Les citations de Jean-Jacques Rousseau.

1 - Qui est Jean-Jacques Rousseau ?

Photo / portrait de Jean-Jacques Rousseau Biographie courte : Célèbre écrivain, musicien et philosophe de langue française né le 28 juin 1712 à Genève en Suisse, Jean-Jacques Rousseau est mort le 2 juillet 1778 à 66 ans à Ermenonville dans le département de l'Oise. Rousseau connaît un grand succès littéraire en 1761 avec le roman Julie ou la nouvelle Héloïse, un des plus gros tirages du XVIIIe siècle. Inhumé à l'île des Peupliers dans son parc à Ermenonville, ses cendres sont transférées depuis le 11 octobre 1794 au Panthéon de Paris. Ses principales œuvres : Le Discours sur les sciences et les arts (1749), le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755), Julie ou la Nouvelle Héloïse (1761), Émile ou De l'éducation (1762), Du contrat social (1762), les Lettres écrites de la montagne (1764), Les confessions (1765-1770), Les rêveries du promeneur solitaire (1776-1778) et Émile et Sophie, ou les Solitaires — Publication posthume en 1781. (Jean-Jacques Rousseau sur Wikipédia)

2 - Les 142 pensées et citations de Jean-Jacques Rousseau :

Les coups que je reçois ont beau blesser ma personne, pas un n'arrive jusqu'à mon cœur.

Jean-Jacques Rousseau - Les confessions (1765-1770)

Qui voit faire un tort sans le dénoncer est plus coupable encore que celui qui l'a commis.

Jean-Jacques Rousseau - Julie ou la nouvelle Héloïse (1761)

Les pays où les supplices sont le plus terribles sont aussi ceux où ils sont le plus fréquents ; de sorte que la cruauté des peines ne marque guère que la multitude des infracteurs, et qu'en punissant tout avec la même sévérité l'on force les coupables de commettre des crimes pour échapper à la punition de leurs fautes.

Jean-Jacques Rousseau - Le discours sur l'économie politique (1755)

Tout ce qu'on dit ne signifie rien si l'on n'a préparé le moment de le dire. Avant de semer il faut labourer la terre : la semence de la vertu lève difficilement, il faut de longs apprêts pour lui faire prendre racine.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

La terre ouvre son sein fertile et prodigue ses trésors aux heureux peuples qui la cultivent. Elle semble sourire et s'animer au doux spectacle de la liberté ; elle aime à nourrir des hommes. Au contraire, les tristes masures, la bruyère et les ronces qui couvrent une terre à demi déserte annoncent de loin qu'un maître absent y domine, et qu'elle donne à regret à des gens quelques maigres productions dont ils ne profitent pas.

Jean-Jacques Rousseau - Julie ou la nouvelle Héloïse (1761)

C'est en vain qu'on cherche au loin son bonheur quand on néglige de le cultiver en soi-même, car il a beau venir du dehors, il ne peut se rendre sensible qu'autant qu'il trouve au-dedans une âme propre à le goûter.

Jean-Jacques Rousseau - Le bonheur du sage (1758)

Cent fois le jour, quand je suis seule, un tressaillement me saisit comme si je te sentais près de moi. Je m'imagine que tu tiens mon portrait, et je suis si folle que je crois sentir l'impression des caresses que tu lui fais et des baisers que tu lui donnes ; ma bouche croit les recevoir ; mon tendre cœur croit les goûter.

Jean-Jacques Rousseau - Julie ou la nouvelle Héloïse (1761)

Je ne suis jamais moins seul que quand je suis seul, disait un ancien. Moi, je ne suis seul que dans la foule, où je ne puis être ni à toi ni aux autres.

Jean-Jacques Rousseau - Julie ou la nouvelle Héloïse (1761)

Un jugement incertain et un cœur facile à séduire rendent les hommes faibles et petits. Pour être grand, il ne faut que se rendre maître de soi. C'est au-dedans de nous-mêmes que sont nos plus redoutables ennemis.

Jean-Jacques Rousseau - Le discours sur la vertu du héros (1751)

Un honnête homme n'aura jamais de meilleur ami que sa femme.

