Les citations célèbres de Delphine de Girardin.

1 - Notre citation favorite de Delphine de Girardin :

Photo / portrait de Delphine de Girardin Rien n'est si dangereux qu'un premier succès. Tout bonheur est un piège que nous tend le destin. D'ailleurs, il résulte toujours de la grande application d'esprit qu'exige la réussite d'une entreprise audacieuse, il résulte toujours une fatigue de la pensée, une détente de toutes les facultés, une courbature de nos sens, une négligence, suite de l'enivrement même du triomphe, qui nous amène à compromettre le succès que la veille nous avons acheté par tant d'efforts, a écrit Delphine de Girardin. (Extrait : Les maximes et pensées, publiées en 1855.) Autre citation célèbre de Delphine de Girardin : Le bonheur n'est pas une grosse belle pierre précieuse qu'il est impossible de trouver, que l'on cherche, mais sans espérance. Point du tout, le bonheur, c'est une mosaïque composée de mille petites pierres qui, séparément et par elles-mêmes, ont peu de valeur, mais qui, réunies avec art, forment un dessin gracieux. (Extrait : Les lettres parisiennes, le 14 juin 1837.)
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2 - Les pensées et citations célèbres de Delphine de Girardin :

Être toujours le même et paraître toujours nouveau, voilà le secret de plaire.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 24 mai 1837.

La morale n'est faite que pour ceux qui n'en ont pas.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 12 avril 1837.

Il n'y a de réel et de positif que les plaisirs de la vie.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 12 avril 1837.

L'incertitude c'est la mort, c'est l'oisiveté, c'est le découragement et la stérilité.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 29 mars 1837.

Quand on a vu la démence, on pardonne à la folie inoffensive.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 29 mars 1837.

Il ne faut pas plaisanter avec les femmes, dont la tête s'enflamme facilement, dont la pensée incessamment travaille. Un mot soudain les refroidit, et ce que l'on a médité pour entraîner leur amour est quelquefois précisément ce qui l'éteint.

Delphine de Girardin - Monsieur le marquis de Pontanges (1856)

Le regard ment, le sourire est perfide, la parure ne trompe jamais.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 10 août 1839.

Qui ne désire rien, n'accède à rien.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 13 juin 1841.

La force, c'est le courage ; l'intelligence, c'est la foi ; la beauté, c'est l'amour.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 25 mars 1841.

Les sacrifices inutiles s'accomplissent dans un silence généreux.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 17 mai 1841.

La raison, pour nous, c'est la mort : à calculer, tout calculer... nous périrons avant l'heure.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 29 mars 1845.

Le succès purifie tout ; la nécessité excuse les actions les plus laides.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 29 mars 1845.

Ce sont des esprits malingres et inquiets qui doutent toujours d'eux-mêmes.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 29 mars 1845.

Le fait est que, depuis quelques années, le courage et la droiture sont entièrement passés de mode ; les fourbes sans esprit, les intrigants moroses sont en tous lieux les favoris des belles.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 29 mars 1845.

Un peuple facile à amuser ne doit pas être difficile à gouverner ; gouverner, c'est amuser.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 29 mars 1845.

La faiblesse de l'esprit est pleine de ruse, elle se donne toute sorte de faux noms qui la déguisent ; elle ressemble toujours à une espèce de force : l'entêtement, par exemple, qui est une faiblesse de première qualité, l'entêtement se nomme, pour ceux qui en sont doués, fermeté d'opinion ; l'indécision se nomme prudence ; la bêtise se nomme constance dans les idées, et la paresse force d'inertie.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Un bouquet de violettes pour celle-là ; un bon dîner pour les uns ; une promenade en bateau ; du feu en hiver, de la glace en été ; du vin pour le pauvre : tels sont les détails dont se compose le bonheur.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 14 juin 1837.

Les femmes sont un ornement dans la vie, et la loi de tout ornement est de paraître fin, léger, délicat et coquet.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 8 février 1837.

On ne réussit dans le monde que par ses défauts. De tous les défauts, le plus profitable, celui qu'on doit cultiver avec le plus de soin, c'est la présomption. Ce défaut-là est à lui seul une fortune. Il vaut mieux, pour un jeune homme qui veut faire son chemin, être présomptueux et n'avoir pas le sou, que d'être modeste avec une terre en Normandie. La présomption est un patrimoine.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Nier un danger, cela ne vous empêche pas d'y succomber ; cela vous empêche seulement d'agir à propos et de le conjurer lorsqu'il en est temps encore.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Les misanthropes sont honnêtes, c'est pour cela qu'ils sont misanthropes.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Une fois les exigences de la vie réelle satisfaites, les besoins de la pensée, les rêves de l'imagination se font sentir.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Il y a des gens à qui la plainte sert de consolation.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Rien n'est plus froid dans une fête que les envieux.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

On n'est ridicule, on n'est vulnérable que par ses prétentions.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Chaque puissance a son prestige, et le prestige de l'homme d'État populaire est dans sa simplicité.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Le destin des orgueilleux est d'être menés par ce qu'ils méprisent.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Les gens qui détestent le monde sont précisément ceux qui le rendent amusant ; c'est peut-être parce qu'ils sont indépendants de lui, et que les esprits indépendants sont les seuls qui sachent être toujours aimables.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Ça ne doit pas être agréable que de rouler toujours dans sa tête des pensées mauvaises ; si petit que soit un cœur, quand il est chargé de haine, il doit être bien lourd.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Les imbéciles et les niais sont si contents quand par hasard un homme d'esprit se fourvoie !

