Il est plus sage de fuir les tentations que de les braver avec la résolution de les vaincre.
La médisance n'est qu'une étape sur le chemin de la vie qui conduit à la calomnie.
Les cœurs généreux sont gênés principalement par la crainte de gêner.
Le dévouement et la générosité décuplent les forces, exaltent le courage, et peuvent seuls nous aider à surmonter les obstacles, à vaincre les difficultés, à lutter contre les tristesses et les amertumes de l'existence.
Le temps est trop précieux pour être dépensé en visites inutiles.
Le plus grand défaut de l'ignorance, c'est le pédantisme.
Le bonheur est en nous, il dépend de notre caractère, de notre éducation, de notre force morale.
La nature a créé les femmes pour le dévouement et le sacrifice.
La vanité conduit à la jalousie.
Un bon père a toujours sous les yeux ses enfants.
L'esprit est moins clairvoyant que le cœur, voilà pourquoi il y a tant d'égoïstes en ce monde !
Avec le goût de la lecture, on évite le tourment incessant des esprits inoccupés qui se dévorent eux-mêmes.
Le pédantisme s'allie toujours à une instruction très superficielle ; l'homme instruit ne sera jamais un pédant.
On ne doit jamais faire usage d'un terme quelconque sans être instruit de sa véritable signification.
Faute d'instruction, nos défauts deviennent des vices.
Quand on aime les livres pour eux-mêmes, on les choisit soi-même, et on les acquiert peu à peu.
On travaille chez soi pour soi en essayant d'éviter à autrui toute gêne et tout ennui.
La nature a mis dans le cœur des femmes un besoin insatiable d'affection et de dévouement.
Femme oisive, songeuse, mauvais coup qui se prépare.
Les jugements que l'on porte sont toujours sommaires, mieux vaut veiller sur ses moindres actions.
Méfiez-vous des gens qui vous accordent peu de temps, ils en ont souvent pour d'autres à revendre !
Si dévoués qu'ils puissent être, les soins des autres ne valent jamais ceux des personnes que nous aimons.
N'oubliez jamais que la vérité ne peut être que dans l'identité des paroles avec les actions.
Les actions seules peuvent nous éclairer sur le caractère.
Avant d'accorder votre amitié, comparez les actions aux paroles.
L'esprit est un ornement, non une base solide, et si le caractère n'est pas ferme et honorable, si le jugement n'est pas éclairé, tôt ou tard, vous serez délaissée par caprice ou par faiblesse. L'esprit, mon enfant, est aussi séduisant qu'insuffisant dans les relations sérieuses ; les paroles et les actions sont trop souvent en contradiction, et ceux qui ont une élocution facile sont facilement entraînés à abuser non seulement les autres, mais encore à s'abuser eux-mêmes sur leur véritable caractère.
Avant de vous lier sérieusement, il faut connaître, non l'esprit, mais le caractère des personnes.
On emporte avec soi les déceptions auxquelles on s'est exposé !
Un sentiment triste et amer flétrit le cœur.
Il n'est rien de plus pénible que d'être forcé de retirer la sympathie que l'on avait trop facilement accordée.
Les liaisons trop promptes entraînent des inconvénients sérieux !
À Paris, où la vie est si remplie, on n'a plus guère de place ni de temps pour les relations affectueuses.
Le plus grand bonheur en ce monde est d'aimer.
Un homme d'esprit, s'il n'a pas de bonté, peut ne pas avoir de tact.
La familiarité engendre le mépris.
De tact, les vaniteux en sont complètement dépourvus !
Il faut dans un ménage une dose invariable de patience, d'affection et de dévouement ; ce que l'un met en moins, il faut que l'autre le mette en plus.
La symétrie produit infailliblement l'ennui ; elle glace l'esprit et attriste les regards.
Le pédantisme est ridicule, mais quand il se révèle à propos de futilités, il devient grotesque.
La première éducation d'une femme est bien importante, sans doute, mais sa véritable éducation, celle qui influe en bien ou en mal sur son existence, c'est la deuxième, qui lui est donnée par son entourage, par son mari.
Le dévouement rapporte plus qu'il ne coûte, car les autres à leur tour, mus par l'émulation et la reconnaissance, sont toujours disposés à se dévouer à la personne qui s'est dévouée à eux.
Une personne d'intelligence bornée peut avoir du tact, un sot jamais !
Mieux vaut avancer à pas lents que d'être forcé de reculer violemment.
L'indifférence accepte les apparences sans examen, et se hâte de prononcer ses jugements.
Il faut se respecter soi-même pour être respecté des autres.
Une bibliothèque est le corollaire de nos idées et de nos sentiments.
Travaillez sans cesse, et lisez beaucoup, afin de pouvoir vous intéresser à tout.
C'est fort ennuyeux d'habiter un piédestal, de plus... c'est fort dangereux !
Jouissez pleinement du printemps de votre vie, et préservez soigneusement vos jours du trouble.
Le tact se trouve dans l'esprit quelquefois, mais plus souvent dans le cœur.
Mieux vaut une simplicité élégante à un luxe étriqué.
La vie réserve bien des chagrins, bien des déceptions cruelles.
Donnez votre avis comme votre, et non comme bon.
Souvenez-vous toujours que les petits sacrifices exigés, répétés, ébranlent les affections même les plus solides.
Le bonheur est, dit-on, une chimère, que l'on poursuit dans la jeunesse pour soi et dans la maturité de la vie pour ceux que l'on aime ; cela n'est vrai que lorsqu'il s'agit de ceux qui cherchent le bonheur là où il ne peut être.
La lecture permet d'échapper aux tristesse de la solitude.
Le pédant est celui qui a appris non les choses, mais les mots, et auquel l'apparence de l'instruction suffit.
La vanité a placé sur son entendement un bandeau qui ne s'écarte jamais, et elle marche en aveugle, heurtant les convenances, blessant tous ceux qu'elle rencontre, et faisant le vide autour d'elle par son outrecuidance et son aplomb ; ce que le monde pardonne le moins, c'est en effet l'amour-propre, qui prétend morigéner, redresser, éclairer les autres, et n'a point d'autre origine que l'admiration que l'on professe pour soi-même.
Les premiers pas que l'on fait dans le monde ont une influence décisive sur toute la vie.
Le pédantisme métamorphose un homme intelligent en un sot, insupportable par l'estime qu'il fait de lui-même.
Il n'y a de durable dans l'ordre des sentiments que ce qui est volontaire.