Jean-Jacques Rousseau - Julie ou La nouvelle Héloïse (1761)

L'apparente facilité d'apprendre est cause de la perte des enfants. On ne voit pas que cette facilité même est la preuve qu'ils n'apprennent rien. Leur cerveau lisse et poli rend comme un miroir les objets qu'on lui présente ; mais rien ne reste, rien ne pénètre. L'enfant retient les mots, les idées se réfléchissent : ceux qui l'écoutent les entendent, lui seul ne les entend point.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Si l'amour est le plus délicieux sentiment qui puisse entrer dans le cœur humain, tout ce qui le prolonge et le fixe, même au prix de mille douleurs, est encore un bien.

Jean-Jacques Rousseau - Julie ou La nouvelle Héloïse (1761)

Qu'est-ce qui rend les amitiés si tièdes et si peu durables entre les femmes ? Ce sont les intérêts de l'amour, c'est la jalousie des conquêtes.

Jean-Jacques Rousseau - Julie ou La nouvelle Héloïse (1761)

La conscience est le plus éclairé des philosophes : on n'a pas besoin de savoir les offices de Cicéron pour être homme de bien ; et la femme du monde la plus honnête sait peut-être le moins ce que c'est que l'honnêteté.

Jean-Jacques Rousseau - Esprit, maximes et principes (1764)

À certain âge, tous les hommes sont à peu près le même homme, toutes les femmes la même femme ; toutes ces poupées sortent de chez la même marchande de modes, et il n'y a guère d'autre choix à faire que ce qui tombe le plus commodément sous la main.

Jean-Jacques Rousseau - Julie ou La nouvelle Héloïse (1761)

La vie est un bien qu'on ne reçoit qu'à la charge de la transmettre ; quiconque eût un père est obligé de le devenir. Il est difficile que le célibat, si contraire à la nature, n'amène pas quelque désordre public ou caché. Comment pouvoir échapper toujours à l'ennemi qu'on porte sans cesse avec soi ?

Jean-Jacques Rousseau - Julie ou La nouvelle Héloïse (1761)

Il y a des occasions où un fils qui manque de respect à son père, peut en quelque sorte, être excusé ; mais si, dans quelque occasion que ce fût, un enfant était assez dénaturé pour manquer à sa mère, à celle qui l'a porté dans son sein, qui l'a nourri de son lait, qui, durant des années, s'est oubliée pour ne s'occuper que de lui, on devrait se hâter d'étouffer ce misérable, comme un monstre indigne de voir le jour.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

La véritable politesse consiste à marquer de la bienveillance aux hommes.

Jean-Jacques Rousseau - Les maximes et réflexions (1749-1832)

La force de l'âme éclaire l'esprit, étend le génie, et donne de l'énergie.

Jean-Jacques Rousseau - Esprit, maximes et principes (1764)

Un riche, un grand n'a de véritable ami que celui qui n'est pas la dupe des apparences, et qui le plaint plus qu'il ne l'envie, malgré sa prospérité.

Jean-Jacques Rousseau - Les pensées d'un esprit droit (1826)

Nul honnête homme ne peut jamais se vanter d'avoir du loisir tant qu'il y aura du bien à faire, une patrie à servir, des malheureux à soulager.

Jean-Jacques Rousseau - Les pensées d'un esprit droit (1826)

Un excès de délicatesse n'offense que les cœurs qui en manquent.

Jean-Jacques Rousseau - Les pensées d'un esprit droit (1826)

Trop souvent la raison nous trompe, mais la conscience ne nous trompe jamais ; elle est le vrai guide de l'homme ; elle est à l'âme ce que l'instinct est au corps.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

La paix de l'âme consiste dans le mépris de tout ce qui peut la troubler.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Plus le corps est faible, plus il commande ; plus il est fort, plus il obéit. Toutes les passions sensuelles logent dans des corps efféminés ; ils s'en irritent d'autant plus qu'ils peuvent moins les satisfaire.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Le faste n'excite tout au plus qu'une admiration froide et stérile, il ne charme jamais.

Jean-Jacques Rousseau - Les pensées d'un esprit droit (1826)

À moins qu'un homme ne soit un monstre, la douceur d'une femme le ramène, et triomphe de lui tôt ou tard.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Le bonheur n'est pas une chimère, lorsqu'on le cherche dans son propre intérieur, et non hors de soi. Il faut, pour le trouver, n'avoir aucun reproche à se faire, et voir les défauts et les vice des hommes, sans leur en vouloir plus de mal.

