Jacques Delille, dit l'abbé Delille (2)
Notre citation favorite de Jacques Delille :
Deux déités, de leur main féconde, versent la paix et le bonheur au monde. C'est toi, divine Bienfaisance ! Et c'est toi, sa digne sœur, tendre Reconnaissance ! Grace à ces deux divinités, de services rendus, de bienfaits acquittés, l'esprit social se compose : Tout se tient dans le monde entier. L'aimable Bienfaisance répand ses dons consolateurs, et le doux encens de la Reconnaissance rend hommage à ses bienfaiteurs. (Extrait du parallèle de la bienfaisance et de la reconnaissance).
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Les citations et pensées célèbres de Jacques Delille :
L'ennui, le triste ennui qui mesure le temps, éternise ses jours, ses heures, ses instants.
C'est peu de charmer l'œil, il faut parler au cœur.
Il faut m'intéresser, et non pas m'éblouir.
Promettre, c'est donner ; espérer, c'est jouir.
Où l'œil n'espère plus, le charme disparaît.
Le plus grand bienfait est le bonheur d'aimer.
Les vrais plaisirs sont ceux que l'on doit à soi-même.
Les fruits les plus doux sont les fruits que l'on sème soi-même.
L'honneur est une fleur que peu de chose blesse.
Un excès de prudence est souvent un danger.
La vengeance toujours enfante la vengeance.
Auprès de ses parents, les plaisirs sont plus doux et les malheurs moins grands.
La bonté sait changer un désastre en plaisir.
L'amitié, c'est rendre toujours bien plus qu'on ne demande.
Tout mortel isolé n'existe qu'à demi.
Dans ce monde imposteur tout est couvert de fard ; la haine s'y déguise en amitié traîtresse.
Dans ce monde imposteur la vengeance y sourit, et la rage y caresse.
Pour apprendre à connaître, apprends à douter.
Chacun a son idole.
Le mal, comme le bien, doit instruire le sage.
Apprenons a bien penser pour apprendre a bien faire.
Des maux les plus grands l'ignorance est la mère.
Le vrai du monde est le commun partage.
Le secret de choquer, c'est de se contrefaire.
De soupçons en soupçons l'amour jaloux se traîne.
Un mot seul vaut un long poème quand c'est le cœur qui l'a dicté.
Un maître doit toujours connaître ses sujets.
La plus belle retraite a besoin de plaisirs.
Simples tributs du cœur, vos dons sont chaque jour offerts par l'amitié, hasardés par l'amour.
Les dangers qu'il faut qu'on redoute : l'ennui, l'orgueil et la légèreté.
Il ne faut aimer trop, ni trop peu sa patrie ; l'un serait sacrilège, et l'autre idolâtrie.
Plus d'un couple aimable a ses agaceries, ses refus irritants et ses coquetteries.
Le bonheur le plus doux est celui qu'on partage.
Heureux ou malheureux, l'homme a besoin d'autrui ; il ne vit qu'à moitié s'il ne vit que pour lui.
Le rêve du méchant est son premier supplice.
Il faut un prix au juste, il faut un frein au crime.
À l'heureux, ses souvenirs ; au malheureux, ses pleurs.
Le sort fait les parents, le choix fait les amis.
J'ai tout vu, j'ai su tout, et j'ai tout oublié.
L'homme accablé, qu'un long ennui désole, ne voit ni les humains, ni rien qui le console.
Heureux qui, retiré, ne connaît point l'ennui ! l'homme n'y est jamais seul s'il se plaît avec lui.