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Voulez-vous être fort dans votre blâme, maintenez-vous dans votre droit ; voulez-vous être cruel, soyez juste.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Nous Français, qui sommes un peuple léger, nous sommes malveillants pour ce qui est nouveau ; nous sommes curieux, mais nous restons incrédules.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Où la liberté n'existe plus pour les partis, la liberté n'existe plus contre eux. Où la compression a tous les droits, la raillerie n'en a plus aucun. Alors l'histoire qui plaisante et qui passe, l'histoire vivante n'a qu'à se taire pour laisser parler l'histoire qui juge et qui reste.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Si les louanges portent malheur, les reproches en compensation portent bonheur. A peine a-t-on fait l'éloge d'un de ses amis ou d'un proche, que l'on apprend une trahison de l'un ou une maladresse de l'autre.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Le ridicule est de tous les agresseurs celui qui a le moins de courage : comme tous les poltrons, il n'attaque que ceux qui le craignent ; il ne poursuit que les gens qu'il fait fuir. Abordez-le franchement, et il devient si timide qu'il vous tend la main, et que, loin de vous nuire, il peut vous servir au besoin.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Le prix d'une chose, c'est l'idée qu'on y attache, à moins cependant qu'on ne soit forcé de la payer ; alors c'est le prix qui fait l'idée.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Nos qualités nous viennent de la nature, mais nos vertus sont le fruit de notre éducation ; un enfant avare, si on lui fait honte de son avarice, peut devenir généreux ; un poltron peut devenir brave ; un égoïste même peut devenir bienfaiteur par orgueil ; mais un homme gauche est toujours maladroit, et un paresseux est toujours inutile.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Les gens d'esprit sont ceux qui disent le plus de bêtises quand ils mentent.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Les vives émotions ont un instinct qui nous servirait de thermomètre pour juger les gens qui nous aiment si nous le consultions plus souvent. Il est des amis que nous allons voir tout de suite quand il nous arrive quelque chose d'heureux ; notre bonheur n'est complet que lorsqu'ils le connaissent, ceux-là sont les vrais amis.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Il n'est rien de plus séduisant que la grâce unie à la force.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Un sot qui parle avec assurance peut dire bien des bêtises impunément.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Le monde élégant est une énigme dont le mot n'est pas intérêt, mais vanité.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

L'indépendance d'esprit est une colline d'où l'on voit de haut et de loin.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

L'élégance n'est pas toujours la distinction, en élégance rien n'est joli d'une manière absolue.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Bien heureuses les femmes ridicules, elles sont de tous les plaisirs. On ne peut se passer d'elles. Plus elles sont laides, sottes, désagréables, et plus elles sont indispensables dans une fête ; plus elles sont inconvenantes, et plus elles paraissent aimables. Leur niaiserie donne de l'esprit à tout le monde, il faudrait être bien niais soi-même pour ne pas trouver à dire quelque bonne plaisanterie à propos d'elles.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Les prudes savent s'imposer de grandes privations ; elles ont en cela plus de mérite que les femmes vertueuses ; celles-ci, du moins, ont pour elles la vertu, les autres n'ont pas même l'amour.

Delphine de Girardin - Lady Tartuffe (1853)

Quand les prudes ont une fantaisie d'amour en tête, elles ne peuvent y résister ! Eh ! c'est pour cela qu'elles sont prudes ; le voile n'est si épais que parce qu'il y a beaucoup à cacher.

Delphine de Girardin - Lady Tartuffe (1853)

Le bonheur est une suite de petites joies, de niais contentements, de satisfactions imbéciles.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 14 juin 1837.

Il n'est d'engagements sacrés que ceux du cœur.

Delphine de Girardin - Monsieur le marquis de Pontanges (1856)

La femme qui fait payer l'amour vend ce qu'elle n'a pas.

Delphine de Girardin - Le Lorgnon (1832)

L'ironie est souvent la coquetterie des femmes spirituelles et sensibles, de même que la langueur est celle des femmes qui n'aiment rien.

Delphine de Girardin - Le Lorgnon (1832)

Une femme ne pardonne jamais à celui qu'elle aime la joie qu'elle ne cause pas.

Delphine de Girardin - Le Lorgnon (1832)

La vanité des hommes est si singulière qu'ils sont plus fiers des avantages qu'ils ont acquis que de ceux que la nature leur a donnés.

Delphine de Girardin - Monsieur le marquis de Pontanges (1856)

La première pensée d'une femme passionnée est son amour. Aimer, c'est là ce qui l'occupe.

Delphine de Girardin - Monsieur le marquis de Pontanges (1856)

Le voile des prudes n'est si épais que parce qu'il y a beaucoup à cacher.

Delphine de Girardin - Lady Tartuffe, V, IV (1853)

On n'aime passionnément sa maitresse que quand elle est la femme d'un autre.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 6 septembre 1839.

En bataille, en amour, en toute chose, le lendemain est un grand jour.

Delphine de Girardin - La canne de M. de Balzac (1867)

Donner sa fille à un mari, c'est se séparer d'elle ; Si ce n'est une véritable séparation, c'est au moins un partage.

Delphine de Girardin - Lady Tartuffe (1853)

Tous les sentiments forts sont purs de leur essence.

Delphine de Girardin - C'est la faute du mari, XI (1851)

Les jeunes gens qui souhaitent réussir doivent mettre en commun leurs talents.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 8 février 1837.

L'impartialité, en ce monde, vous isole ; soyez impartial, et vous serez bientôt suspect.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 28 mai 1840.

Un soupir est un reproche au présent, un sourire au passé.

Delphine de Girardin - Les poésies complètes (1842)

Les femmes ne pardonnent jamais qu'après avoir puni.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 11 mai 1837.

L'art de gouverner, c'est l'art de choisir.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 21 octobre 1837.

Ô femmes belles ! écoutez ce secret, qu'il vous serve de guide en vos amitiés : celle qui vous admire vous trompe ; celle qui vous fait admirer vous aime !

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 30 mai 1839.
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