Jean-Jacques Rousseau - Les pensées d'un esprit droit (1826)

Jeune instituteur, je vous prêche un art difficile, c'est de gouverner sans préceptes, et de tout faire en ne faisant rien. Cet art, j'en conviens, n'est pas de votre âge ; il n'est pas propre à faire briller d'abord vos talents, ni à vous faire valoir auprès des pères ; mais c'est le seul propre à réussir. Vous ne parviendrez jamais à faire des sages, si vous ne faites d'abord des polissons.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Quand le bien surpasse le mal, la chose doit être admise malgré ses inconvénients ; quand le mal surpasse le bien, il la faut rejeter même avec ses avantages.

Jean-Jacques Rousseau - Lettre à Jean le Rond D'Alembert (1768)

Tel croit être un bon père de famille, et n'est qu'un vigilant économe.

Jean-Jacques Rousseau - Julie ou la nouvelle Héloïse (1761)

Le tyran est celui qui s'ingère contre les lois à gouverner selon les lois.

Jean-Jacques Rousseau - Du contrat social (1762)

Il n'y a rien de plus incommode que le faste.

Jean-Jacques Rousseau - Julie ou la nouvelle Héloïse (1761)

L'adversité sans doute est un grand maître, mais ce maître fait payer cher ses leçons.

Jean-Jacques Rousseau - Les rêveries du promeneur solitaire (1777)

Je ne connais point d'autre bonheur que de vivre indépendant avec ceux qu'on aime.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Il y a deux sortes de jalousies : l'une est délicate, et on ne l'a que parce qu'on ne s'estime pas assez soi-même ; l'autre est grossière, et on ne l'a que parce qu'on n'estime pas assez l'objet qu'on aime : cette jalousie est une injure, et l'autre une preuve d'attachement.

Jean-Jacques Rousseau - Les pensées d'un esprit droit (1826)

Quand on est déterminé à rompre avec une personne qu'on a aimée, il ne faut point réfléchir ni sur sa résolution, ni sur les motifs qui engagent à la prendre : il faut s'occuper de toute autre chose que de ce qui a rapport à l'objet aimé. Cette division affaiblira la passion et donnera du courage et des forces pour la vaincre entièrement et sans retour. On n'est radicalement guéri que quand on ne désire et qu'on ne craint plus rien à cet égard.

Jean-Jacques Rousseau - Les pensées d'un esprit droit (1826)

L'amitié est le trésor le plus précieux et le plus rare de la vie. Un véritable ami partage mes plaisirs et mes peines ; il tolère mes défauts, et n'a point de lâche complaisance pour eux. Il ne me fait point de protestations continuelles de zèle, mais il me marque, dans toutes ses actions, un tendre et sincère attachement. C'est mon intérêt qu'il désire, et qu'il cherche préférablement au sien.

Jean-Jacques Rousseau - Les pensées d'un esprit droit (1826)

Ô quel bien fait nécessairement à ses semblables, celui d'entre eux qui ne leur fait jamais de mal ! De quelle intrépidité d'âme, de quelle vigueur de caractère il a besoin pour cela ! Ce n'est pas en raisonnant sur cette maxime, c'est en tâchant de la pratiquer, qu'on sent combien il est grand et pénible d'y réussir.

Jean-Jacques Rousseau - Les pensées d'un esprit droit (1826)

Plus on a de sentiments, plus on s'aperçoit qu'on n'en trouve que très rarement ailleurs. La comparaison qu'on fait de soi aux autres est un amour-propre raisonnable et nécessaire, qui dédommage du peu de retour qu'on éprouve dans l'amitié; et c'est une espèce de consolation, lorsqu'on est affligé, de ne trouver que de l'indifférence de la part de ceux sur le cœur de qui on avait des droits bien fondés.

Jean-Jacques Rousseau - Les pensées d'un esprit droit (1826)

La loi qui sert de sauvegarde à la tyrannie est plus funeste que la tyrannie elle-même.

Jean-Jacques Rousseau - Lettre écrite de la montagne (1764)

Le remords s'endort durant un destin prospère, et s'aigrit dans l'adversité.

Jean-Jacques Rousseau - Les confessions (1765-1770)

Un amour affamé ne se nourrit point de sermons.

Jean-Jacques Rousseau - Julie ou La nouvelle Héloïse (1761)

Ne faites pas seulement l'aumône, faites la charité ; les œuvres de miséricorde soulagent plus de maux que l'argent.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Qui de vous n'a pas regretté cet âge où le rire est toujours sur les lèvres.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Tous les sentiments que nous dominons sont légitimes, tous ceux qui nous dominent sont criminels.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

C'est à la coupelle de l'adversité que la plupart des amitiés s'en vont en fumée.

