Les citations de Louise Colet.
1 — Qui est Louise Colet ?
Biographie courte : Salonnière, éditrice, poétesse, écrivaine et femme de lettres française née le 15 septembre 1810 à Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône, Louise Colet, née Louise Révoil de Servannes, est décédée le 8 mars 1876 à Paris à l'âge de 65 ans. Dans les années 1840 et 1857, ses œuvres sont plusieurs fois couronnées par des prix littéraires prestigieux, notamment 4 fois le Prix de l'Académie française, et le Prix Lambert en 1857. (
Source : Wikipédia )
2 — Les 41 pensées et citations de Louise Colet :
La médecine est un palliatif pour la santé perdue. Tout médecin sérieux vous dira : Commencez par ne pas miner votre corps, car je ne puis pas grand-chose sur un organisme détruit.
Louise Colet - Les dévotes du grand monde (1873) La conviction n'existe plus aujourd'hui en morale, ni en politique ; personne ne sacrifie une passion à sa conscience, ni un intérêt à son opinion. La conscience est devenue une lumière brumeuse et vague, une étoile filante qui disparaît quand elle devrait luire pour nous éclairer et nous guider.
Louise Colet - Les dévotes du grand monde (1873) Que peut l'infaillibilité chimérique d'un homme contre l'infaillibilité évidente de la Vérité ? La Vérité poursuit sa route rayonnante à travers les déchirements et les douleurs suscités par ceux qui, ayant intérêt à la combattre, font monter la nuit autour d'elle.
Louise Colet - Les dévotes du grand monde (1873) Une fois que la vérité a pénétré dans une âme, elle en devient la maîtresse sacrée et le guide lumineux. Les ténèbres ont beau la circonvenir, la menacer et l'étreindre, l'âme est immuable ; elle oppose sa sérénité souriante aux colères et aux divagations de l'erreur.
Louise Colet - Les dévotes du grand monde (1873) Jamais de vaines paroles n'ont pu consoler un cœur brisé.
Louise Colet - Les dévotes du grand monde (1873) Dans les graves circonstances et évènements de la vie, quand l'être sur lequel nous avions le droit de compter nous manque, à quel cœur s'adresser, à quel bras avoir recours ?
Louise Colet - Deux mois d'émotion (1843) Notre pauvre espèce humaine est partout plus ou moins dénigrante, envieuse, querelleuse et jalouse, et cela se comprend jusqu'à un certain point : elle cherche de bonnes et mauvaises agitations pour combattre les chagrins et l'ennui qui la rongent.
Louise Colet - Deux mois d'émotion (1843) Une lettre se lit toujours, une conversation peut s'interrompre et ne se reprendre guère.
Louise Colet - Deux mois d'émotion (1843) Pour les femmes l'amour n'est qu'une dépendance, et toute dépendance m'est odieuse.
Louise Colet - Deux mois d'émotion (1843) Il est doux de rêver et de ne rien faire !
Louise Colet - Deux mois d'émotion (1843) Un unique amour, l'absorption d'un être en un autre être, est le seul bonheur qui vaille la peine de vivre.
Louise Colet - Les pays lumineux (1879) Est-il préférable de vivre jusqu'à quatre-vingts ans empêtré dans un catarrhe avec des organes avachis, ou de mourir à quarante, ailé, fulgurant, et encore imprégné des frais souvenirs de la jeunesse ? Les deux lots sont la souffrance et l'angoisse, héritage de tout être ; ne pouvant supprimer la douleur, oublions-la. Ne donnons pas à l'Inconnu, tyran inexplicable, la joie de nos lamentations.
Louise Colet - Les pays lumineux (1879) J'aime ces hasards qui remuent, ces émotions par lesquelles on se sent vivre.
Louise Colet - Les pays lumineux (1879) Un mot imprudent, lâché par un lourdaud de mari, met le feu aux poudres cachées.
Louise Colet - Les pays lumineux (1879) Une vie paresseuse et inerte alourdit et vieillit les êtres.
Louise Colet - Les pays lumineux (1879) La vie de l'homme qui se précipite et la brièveté de ses jours lui interdit de remettre au lendemain le bien qu'il peut faire la veille.
Louise Colet - Les pays lumineux (1879) Ton amour m'a donné comme un second baptême, ton amour, c'est ma foi.
Louise Colet - Corinne à Oswald (1839) Tromper, mentir, pour se parer de la grandeur ou des vertus qu'on n'a pas est la pire des bassesses.
