Les citations célèbres de Jean-François Marmontel.
2 - Les pensées et citations célèbres de Jean-François Marmontel :
Autant je plains l'homme dépourvu de talents, autant je méprise celui qui en fait un mauvais usage.
Une leçon est quelque fois d'autant meilleure qu'elle est plus amère.
Le mauvais exemple nuit autant à la santé de l'âme que l'air contagieux à la santé du corps.
Ayons peu d'amis, mais qu'ils soient bons et sûrs.
L'esprit n'a jamais produit que de jolies choses, tout ce qui est véritablement beau vient de l'âme.
La vérité, nonobstant le préjugé, l'erreur et le mensonge se fait jour et perce à la fin.
Une parole donnée est un lien plus fort que ne seraient des chaînes.
La vengeance est insensée ; au malheur elle joint le crime, et ne soulage que les méchants.
À son sort pour jamais mon sort est attaché.
La louange la plus flatteuse pour une jolie femme, c'est le mal qu'on lui dit de ses rivales.
Il faut se donner, ou se vendre ; il n'y a point de milieu. L'un est un acte de liberté, l'autre un acte de servitude : c'est à vous de choisir celui qui vous convient.
Le propre des mauvais gouvernements est d'humilier ceux qui les servent.
Rancune est populaire, mais rancœur serait noble et plus fort que ressentiment.
Toute excuse avilit la majorité suprême ; un roi n'a point de juge : il répond de lui-même.
La nature a ses droits sur un cœur vertueux.
Les bienfaits d'un tyran ne font que des ingrats.
La justice l'emporte, et le crime lui cède.
La grandeur est dans l'âme, ainsi que la bassesse.
Sans laisser éclater ni plainte ni regret, quelquefois j'ai pleuré, mais toujours en secret.
L'orgueil est facile à blesser ; à la timide plainte il faut vous abaisser.
Quand l'âge vient, l'amour nous laisse : c'est une loi qu'il faut subir. La jeunesse aime la jeunesse, comme la rose le zéphir.
Ce n'est pas assez de plaire, il faut encore savoir aimer, et n'aimer ni trop, ni trop peu.
Un poète est éloquent, lorsque dans ses écrits, c'est le coeur qui pense et qui s'exprime.
C'est un état bien pénible que celui d'un jeune cœur, un cœur timide et sensible que fait taire la pudeur.
Aimer n'est pas un projet ; c'est l'instant qui nous éclaire.
Le grand ennemi de la paix entre les hommes, c'est l'amour-propre.
L'homme faux est comme le chat dont la griffe se fait sentir alors même qu'il caresse.
On perd souvent sa réputation pour avoir mal choisi ses amis.
La plus grande des bassesses est d'insulter les plus malheureux.
Mieux vaut perdre sa fortune que de perdre son honneur.
Abandonner son meilleur ami dans le malheur est une lâcheté, et la plus grande des bassesses.
L'homme en qui l'amour-propre domine, ne voit que lui seul au monde ; tellement que, tout ce qui n'est pas lui, n'est rien pour lui, ou n'est fait que pour lui.
L'homme vain méprise les talents qu'il n'a pas, tellement que s'il n'en a aucun, il les méprise tous.
L'espérance, c'est un bien, en attendant mieux.
Le grand art d'être utile aux hommes, c'est de tourner les plaisirs au profit des mœurs.
Sous le règne du crime, la place de l'honneur est dans l'obscurité.
L'art de commander demande un long usage.
Le bonheur des ingrats enhardit leur audace.
Le premier ennemi d'un héros, c'est lui-même.
Du commerce des cœurs les esprits s'enrichissent.
Il est des douleurs plus attachantes que le plaisir même.
Nous naissons différents : soyons ce que nous sommes.
Si la paresse dans la jeunesse est douce, les conséquences dans la vieillesse en sont cruelles.
Gagnons l'estime des gens de bien, quant à l'opinion de la multitude, ménageons-la sans la flatter.
On est bien près d'être vicieux, lorsqu'on est faible.
La gloire fut toujours, malgré l'envie, la compagne de la vertu.
Il vaut mieux pardonner un tort apparent et même réel que de s'exposer à être ingrat.
L'homme est placé libre entre le vice et la vertu.
Le génie et la vertu marchent à travers les obstacles, rien ne les arrête.
On n'est jamais mieux qu'au sein de sa famille.