De l'influence des passions.
1 — Qui est Germaine de Staël ?
De l'influence des passions sur le bonheur des individus et des nations est un livre de
Germaine de Staël paru à Lausanne en 1796. Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, plus connue sous le nom de Madame de Staël, romancière, épistolière et philosophe française, fille de
Suzanne Curchod , aborde dans son ouvrage la nature des passions humaines, leur rôle dans la vie quotidienne et leur influence sur les décisions personnelles et politiques.
Les 23 pensées et citations de Madame de Staël :
Quelle époque ai-je choisi pour faire un traité sur le bonheur des individus et des nations ! Est-ce au milieu d'une crise dévorante qui atteint toutes les destinées, lorsque la foudre se précipite dans le fond des vallées, comme sur les lieux élevés ? Est-ce dans un temps où il suffit de vivre pour être entraîné par le mouvement universel, où jusqu'au sein même de la tombe le repos peut être troublé, les morts jugés de nouveau ? Oui, c'est dans ce siècle, c'est lorsque l'espoir ou le besoin du bonheur a soulevé la race humaine ; c'est dans ce siècle qu'on est conduit à réfléchir profondément sur la nature du bonheur individuel, sur sa route, sur ses bornes, sur les écueils qui séparent d'un tel but.
Germaine de Staël - L'influence des passions, introduction (1796) Une vie complète son être en l'unissant à l'être aimé qui lui est cher.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) On ne trouve de bon dans la vie que ce qui la fait oublier.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) L'amour pleure souvent ses propres sacrifices.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) La bonté existe en nous comme le principe de la vie, sans être l'effet de notre propre volonté ; elle semble un don du ciel comme toutes les facultés, elle agit sans se connaître, et ce n'est que par la comparaison qu'elle apprend sa propre valeur.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) L'homme bon est de tous les temps et de toutes les nations ; il n'est pas même dépendant du degré de civilisation du pays qui l'a vu naître : c'est la nature morale dans sa pureté, dans son essence ; c'est comme la beauté dans la jeunesse où tout est bien sans effort.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) La bienfaisance remplit le cœur, comme l'étude occupe l'esprit.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) La raison combat, avec désavantage contre les affections passionnées.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) Le plus difficile à supporter pour un joueur, ce n'est pas d'avoir perdu, mais de cesser de jouer.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) La vanité est l'ennemie de l'ambition ; elle aime à renverser ce qu'elle ne peut obtenir.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) La grâce, ce charme suprême de la beauté, ne se développe que dans le repos du naturel.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) On tire très souvent vanité des qualités qu'on n'a pas.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) Quand le succès vous élève plus haut, le revers vous fait tomber plus bas.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) L'amour est de toutes les passions la plus fatale au bonheur de l'homme.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) L'amour, qui n'est qu'un épisode dans la vie des hommes, est l'histoire entière de la vie des femmes.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) Le mal que l'envieux sait causer ne lui compose pas même un bonheur.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) Il faut aimer l'argent pour aimer le jeu.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) Craindre à l'avance le péril qui menace, c'est de la souffrance dans le calme.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) La bonté recueille toutes les véritables jouissances du sentiment, mais elle diffère de lui par cet éminent caractère où se retrouve toujours le secret du bonheur ou du malheur de l'homme : elle ne veut, elle n'attend rien des autres, et place sa félicité tout entière dans ce qu'elle éprouve. Elle ne se livre pas à un seul mouvement personnel, pas même au besoin d'inspirer un sentiment réciproque, et ne jouit que de ce qu'elle donne.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) La triste connaissance du cœur humain fait, dans le monde, de l'exercice de la bonté un plaisir plus vif ; on se sent plus nécessaire, en se voyant si peu de rivaux, et cette pensée anime à l'accomplissement d'une vertu à laquelle le malheur et le crime offrent tant de maux à réparer.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) La bonté ne demande pas un retour à ce qu'elle donne.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) La philosophie exige de la force dans le caractère, l'étude de la suite dans l'esprit.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796) Il n'y a point de souvenirs profonds, si l'on ne croit pas aux droits du passé sur l'avenir.
Germaine de Staël - L'influence des passions (1796)
3 — La liste des auteurs populaires :