Tous les jours on voit s'augmenter le nombre de ceux qui sont parvenus à la richesse, aux honneurs, aux satisfactions du luxe et de la vanité. Non pas par un travail long et assidu, mais par la mauvaise foi, par la violence.
Le luxe engendre plus de besoins qu'il n'en peut satisfaire.
Le parvenu tente toujours d'éclabousser de son luxe outrageant, sans toujours y parvenir, son prochain.
Le bonheur n'est pas un luxe, il est en nous contre nous-mêmes.
La femme qui a beaucoup de besoins et des habitudes ou des désirs de luxe ne peut plus choisir son mari entre les plus spirituels, les plus braves, les plus amoureux, les plus nobles, les plus honnêtes : il faut qu'elle le cherche entre les plus riches.
Le luxe, fils de l'orgueil et de la vanité, est indestructible comme eux.
Preuve qu'on peut tout acheter sauf la culture, elle est le seul luxe de certains pauvres. Et, pour les nouveaux riches, elle dépasse rarement l'épaisseur d'un vernis.
La spéculation est un luxe, tandis que l'action est une nécessité.
Dédaigne le faux éclat d'un luxe méprisable.
Ce n'est pas la même chose d'épouser une fille sans fortune que d'épouser la fille d'un homme riche qui peut se trouver ruiné d'un instant à l'autre, et qui peut te ruiner avec lui... sans compter qu'elle a été élevée avec des goûts dispendieux, habituée au luxe et à la toilette.
À chacun son luxe, moi, c'est la paresse.
Par le confort on satisfait surtout le bien-être du corps, par le luxe une ambitieuse exigence de l'esprit. La commodité de la vie matérielle libère, alors que la préoccupation, inévitable, du luxe asservit. Et ce n'est pas la rude nudité de la cellule qui importe mais l'état d'âme de celui qui y vit.
Avoir des ennemis n'est pas un luxe, c'est une nécessité.
Il faut trouver moyen de faire quelque chose pour les autres quand on vit dans le luxe.
Qui met trop de luxe dans ses habits portera bientôt des haillons.
La boisson et le luxe conviennent aux pauvres de pensée qui veulent avoir des sensations.
Le luxe se perd souvent par l'éclat qui l'éblouit, comme le papillon se brûle dans la flamme qui l'attire.
Le luxe des femmes ruine les maris en toutes façons.
Il existe des femmes qui, par un fol amour de la parure et du luxe, vendent leur honneur et leur liberté. On leur a donné le nom de femmes entretenues. À la lecture de quelques écrivains surchargés d'ornements étrangers, et dont l'indigence naturelle se cache mal sous un faste d'emprunt, je serais tenté de dire qu'il y a aussi des styles entretenus.
La véritable beauté est belle par elle-même, et n'a pas besoin du clinquant de la toilette, ni des pompes du luxe. Les artifices de la toilette sont inutiles à la beauté parfaite, et ont été faits pour en donner l'apparence à qui ne la possède pas.
Tout luxe corrompt ou les mœurs ou le goût.
La vie, c'est la lumière, la richesse, le luxe ; l'amour loin des conventions de la pudeur.
Le luxe n'est pas un plaisir, mais le plaisir est un luxe.
La richesse et le luxe engendre la mollesse.
Le luxe dépasse les ressources de chacun. Le superflu est devenu le nécessaire, et ce superflu, on le prendra, s'il le faut, dans le coffre-fort du voisin. C'est un travers général : nous vivons tous dans une ambitieuse pauvreté. Pourquoi ne pas le dire : on ne fait plus rien qu'à coup d'argent.
Le bonheur est gratuit, c'est le luxe qui est cher ; tous nos ennuis sont dus à nos goûts de luxe. En amour, c'est le même scénario – celui d'Un+Une. Qui aime-t-on le plus au monde ? Soi-même, il faut avoir le courage de le dire. Mais lorsque l'on tombe amoureux, d'un seul coup il y a de la place pour deux. D'un seul coup, si l'on doit choisir, on choisit l'Autre. C'est merveilleux cette capacité subite à aimer l'Autre plus que soi-même, à chérir la perfection. Cependant, attention : dès que se manifeste le moindre défaut dans cette perfection, la critique fuse et... on passe à autre chose. C'est cela la vie, un mouvement permanent.
Les riches devraient plus avoir honte de leur luxe que les pauvres de leur médiocrité.
L'or et l'argent nous livrent à tous les vices, en nous faisant aimer le luxe.
Dans ta mise, cherche à être décent, et évite le luxe ; or la décence s’accorde avec la magnificence, mais le luxe recherche les superfluités.
Ce n'est jamais impunément qu'on pousse le luxe plus loin que la fortune ne le permet.
Le luxe est rarement une preuve d'aisance.
On devrait dans le monde, comme au théâtre, faire payer une partie de son luxe et de son décor par les spectateurs, car c'est pour eux qu'on fait la dépense.
Les riches dont nous cherchons à imiter le luxe, nous coûtent plus cher que les pauvres.
Le luxe a l'orgueil pour père, la sensualité pour mère, et la cupidité est comme sa nourrice.
Un luxe d'esprit suit presque toujours le luxe des mœurs.
Le monde avec raison poursuit de ses mépris, la juste pauvreté qui du luxe est le prix.