Les citations de Ludwig Büchner.

1 - Qui est Ludwig Büchner ?

Photo / portrait de Ludwig Büchner Biographie courte : Philosophe, naturaliste et écrivain allemand né le 29 mars 1824 à Darmstadt, Ludwig Büchner est mort le 1er mai 1899 dans sa ville natale.

La famille de Büchner :

Troisième fils de Karl Ernst Büchner (1786-1861), médecin à Goddelau, et de Friederike Louise Caroline Reuss (1791-1858). De leur union célébrée le 28 octobre 1812 est né Friedrich Karl Christian Ludwig Büchner le 29 mars 1824 à Darmstadt en Allemagne.

Etudes et formation :

Il fréquenta d'abord le gymnase de sa ville natale et en sortit en 1842, à l'âge de dix-huit ans. Il entra ensuite à l'école supérieure professionnelle où il étudia la physique, la chimie, la botanique et la minéralogie, et, l'année suivante, en 1843, il suivit les cours de l'université de Giessen et plus particulièrement celui de philosophie. Selon le désir de son père, il commença, une année plus tard, ses études médicales à l'école de médecine de Strasbourg, puis à l'Université Justus-Liebig de Gießen en Allemagne. En 1848, il reçut le titre de docteur.

Les dates clés de sa carrière :

A son retour à Darmstadt, il s'occupa de la pratique médicale, et, sous la direction de son père, il publia des travaux de médecine légale qui parurent dans le Journal médico-légal, publié à Fribourg, et eurent un tel succès, que la Société des médecins badois le reçut, en 1855, membre correspondant et honoraire.

En 1857, Büchner publia son livre, Nature et Esprit, ou Entretien de deux amis sur le matérialisme et sur les questions de philosophie réaliste du temps présent, dans lequel il essaya de mettre en présence les deux points de vue opposés et de fixer, par un mutuel échange d'opinions, les limites auxquelles peut parvenir, à l'heure présente, la connaissance humaine sur le terrain des principes réels.

En 1859, il publie les Archives de Virchow qui lui valait, de concert avec d'autres publications médico-légales, en novembre 1860, la médaille d'honneur en argent de l'association des médecins juridiques du pays de Bade. Peu de temps après, il fut nommé membre du chapitre libre allemand de Francfort, dans la session duquel il avait fait un grand nombre de rapports.

En juillet 1886 à Paris il prononce un discours pour l'inauguration de la statue de Diderot par Gautherin, boulevard Saint-Germain.

Büchner, et son mariage :

Le 17 janvier 1860 il épousa Sophie Caroline Georgine Thomas. Née le 19 juin 1836 à Francfort, décédée le 24 avril 1920 à 83 ans à Darmstadt.

Décès et inhumation :

Ludwig Büchner décède le 1er mai 1899, il repose dans l'ancien cimetière de Darmstadt.

Ses principales oeuvres :

Force et matière (6 éditions entre 1855 et 1884), et Nature et esprit, qui parut en 1857. (Ludwig Büchner sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 27 citations et pensées de Ludwig Büchner :

Nous devons incessamment nous efforcer de vaincre les instincts égoïstes par les instincts sociaux, et lorsque nous serons arrivés à ce résultat, nous arriverons à une harmonie intérieure de toutes nos actions, de toutes nos facultés, et par là à un état de bien-être incomparable, qui trouvera sa confirmation dans la jouissance que nous trouverons dans « l'amour ».

Ludwig Büchner - Nature et science (1881)

Le plus grand plaisir qu'il puisse y avoir, c'est le sacrifice pour autrui ; on ne se fatigue jamais à aimer.

Ludwig Büchner - Nature et science (1881)

Aimer, c'est plus qu'être aimé ; donner, c'est plus que recevoir.

Ludwig Büchner - Nature et science (1881)

L'homme le plus religieux est celui qui est le plus rempli d'amour, qui agit dans le sens de l'amour et qui assigne à toutes ses actions un but social et « humain ». Aussi l'idéal dans la vie, pour le positiviste, c'est « aimer », « penser » et « agir » simultanément.

Ludwig Büchner - Nature et science (1881)

Parmi toutes les aspirations de l'esprit humain, la « morale » est la première et la plus élevée, et tout le reste ne sert qu'à les perfectionner. Aussi la véritable grandeur de l'homme se trouve également dans le « cœur », et dans l'éducation de celui-ci dans le sens d'une philanthropie qui représente l'ensemble de nos instincts sympathiques ou de nos tendances sociales.

Ludwig Büchner - Nature et science (1881)

Le « but » de la vie est d'arriver à la perfection physique, intellectuelle et morale, afin de vivre au commencement « pour » les autres, après la mort « dans » et « par » les autres. Il n'y a pas de buts « extérieurs » dans le monde : chaque existence est par elle-même un but.

