Les citations de Louis Joseph Mabire.

1 - Qui est Louis Joseph Mabire ?

Photo de Louis Joseph Mabire Biographie courte : Lexicographe, imprimeur et écrivain français né le 11 avril 1789 à Angers dans le département de Maine-et-Loire, Louis Joseph Mabire est décédé le 18 décembre 1853, au 9 rue de La Sourdière, à Paris. Mabire est l'auteur du Dictionnaire de maximes, publié en 1830, qui contient ses pensées personnelles et qui renferme un grand nombre de maximes, de sentences, de pensées, de réflexions, de définitions, d'axiomes, d'apophthegmes, extraits d'auteurs choisis, français et étrangers, classés par ordre alphabétique.

2 - Ce dictionnaire vous propose 156 citations et pensées de Louis Joseph Mabire :

Les plus grands hommes ont leur côté faible, il ne faut les juger que par leurs qualités supérieures.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

L'emprunt est, après l'épuisement de tout ce qu'on possédait, le gouffre sans fond où on puise ce qu'on n'a pas.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

La première et la plus rare des qualités sociales est l'abnégation de soi-même.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Le défaut d'éducation et de sensibilité se reconnaît à l'oubli des convenances.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

N'allons pas emprunter à l'occasion une qualité qui nous manque, c'est un instrument dont nous jouerons toujours faux et gauchement. Soyons ce que nous sommes et soyons le bien.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

L'esprit fait tous les frais d'une pensée fine ; il s'unit à l'imagination dans une pensée ingénieuse, et le sentiment vient en aide à tous deux pour créer une pensée gracieuse.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

La susceptibilité, chez un particulier, n'est qu'un travers ; elle est un vice chez l'homme public qui doit s'estimer assez pour se croire au-dessus de l'épigramme et même de l'injure.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Une haute distinction qui trouve son cadre devient une dignité sociale.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Le cœur a sa paresse, on l'appelle indifférence.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Le fanatisme est l'enfant dénaturé de la religion, lorsqu'il s'arme pour la défendre, il cherche à la détruire.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire des proverbes chinois (1830)

Le crédit ne roule plus sur la probité, mais sur la réputation qu'on se fait d'être riche.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Nous laissons subjuguer notre cœur plus facilement que nos habitudes.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Depuis un siècle la France a essayé de tous les régimes et de tous les remèdes. Elle s'est soumise à tout, l'hygiène exceptée.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

N'attachez qu'une médiocre importance à ces esprits que vous entendez caractériser couramment d'une expression pittoresque : cette étiquette d'un mot couvre tout leur mérite.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Il est des amitiés qui ressemblent à des diamants qui brillent, mais qui n'ont aucune valeur.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Je permettrais volontiers à mes amis, ennemis et connaissances, de dire tout ce qu'ils pensent de moi, à la condition expresse qu'ils le diraient toujours avec esprit.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

La physionomie de l'expression livre presque toujours le secret de la naissance de la pensée. Si elle se dégage des profondeurs d'une méditation lente et prolongée, la pensée se montre pure, achevée, splendide comme un beau marbre, ou délicate comme un bronze charmant ; échappée å l'inspiration soudaine, elle frappera l'ail de l'intelligence comme l'éclair.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

La modestie fait si beau jeu à l'amour-propre qu'elle devrait lui inspirer autant de reconnaissance qu'elle doit lui inspirer d'étonnement.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Ne soyons jamais que nous, toujours nous, mais aussi perfectionnés que nous pouvons l'être.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

À vingt ans on ne compte pas les années ; à soixante on compte les jours.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

On admire l'homme dans ses pensées ; on le méprise dans ses desseins et dans ses actions ; on le plaint dans ses remords. On ne le reconnaît plus, quand il se rappelle à lui-même, et qu'il se convertit.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Qui se repent de bonne foi est plus loin du mal que celui qui ne le connut jamais.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Il règne autour des supériorités un air vivifiant comme au sommet des montagnes.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

La vérité sort du frottement des opinions, comme l'étincelle du choc des corps électriques.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Il est naturel que le monde soit sans pitié pour le scandale, le scandale le trahit.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

L'étude de la civilité puérile et honnête peut faire un homme de bonne société, mais un homme de bonne compagnie est tout autre chose.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Tout ce qui entre dans un petit esprit en prend les dimensions.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

L'envieux se sent volé de tout et par tous, il souffre de ce qu'il n'a pas et hait qui le possède.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Les haines vigoureuses que vante le misanthrope sont précisément interdites aux âmes qui ont le droit de les ressentir.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

La haine qui nous poursuit froisse peut-être moins notre cœur que l'antipathie qui nous fuit.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Le dictionnaire dit que l'antipathie appartient au genre féminin.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Nous supportons beaucoup plus philosophiquement nos disgrâces en les voyant atteindre les objets de notre haine.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Les sentiments du bien et de la grandeur morale ne sont pas incompatibles, dans le cœur de l'homme, avec une répugnance instinctive à les voir applaudis chez un de ses semblables.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

