Les citations de Lazare Wogue.
1 - Qui est Lazare Wogue ?
Biographie courte : Grand rabbin de France né le 22 juillet 1817 à Fontainebleau, Lazare Wogue, dit le grand rabbin Éléazar, est décédé le 14 avril 1897 à Paris à 79 ans. Importante figure du judaïsme français et chevalier de la Légion d'Honneur, il est nommé professeur à l'École centrale rabbinique de Paris en 1859. Traducteur et commentateur du Pentateuque (1860-1869), Lazare Wogue, de 1879 à 1895, est rédacteur en chef de l'hebdomadaire L'Univers Israélite. Parmi ses ouvrages nous citerons : Le guide du croyant israélite (1857), La vérité israélite (1862), Les miracles selon le Judaïsme (1869), Histoire de la Bible et de l'Exégèse biblique jusqu'à nos jours (1881). Wogue a revu et complété le Dictionnaire universel français-hébreu de Hallaenderski (1884) ; il a traduit de l'hébreu La Bible, le Talmud et l'Evangile du rabbin Elie Soloweyczyk (1875) ; de l'allemand, l'Histoire des Juifs du théologien et historien Heinrich Graetz, né Tzvi Hirsch Graetz (1882). (Lazare Wogue sur Wikipédia)
2 - Ce dictionnaire vous propose 30 citations et pensées de Lazare Wogue :
La mort est l'enfantement de la vie véritable, l'aurore du jour qui n'aura point de fin.
La vie terrestre, c'est le devoir ; la vie au paradis, c'est la récompense.
La vie est une énigme dont la mort donne le mot, mais ce mot-là, nul ne le connaît ici-bas.
Il ne faut jamais juger sur l'étiquette du sac. Le sac renferme peut-être d'assez bonnes choses pour se faire pardonner son étiquette.
Rien ne grandit vite comme une mauvaise pensée : c'est la boule de neige qui, de progrès en progrès, devient une irrésistible avalanche.
Chaque chef a, dans son siècle, autant d'autorité que Moïse, Aaron et Samuel dans le leur.
Jusqu'à l'heure de ta mort, défie-toi de toi même.
Ne prends jamais l'illusion de ton orgueil pour une vérité.
Le bon cœur fait la bonne œuvre.
La raison et la foi doivent se suppléer mutuellement, se prêter un fraternel appui, jamais se combattre.
La raison et la foi, toutes deux sont une lumière, toutes deux viennent de Dieu.
Qui a fait tout ce qu'il peut a fait tout ce qu'il doit.
La journée est courte, mais la tâche à accomplir est immense.
Dieu porte nos sentences, mais nos œuvres les dictent.
La vie n'est qu'un vain rêve qui s'efface, la mort est l'heure où tout commence.
La vie terrestre n'est qu'un jour, la mort n'est qu'un instant.
La sagesse est un arbre de vie pour qui l'embrasse.
L'heure de la mort, Dieu seul la connaît ; la reculer est impossible, l'avancer est un crime.
La mort nous relève de notre poste, mais nul n'a le droit de déserter le sien.
La vie est un combat dont nous devons sortir vainqueur, et pour cela il suffit de le vouloir.
Il faut vaincre nos mauvaises passions, et gouverner les bonnes.
Un miracle, foudroyant comme l'éclair, doit être rapide comme lui, et le secret de sa force est dans sa rareté même.
Désirer la mort avant l'heure, c'est maudire la vie.
La création est un miracle, et tout miracle est une création.
La mort n'est pas une souffrance, c'est une loi : tout ce qui commence doit finir.
Ce qui est absurde n'est pas israélite.
L'existence est un bienfait prêté par Dieu afin qu'on puisse mériter par nos œuvres la félicité promise.
Le but c'est la vie future, la vie présente n'est qu'un moyen, la mort est la transition de l'une à l'autre.
La foi est, autant que la science, un besoin pour l'âme humaine. Il n'y a point de religion positive sans miracles, et le miracle est, par son essence même, un défi ou un démenti à la science.
La mort n'est pas un malheur, c'est un des accidents de la vie.