Ludwig Büchner - Nature et science (1881)

Le monde n'a pas été créé pour l'homme ; au contraire, l'homme est dominé par le monde et par ce qui l'entoure. On peut se représenter le monde sans la présence de l'homme, mais pas l'homme sans le monde.

Ludwig Büchner - Nature et science (1881)

L'homme n'est pas une créature de Dieu, mais Dieu est une création de l'homme.

Ludwig Büchner - Nature et science (1881)

Les imbéciles arrivent généralement à se faire aimer parce qu'ils permettent aux autres de faire montre, en leur présence, de leur supériorité intellectuelle.

Ludwig Büchner - Nature et science (1881)

La vérité est au-dessus de toutes les choses divines et humaines, il n'y a pas de raisons assez fortes pour la repousser.

Ludwig Büchner - Force et matière (1869)

Une petitesse anormale du cerveau est toujours un signe d'imbécillité.

Ludwig Büchner - Force et matière (1855)

Les hommes particulièrement doués possèdent un cerveau particulièrement développé ; les idiots et les crétins, par contre, ont un cerveau incomplet.

Ludwig Büchner - Nature et science (1881)

Plus les ignorants sont absolument incapables de juger des choses, plus ils croient devoir ouvrir la bouche.

Ludwig Büchner - Nature et science (1881)

Le paradis, c'est par des progrès lents et continus, à force de peine et de travail, qu'on y atteindra.

Ludwig Büchner - Force et matière (1855)

Une science n'a d'autres limites que celles qu'elle se trace elle-même ; aussi loin que porte sa vue, elle a le droit imprescriptible de parler, et jamais droit n'a été plus légitime que celui des sciences naturelles, qui peut-être dans l'avenir resteront seules debout de toutes les connaissances humaines.

Ludwig Büchner - Force et matière (1855)

Ce qui est clair à la pensée s'exprime aussi avec clarté et sans détour.

Ludwig Büchner - Force et matière (1869)

La classe cultivée a besoin de plus grands chapeaux que la classe ignorante.

Ludwig Büchner - Force et matière (1855)

Rien de plus facile que de se jeter à la face des mots blessants, tels que ceux d'ignorants, de dilettanti, surtout entre gens irrités, mais rien aussi de plus blâmable, à moins que l'on ne soit en droit de le faire, car il est toujours loisible de rétorquer de pareils arguments, et cela coupe court à toute discussion.

Ludwig Büchner - Force et matière (1855)

Les ignorants injurient celui qu'ils ne peuvent réfuter.

Ludwig Büchner - Force et matière (1869)

L'homme instruit sait éviter les obstacles qui le gênent sans violer la loi ; mais l'homme non cultivé n'a d'autre moyen que le crime pour se tirer d'affaire ; il est la victime de sa position. La faiblesse d'esprit, l'indigence et le manque d'éducation sont les trois causes principales des crimes.

Ludwig Büchner - Force et matière (1855)

Il n'y a rien dans la science qui relève de la théologie ou de l'Église ; et il en sera toujours ainsi, à moins qu'un beau jour la vérité ne nous tombe du ciel, apportée par quelque messager divin, ou que, par une fortune inespérée, le télescope fasse pénétrer nos regards profanes jusque dans les assemblées des anges.

Ludwig Büchner - Force et matière (1855)

Il vaut mieux, lorsque la connaissance nous fait défaut, avouer notre ignorance que d'appliquer notre intelligence à créer des rêves qui s'évanouissent au premier souffle de la réalité.

Ludwig Büchner - Force et matière (1869)

La spéculation est la philosophie en ivresse. Que la philosophie en revienne, et elle sera à l'esprit ce que l'eau de source est au corps.

Ludwig Büchner - Force et matière (1855)

Les sciences naturelles doivent être la base de toute philosophie sincère. Nature et expérience, voilà le mot d'ordre du temps.

Ludwig Büchner - Force et matière (1855)

Les meilleurs moralistes qu'il y ait au monde, sont, à mes yeux, l'enseignement, la diffusion des connaissances, la saine éducation, le développement des lumières par la science. L'expérience est le seul guide qui conduise à la vérité.

Ludwig Büchner - Force et matière (1855)

L'expérience prouve, depuis que le monde existe, que ceux qui ont toujours la morale sur les lèvres, la portent le moins dans le cœur, et que la vertu ne demeure pas là où brille son enseigne.

Ludwig Büchner - Force et matière (1869)

Le bonheur de la société humaine est l'unique autel sur lequel doit sacrifier la véritable morale.

Ludwig Büchner - Force et matière (1869)

3 - La liste des auteurs célèbres :

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