La fausseté est plus occupée du besoin de se cacher que du besoin de tromper, chez elle le mensonge est un voile.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

De la terre au ciel se mesure la distance qui sépare la modestie de l'humilité.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Il en est de la réputation comme de l'esprit : plus on la cherche, moins on la trouve.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Le caprice est une fausse faim, que l'attente torture, et qu'une goutte d'eau apaise.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Le proverbe : Mal d'autrui n'est qu'un songe, n'est pas à l'usage de l'envie ; son propre bien ne lui suffit pas.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Les remords suppléent la justice.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

La haine serait souvent une simple justice si le cœur n'en faisait pas une passion.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

On réfléchit bien plus longtemps pour faire le bien que pour s'abandonner au mal.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

La simplicité est une grâce chez l'homme, et la perfection de toutes les grâces de la femme.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Un oisif est un eunuque du corps social.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

On a tant de peine à se faire à l'idée que les bonnes actions sont sans profit dans ce monde, que Dieu a dû nous rassurer, en nous promettant que ce serait lui, en définitive, qui réglerait nos comptes dans l'autre.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Si le hasard amène sur vos pas une de ces âmes à bonnes intentions intempestives et maladroites, saluez-le avec votre chapeau, et passez au plus vite votre chemin.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Le résultat le plus commun de l'expérience aboutit, non pas à nous corriger, mais a tirer le plus grand parti possible de nos qualités et à débarrasser nos défauts de ce qu'ils ont de plus choquant.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Faire aimer ses qualités en les rendant aimables est chose plus difficile pour certaines personnes que de faire maussadement leur salut.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

L'ignorant est son propre ennemi, il ne peut être l'ami des autres.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire des proverbes arabes (1830)

Poussées à l'excès, les qualités ne se distinguent des défauts que par leur moralité.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Un fat choisit un ami comme il choisit un costume. Il faut qu'il aille à la taille des prétentions qu'il a et à l'air de visage qu'il veut avoir.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Le temps fuit ; la conscience crie ; la mort menace ; le ciel sollicite ; l'enfer gronde ; et l'homme dort.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Il ânonne sa pensée dans une langue abondante, il se perd dans de fades histoires, il cite des mots sans sel, il endort son monde sur ce qui lui est indifférent, et le réveille au bruit de tout ce qui peut lui être le plus désagréable. Est-ce tout ? Il faut encore que, dans la chaleur d'une conversation pleine de vie, il vienne jeter le froid de ses banalités, et la glace. Voilà ce que fait l'ennuyeux, et voilà ce qui le fait.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Rien de plus dangereux que de prendre ses bons sentiments pour de bonnes pensées.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

On ne comprend la valeur de certaines qualités que lorsqu'on a vécu avec des personnes qui ne les avaient pas.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Les habitudes deviennent, avec le temps, de véritables incrustations chez l'homme.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Les défauts se détachent sur le fond uni de la vertu, et se perdent dans le fond troublé du vice.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Les gens détestables sont ceux que nous détestons.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Que de déceptions le cœur s'épargnerait s'il ne demandait à chacun que ce qu'il peut donner ! mais sa dernière préoccupation est de s'assurer de la solvabilité de ses débiteurs.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire des proverbes arabes (1830)

Les fautes de nos amis affligent autant notre amour-propre que notre cœur.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Il faut gouverner ses qualités presque aussi attentivement que ses défauts.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

L'envieux mourant éteindrait volontiers le soleil afin que personne n'en jouisse après lui.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Le respect humain blanchit les dehors de la conscience sans relever ses ruines intérieures.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

La conscience n'a pas d'amie plus sûre et de plus dangereuse ennemie que l'habitude.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Celui qui de gaieté de cœur va au-devant de la tentation, s'est d'avance arrangé à l'amiable avec l'idée de faillir.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Hélas ! ce n'est pas trop de notre plus grande force pour tenir tête à notre plus petite faiblesse.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Le peuple a perdu les croyances qu'il avait et n'a pas acquis les connaissances qu'il n'a jamais eues ; le peuple a, pour exercer sa souveraineté, ignorance et ses passions.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

En amour, l'esprit est l'ennemi du cœur ; quand celui-ci parle, l'autre n'est plus qu'un sot.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

On n'est pas plus maître de toujours aimer qu'on ne l'a été de ne pas aimer.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

Ne me parlez pas de ces esprits emmagasinés goutte à goutte dans une citerne : la citerne est large, profonde, remplie jusqu'à la voûte ; mais il faut y puiser à grands renforts de bras, et la disette seule fait apprécier son mérite. Ah ! que j'aime mieux ces esprits de source, toujours renouvelés, frais, limpides, qui suivent leur pente naturelle et réfléchissent dans leurs mille détours tous les accidents du ciel et de la terre ! Ils ont la vie et la portent partout où ils passent.

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)

La vérité la plus difficile à reconnaître est celle qui se cache dans l'erreur : qui s'avise d'aller chercher un proscrit chez son ennemi déclaré ?

Louis Joseph Mabire - Le dictionnaire de maximes (1830)
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