La vie est bien dure quand nous sommes traités exactement selon ce que nous méritons.
On ne se dégoûte de la vie que lorsqu'on n'a pas le goût du travail.
L'impuissance à aimer la vie n'est en somme que l'impuissance à aimer le devoir.
Ce sont les bons maîtres qui font les bons serviteurs.
La vie des enfants et des jeunes gens dans la famille doit être l'apprentissage de la vie qu'ils mèneront un jour dans la société. Elle doit être simple, frugale, laborieuse et vigoureuse, afin qu'ils deviennent forts, robustes, courageux, capables de supporter les biens et les maux de la vie entière par la grandeur d'âme et la fermeté de caractère.
L'amour éclairé d'une mère est et sera toujours le meilleur principe formateur de l'enfance, de l'adolescence et de la jeunesse ! Si cet amour pur et primitif manque au jeune homme, son éducation sera manquée.
Une des lois essentielles de l'éducation, c'est de ne pas vouloir trop tôt des hommes : il faut donner aux enfants tous les développements de l'enfance, et aux adolescents tous les développements de l'adolescence, pour qu'ils parviennent à toute la force de la jeunesse.
La mère, dans sa perfection, est le véritable modèle, l'image vivante de l'éducation : la parfaite éducation, dans l'essence de sa nature, dans son idée la plus simple et la plus complète, doit être l'image de la mère de famille.
Tous les hommes sont hommes, mais ils ne se ressemblent pas ! Comme la beauté, la grandeur et la majesté de la Nature consistent dans la diversité des êtres, la beauté, la grandeur et la majesté du genre humain, consistent dans la diversité des caractères des hommes.
L'homme et la femme, ces deux êtres sensibles et intelligents, les plus parfaites de toutes les créatures, et les seules distinguées par la parole et la raison, doivent être formés l'un pour l'autre et l'un par l'autre.
L'éducation, considérée dans son principe le plus simple et le plus naturel, dans son esprit le plus universel , est l'art de développer et de perfectionner les êtres organisés et intelligents, selon les lois connues de la Nature et de la raison.
Formes-toi toi-même : donne à ton corps et à ton âme, à ton cœur et à ton esprit toute la force, toute la grandeur et toute la perfection dont ils sont susceptibles par leur nature. Formes-toi pour toi-même, pour ta patrie, pour l'humanité dont tu fais partie ; en un mot, formes-toi pour le bien.
L'art d'être heureux consiste à savoir être en harmonie avec soi-même, avec ses semblables.
L'amour de la nature est le principe des mœurs pures.
Le grand art d'élever les enfants est de les rendre heureux, joyeux et contents d'eux-mêmes.
La bonne éducation des parents fait presque toujours la bonne éducation des enfants.
L'homme, en tout temps et en tous lieux, doit à son père et à sa mère le culte d'amour.
L'idée du bien donne à l'enfant l'idée du beau et du bon ; l'idée du beau et du bon, lui donne l'idée de l'honnête et de l'utile ; et ces idées primitives lui donnent nécessairement l'idée du vrai et du juste.
Former une belle famille par la bonne éducation des enfants, c'est remplir la plus noble et la plus honorable de toutes les fonctions.
Le bonheur d'une famille dépend toujours de la bonne éducation des enfants.
L'amour pur et simple, tel qu'il est dans les cœurs innocents, est la source des perfections humaines.
Qu'une famille riche, qui a de l'éducation, en donne à une famille pauvre qui en manque.
L'amour est le principe de l'éducation des êtres sensibles et intelligents.
Le bon père, la bonne mère sont les vrais modèles, les images vivantes de l'éducation.
L'amour, la tendresse, l'estime ; voilà ce qui forme les liens durables de l'union conjugale.