Ma bouche ne dit rien que mon cœur n'autorise.
Un cœur qui n'est point faux doit aimer ses amis avec tous leurs défauts.
La garde d'une fille est un trop lourd fardeau.
Au pouvoir de l'amour c'est en vain qu'on résiste.
Du moment qu'on hérite, on est sûr d'être aimé.
C'est mourir tous les jours que de vivre sans vin.
Qu'un joueur est heureux ! sa poche est un trésor ; sous ses heureuses mains le cuivre devient or.
L'or est comme une femme, on n'y saurait toucher, que le cœur par amour, ne s'y laisse attacher.
C'est posséder les biens que savoir s'en passer.
Moins on a de richesse, et moins on a de peine.
Nos deux cœurs seront toujours fidèles, nous vivrons comme deux tourterelles !
On s'aime pour s'aimer tout autant que l'on peut, le mariage suit et vient après s'il veut.
Quiconque a joué, toujours joue et jouera.
Vos rires ne sont point de mon goût, et vos airs insolents ne plaisent point du tout !
De cent jolis combats je me suis démêlé, j'ai la botte trompeuse et le jeu très brouillé.
Que votre cœur pour moi se laisse un peu toucher !
L'amour est un enfant qui badine avec les belles.
Dans les temps difficiles, il faut un peu s'aider.
Que l'esprit d'une fille est changeant et bizarre !
De mon amour quand je vous fais un aveu, il est trop vrai que je suis tout en feu.
Rien n'est plus à craindre dans la vie qu'un époux qui du jeu ressent la tyrannie.
S'il est quelque joueur qui vive de son gain, on en voit tous les jours mille mourir de faim.
On soupçonne aisément.
Quand la raison agit, l'amour a le dessous.
Mon cœur ne peut souffrir d'une lâche trahison.
Que servir un joueur est un maudit métier !
Une femme suffit, tenez-vous à la vôtre.
Maudit instrument qu'une langue femelle !
L'or est d'un grand secours pour acheter un cœur : Ce métal, en amour, est un grand séducteur.
Un homme qui se croit aimé de toutes les femmes en est aisément la dupe.
Quand l'amour veut parler, la raison doit se taire.