Trop de jalousie éveille qui est endormi.
La jalousie rend féroce quand elle est impuissante.
La jalousie est dans l'instinct plus que dans la volonté.
La jalousie est l'amour-propre de la chair.
Rien n'enquiquine davantage une donzelle que lorsque vous lui faites une scène de jalousie mais, paradoxalement, rien ne la flatte mieux que ça.
La jalousie est à la source des plus ridicules sottises.
Une jalousie trop excessive est bien souvent la première cause d'une séparation.
La jalousie est le signe du manque de fatuité, du sens critique, de l'intelligence.
La jalousie, c'est la vision plus forte que la vue.
La jalousie est une faiblesse, quand ce n'est pas une sottise.
La jalousie est un sentiment que j'ignore. Je ne suis pas exclusif. Je pars du principe que la vie étant courte, il faut en profiter au maxi.
Les hommes, ils gaspillent une chiée de temps et d'énergie en jalousie. Ça permet aux malins de faire leur pelote. Et ce dans tous les domaines, et à la plus grande échelle.
En jalousie, il n'existe pas de femme bien élevée.
Les hommes supportent un temps, chez une femme très aimée, les convulsions de la jalousie.
La jalousie n'est qu'un affreux dépit de l'amour offensé ou qui croit l'être.
La jalousie est la passion la plus dangereuse, parce qu'elle est incurable.
Ce n'est pas de la mélancolie ni de la pensée, c'est du corps que vient la jalousie.
La venimeuse jalousie est un poison plus mortel que la morsure d'un chien enragé.
Que de pauvres insensés obéissent à la folle jalousie !
La sémiologie est sœur jumelle de la jalousie !
Tout ce qu'on a dit sur la jalousie ne signifie rien, c'est un sentiment qu'on ne peut ni expliquer ni raisonner.
La jalousie, comme le feu, peut raccourcir des cornes, mais elle les fait sentir mauvais.
La jalousie est une passion furieuse qui ne laisse ni repos ni tranquillité à ceux qui en sont possédés, et qui est la source du malheur d'au moins deux personnes. C'est le poison de l'amour, elle rend injuste, vindicatif et cruel.
La grande jalousie est l'agonie de l'amour.
Jamais la jalousie ne laisse l'entendement assez libre pour qu'il puisse juger les choses comme elles sont : la jalousie regarde toujours avec des lunettes d'approche, qui font les petites choses grandes, les nains des géants, et les soupçons des vérités.
Les jalousies à faux frappent sur un cœur de manière à le faire souffrir.
La jalousie est bien souvent le triste partage de ceux qui n'ont rien dont on puisse être jaloux. Incapable de tout mérite, l'envie ne peut le souffrir dans les autres ; et aussi aveugle qu'injuste dans ses jugements, plutôt que de le reconnaître et de lui attribuer ses heureux succès, elle en donnera tout l'honneur aux causes les plus pitoyables et les plus ridicules.
Rien ne donne plus de sottise apparente que la jalousie inavouée. Au lieu d'attaquer franchement l'adversaire, ce qui aurait du naturel et serait sans doute assez touchant, on en vient alors à critiquer avec aigreur des paroles inoffensives, des actions banales et l'on donne maladroitement un air d'insupportable mesquinerie à ce qui est en vérité un sentiment vif et légitime.
Par des ornements trop recherchés, on excite la jalousie des gens du peuple.
La jalousie étouffe souvent la tendresse du cœur quand elle vient à quelque excès. Mais quand elle est modérée, elle sert d'assaisonnement et de pointe aux désirs ; c'est comme un vent qui allume le feu qui ne brûle qu'à demi dans le cœur d'un amant.
Les femmes seraient plus en état que les hommes de bien juger les autres femmes, parce qu'elles n'ont pas les mêmes raisons d'aveuglement ; mais la jalousie dont on les soupçonne les unes contre les autres (et ce n'est pas sans fondement) rend leurs décisions presque aussi incertaines que celles des hommes.
La jalousie veut passer pour un excès d'amour, mais elle fait peur en disant qu'elle aime.
La jalousie possède l'étonnant pouvoir d'éclairer l'être unique d'intenses rayons et de maintenir les autres hommes dans une totale obscurité.
Il y a deux sortes de jalousies : l'une est délicate, et on ne l'a que parce qu'on ne s'estime pas assez soi-même ; l'autre est grossière, et on ne l'a que parce qu'on n'estime pas assez l'objet qu'on aime : cette jalousie est une injure, et l'autre une preuve d'attachement.
La prudence la plus consommée n'aboutit le plus souvent qu'à tenir en éveil la jalousie qu'elle espère endormir.
La finesse de perception de la jalousie ne peut être égalée que par le prodige de ses aveuglements.
Tout ce qu'il y a de délicat et de touchant dans le principe de la jalousie disparaît dans ses conséquences.
La confusion des sentiments, l'incohérence des idées, les troubles de la volonté, font de la jalousie la seule passion qui paralyse nos forces en les divisant ; ce sont des troupes indisciplinées qui, ne pouvant vaincre l'ennemi, se vengent en ravageant le pays qu'elles sont appelées à défendre.
L'instinct de jalousie qui veut tout se rebelle souvent de devoir partager.
La malveillance, la jalousie, les secrètes rancunes se cachent sous la rondeur souriante.
L'amour féminin est d'une jalousie féroce, et la jalousie est souvent injuste et querelleuse.
Quand la jalousie se mêle à la rancune ou à l'irritation, elle est capable de tout.
Tuer l'animosité, la sottise et la jalousie est impossible, autant vaut ne pas dégainer que de se lancer dans une querelle sans terme.
Le secret d'obtenir au moins une partie de la liberté d'un être, c'est de la lui laisser tout entière. La liberté veut être aliénée librement. La jalousie qui exige tout, n'obtient rien. La plus absurde des tyrannies est celle de vouloir se faire aimer par devoir, car tout despotisme enfante la liberté. Avis aux despotes en amour !
Il y a deux sortes de jalousies : l'une, grossière, qui tourmente l'objet aimé, de ses défiances perpétuelles, et l'autre, délicate, qui est une défiance de soi-même et ne fait souffrir que le jaloux.
La jalousie est le poison du cœur?