'homme qui a pris depuis longtemps le parti de faire beaucoup de bien et beaucoup d'ingrats.

L'amour pour les ingrats est un épuisement sublime.

Nous n'aimons pas à croire les peuples ingrats : nous croyons seulement à l'impuissance des mots pour faire le salut des sociétés.

On s'irrite contre les ingrats parce que l'on veut de la reconnaissance par amour-propre.

Il y a tant de périls réels sous nos pas, que s'offrir à des périls ingrats est une sottise.

L'absence d'ingrats me console de l'absence d'amis.

Les méchants sont toujours ingrats.

Les bienfaits font souvent des ingrats.

Les hommes peuvent être ingrats, mais le genre humain ne l'est point.

C'est la main des ingrats qui blesse un cœur sensible.

Les femmes en agissent avec les ingrats comme les enfants avec les noisettes. Après en avoir cassé plusieurs qu'ils trouvent gâtées, ils en cassent d'autres et d'autres encore, jusqu'à ce qu'ils désespèrent d'en rencontrer de meilleures.

Sachons gré à certaines gens de nous estimer assez pour être ingrats.

Les hommes, pour obtenir, ils sont capables de tout promettre, de tout vouloir ; après avoir obtenu, ils se font aussi ingrats qu'impitoyables.

De bons parents n'ont pas d'enfants ingrats.

Parmi beaucoup d'ingrats, il y a aussi l'homme reconnaissant, digne de vos bienfaits. Vos bienfaits ne seraient pas tombés sur lui, si vous ne les aviez jetés à plusieurs. Les bénédictions de ce seul homme vous dédommageront de l'ingratitude de dix autres.

Le sommeil, c'est l'oubli, et ici-bas, mieux vaut oublier que se souvenir, car les hommes sont si ingrats, si méchants, que presque tout souvenir est amer.

La crainte de faire des ingrats ne doit pas nous empêcher d'ouvrir, en faveur des indigents, la main de la bienfaisance. Devons-nous nous attendre à être mieux traités que Dieu même ? Ses plus grands bienfaits ne sont-ils pas les plus grands ingrats ? Ceux qu'il a comblés de biens ne sont-ils pas souvent ceux qui en abusent le plus, et qui le servent le plus mal ? L'ingratitude que les hommes auront pour nous, pourra nous devenir plus avantageuse que leur reconnaissance, en épurant notre vertu, en nous rendant plus agréables et plus semblables à Dieu.

En secourant les malheureux, que ce soit le désir de soulager nos semblables qui nous y engage, et d'autres vues plus grandes encore qu'inspire la religion. Que le vil motif de l'intérêt, ni l'espérance même de la gratitude, ne soient pas ce qui nous détermine : nous serions souvent trompés dans notre attente. Songeons à bien faire, plaçons nos bienfaits le mieux qu'il nous sera possible, et laissons à ceux que nous avons obligés le soin de la reconnaissance. Ne comptons pas même beaucoup là-dessus : le monde est plein d'ingrats.

Semblables à ces débiteurs qui payent non parce qu'il est juste de s'acquitter, mais pour trouver plus facilement des gens qui leur prêtent, la plupart des hommes ne sont reconnaissants que pour avoir de nouvelles raisons de l'être. Aussi ne trouve-t-on guère d'ingrats, tant qu'on est en état de faire du bien : la fausse reconnaissance, ainsi que la fausse amitié, ne se fait connaître que lorsqu'on n'a plus rien à offrir ou à donner.

L'estime est plus flatteuse que l'amitié et que l'amour, elle captive mieux les cœurs et fait moins d'ingrats.

Les femmes font trop d'heureux pour ne pas faire des ingrats.

Il y aura bientôt plus d'ingrats en ce monde, faute de bienfaits.

Il ne faut pas que la crainte de faire des ingrats dispense de faire des heureux.

Le bonheur des ingrats enhardit leur audace.

S'il fallait condamner tous les ingrats qui sont au monde à qui pourrait-on pardonner ?

L'avare et l'ambitieux sont nécessairement ingrats, car ils ne peuvent jamais recevoir autant qu'ils désirent.

La jeunesse et la santé, les deux dons qui font le plus d'ingrats.

L'homme étant bienfaisant par nature, et le plaisir étant la récompense immédiate et naturelle de la bienfaisance, c'est être ingrat envers Dieu que de se plaindre des ingrats. Le cœur n'est pas plus digne de reconnaissance pour faire le bien que l'œil pour voir, et l'oreille pour entendre.

Défie-toi de la générosité de ceux qui se plaignent des ingrats, et garde-toi de demander un service à qui s'étonne d'une belle action ; car, s'étonner du bien c'est s'avouer incapable de le faire.