Louise Colet - Les pays lumineux (1879) Il n'est de vrai, il n'est d'éternel que l'amour. L'amour complet, l'amour sincère, au sein de la nature qui le féconde, l'alimente et le renouvelle, n'est pas un égoïsme à deux comme l'a dit une femme de lettres. L'amour, dégagé de toute entrave et se développant libre et fier en pleine lumière, puise dans chaque jouissance de l'âme et du corps l'inspiration de tous les dévouements. Il a des attendrissements collectifs, des tendresses secourables, des mansuétudes caressantes que l'égoïsme ignore. Être heureux implique d'être bon et pitoyable ! Aimons, aimons ! et inspirons l'adoration de ce bel et grand amour à tous ceux sur lesquels il rayonne !
Louise Colet - Les pays lumineux (1879) Un grand amour s'abreuve d'infini.
Louise Colet - Les pays lumineux (1879) La bonté pour les nôtres n'implique pas la bonté pour tous. Les intérêts de la famille s'exercent presque toujours au détriment des intérêts généraux. Pour être vraiment grand et sacré, le foyer d'amour maternel, dont la première expansion est pour nos enfants, doit s'étendre et se dilater sur l'immense famille humaine.
Louise Colet - Les pays lumineux (1879) Celui-là bientôt sent le froid du trépas qui ne travaille point ou bien qui n'aime pas.
Louise Colet - Les pays lumineux (1879) L'amour d'une mère pour son enfant, c'est le symbole terrestre et touchant de l'amour de Dieu pour l'humanité.
Louise Colet - Constance (1837) Ton âme est le foyer qui me brûle et m'éclaire, et je vis pour t'aimer et te plaire.
Louise Colet - Corinne à Oswald (1839) L'amitié est une douce chose ; heureux qui trouve un cœur où son cœur se repose !
Louise Colet - Fleurs du midi, À madame *** - Paris 1834. De mes rêves d'amour, de mes vœux superflus, je désire toujours mais je n'espère plus !
Louise Colet - Sonnet, Fleurs du midi (1834) Qui n'a pas un amour sans limites n'aime point.
Louise Colet - Lui (1859) L'amour maternel survit à toutes les déceptions, à toutes les blessures et à toutes les offenses.
Louise Colet - Constance (1837) Dans un monde où l'amour se montre sans pudeur, la tristesse est pour tous un signe de froideur.
Louise Colet - Penserosa (1839) On brille en déchirant, et l'esprit satisfait, frondeur insoucieux, rit du mal qu'il a fait.
Louise Colet - Penserosa (1839) Quand l'idéal a fui, quand la foi manque à tout, fleur au divin parfum, l'amour seul est debout.
Louise Colet - L'amour, les femmes et le mariage (1857) À tous mes sentiments ton image se mêle, elle inspire mes vers les plus harmonieux, me donne le désir de te paraître belle, et d'avoir chaque jour quelque grâce nouvelle, pour que tu m'aimes mieux.
Louise Colet - Corinne à Oswald (1839) Pour toi, sublime et bon, qui me veux douce et tendre, mais sans éteindre en moi la poétique ardeur, qui fait qu'en t'adorant mon cœur peut te comprendre, qu'à ton sort glorieux je puis aussi prétendre, que je sens ta grandeur !
Louise Colet - Corinne à Oswald (1839) Même absent, devant moi ta présence rayonne, et je te sens toujours marcher à mon côté ; je sais que tu me vois lorsque je fais l'aumône, et mon âme, en étant compatissante et bonne, reflète ta bonté.
Louise Colet - Corinne à Oswald (1839) Les mots que l'on me dit, moins l'esprit et la grâce, me rappellent les tiens que je redis tout bas, l'air qui vient m'effleurer c'est ton souffle qui passe, et pour moi, chaque bruit qui glisse dans l'espace, c'est le bruit de tes pas.
Louise Colet - Corinne à Oswald (1839) Si j'accepte l'encens de ce monde frivole, il s'épure en mon cœur pour remonter vers toi, vers toi qui de l'amour m'as donné l'auréole, vers toi mon seul orgueil, vers toi ma seule idole, ma seule gloire à moi !
Louise Colet - Corinne à Oswald (1839) Sois béni de m'aimer, car tu m'as rajeunie ! Je sens un noble orgueil d'avoir su te charmer : Ton amour me révèle une sphère infinie ; je crois à ma beauté, je crois à mon génie, puisque tu sais m'aimer !
Louise Colet - Corinne à Oswald (1839) La mort emporte la vie, et le temps balaye les plus orgueilleuses sépultures ; poussière sur poussière et néant sur néant ! N'importe, ces néants, qui luttent et protestent, nous attachent.
Louise Colet - Les pays lumineux (1879) T'aimer est un bien, car depuis que je t'aime, mon être se transforme en aspirant à toi.
Louise Colet - Corinne à Oswald (1839) De tout ce qui t'est cher je veux être l'emblème.
Louise Colet - Corinne à Oswald (1839) L'amour maternel est intarissable, il résiste à toutes les épreuves.
Louise Colet - Constance (1837)
3 — La liste des auteurs populaires :