Jean-Jacques Rousseau - Lettre à M. Vernes, le 24 février 1765.

Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Le plus malheureux effet de la politesse d'usage est d'enseigner l'art de se passer des vertus qu'elle imite.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Les observations fines sont la science des femmes.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

L'enfance est le sommeil de la raison.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Si l'on pouvait prolonger le bonheur de l'amour dans le mariage, on aurait le paradis sur la terre.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Les égards sont l'effet de la justice, et les attentions de la reconnaissance et de l'amitié.

Jean-Jacques Rousseau - Les pensées d'un esprit droit (1826)

La seule punition de s'être aimés est l'obligation de s'aimer à jamais.

Jean-Jacques Rousseau - Julie ou la nouvelle Héloïse (1761)

La véritable politesse consiste à marquer de la bienveillance aux hommes, elle se montre sans peine quand on en a. C'est pour celui qui n'en a pas qu'on est forcé de réduire en art ses apparences. Qu'on nous inspire dans l'éducation l'humanité et la bienfaisance, nous aurons de la politesse ou nous n'en aurons pas besoin.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

L'homme bon tire le bien qu'il fait de son cœur, et non de sa bourse. Il donne aux malheureux son temps, ses soins, ses affections, sa personne ; et, dans l'estimation de ses bienfaits, à peine ose-t-il compter pour quelque chose l'argent qu'il répand sur les indigents.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Employons à nous rendre bons et heureux le temps que perdent les philosophes à chercher comment on doit l'être, et proposons-nous de grands exemples à imiter, plutôt que de vains systèmes à suivre.

Jean-Jacques Rousseau - Julie ou la nouvelle Héloïse (1761)

Une des erreurs de notre âme, est d'employer la raison trop nue, comme si les hommes n'étaient qu'esprit. En négligeant la langue des signes qui parlent à l'imagination, l'on a perdu le plus énergique des langages.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Dites ce qui est vrai, faites ce qui est bien. Ce qui importe à l'homme, est de remplir ses devoirs sur la terre. C'est en s'oubliant qu'on travaille pour soi.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Quiconque raille un homme qu'il dit aimer, est assurément un effronté menteur.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Si vous voulez corriger quelqu'un d'un défaut, ne l'en raillez jamais, vous le révolterez au lieu de l'instruire. La leçon ne profite pas quand on méprise celui qui la donne.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Pour faire écouter ce qu'on dit, il faut se mettre à la place de ceux à qui l'on parle ; il faut être homme pour savoir parler au cœur humain.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Ô parents ! l'exemple ! l'exemple ! sans cela on ne réussit à rien auprès des enfants.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Apprenez-moi à quel crime s'arrête celui qui n'a de lois que les vœux de son cœur, et ne sait résister à rien de ce qu'il désire. Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat. La force est la base de toute vertu. La vertu n'appartient qu'à un être sensible par sa nature, et fort par sa volonté. C'est en cela que consiste le mérite de l'homme juste.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Le désordre et la fantaisie n'ont point de bornes, et font plus de pauvres que les vrais besoins.

Jean-Jacques Rousseau - Julie ou la nouvelle Héloïse (1761)

La vanité de l'homme est la source de ses plus grandes peines. Il n'y a personne de si parfait, de si fêté, à qui elle ne donne encore plus de chagrin que de plaisir, et si jamais la vanité fit quelque heureux sur la terre, à coup sûr cet heureux-là n'était qu'un sot.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Jamais les cœurs sensibles n'aimeront les plaisirs bruyants, vain et stérile bonheur des gens qui ne sentent rien, et qui croient qu'étourdir sa vie c'est en jouir.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Si nous nous contentions d'être ce que nous sommes, nous n'aurions point à déplorer notre sort, mais pour chercher un bien-être imaginaire, nous nous donnons mille maux réels. Qui ne sait pas supporter un peu de souffrance, doit s'attendre à beaucoup souffrir.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

Les illusions de l'orgueil sont la source de nos plus grands maux, mais la contemplation de la misère humaine rend le sage toujours modéré.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)

La condition naturelle de l'homme est de cultiver la terre, de vivre de ses fruits.

Jean-Jacques Rousseau - Émile, ou De l'éducation (1762)
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