Les citations de Germaine de Staël.

1 - Qui est Germaine de Staël ?

Photo / portrait de Germaine de Staël Biographie courte : Écrivaine, romancière, épistolière, essayiste et philosophe française née le 22 avril 1766 à Paris, Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, connue sous le nom de Madame de Staël, est décédée le 14 juillet 1817 dans sa ville natale à 51 ans.

La famille de Necker :

Fille de Suzanne Curchod (1737-1794), femme de lettres et salonnière franco-suisse, et de Jacques Necker (1732-1804), financier et homme politique genevois, elle est élevée dans un milieu de gens de lettres qui fréquentent assidûment le salon de sa mère.

Les dates clés de sa carrière :

Grâce à la publication de De l'Allemagne (1813), elle popularise en France les œuvres des auteurs de langue allemande jusqu'alors relativement méconnues. Elle ouvre ainsi la voie au romantisme français, directement inspiré des premiers romantiques allemands et anglais.

Décès et inhumation :

Atteinte d'une maladie de poitrine incurable, Madame de Staël succombe à l'aube du 14 juillet et repose au château familial de Coppet, situé en Suisse.

Ses principales oeuvres :

Journal de jeunesse (1785), Jane Gray (1787), Sophie ou les sentiments secrets (1790), les Lettres sur les ouvrages et le caractère de Jean-Jacques Rousseau (1788), Zulma (1794), De l'influence des passions sur le bonheur (1796), De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (1800), Delphine (1802), Corinne ou l'Italie (1807), Sapho (1811), les Réflexions sur le suicide (1813), De l'Allemagne, un essai littéraire et philosophique publié en 1813, et Dix années d'exil, oeuvre parue à titre posthume en 1821. (Germaine de Staël sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 140 citations et pensées de Germaine de Staël :

La destination de l'homme sur cette terre n'est pas le bonheur, mais le perfectionnement.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Il faut assurer des jours de bonheur à l'enfance, dans cet âge où l'imagination ne craint rien de l'avenir, où le moment présent compose toute la vie, où le cœur aime sans inquiétude, où le plaisir se fait sentir, tandis que la peine est encore inconnue.

Germaine de Staël - Ecrits et caractère de J.-J. Rousseau (1788)

Une vanité démesurée est le partage des hommes médiocres et bornés.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

Plus les hommes sont médiocres, plus ils mettent de soin à s'assortir.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

La mort et l'immortalité bien comprises suffisent pour occuper et diriger toute l'existence.

Germaine de Staël - Le culte des frères Moraves (1810)

Les habitudes, les souvenirs, les circonstances créent autour de nous je ne sais quel enlacement que la passion même ne peut détruire. Brisé pour un moment, il se reformerait, et le lierre viendrait à bout du chêne.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

De tous les malheurs de l'amour il n'en est qu'un contre lequel la force de l'âme puisse se briser, c'est la mort de l'être qu'on aime et dont on est aimé.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

On rencontre dans la femme un être égal par l'esprit, une compagne de la vie, heureuse de consacrer ses facultés, ses jours, ses sentiments, à compléter une autre existence.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

Le despote se regarde comme l'instrument des décrets du ciel.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Les despotes font toujours plus peur par ce qu'ils cachent que par ce qu'ils laissent voir.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

On n'a point recours au despotisme quand on a pour soi l'opinion.

Germaine de Staël - Les considérations sur la Révolution française (posthume, 1818)

Il est des femmes si charmantes qu'un ange qui serait descendu sur la terre n'aurait pu choisir d'autres figures pour donner aux mortels l'idée des vertus célestes.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Qui a trop confiance en soi commet des fautes, mais qui a trop de défiance en commet aussi.

Germaine de Staël - Pensées détachées, 85.

La musique exprime les situations et les paroles les développent.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Il y a dans le pouvoir sans bornes une sorte de vertige qui saisit le génie comme la sottise, et les perd également l'un et l'autre.

Germaine de Staël - Les considérations sur la Révolution française (posthume, 1818)

Tout s'apaisera pour vous dans la vie, si vous restez toujours religieusement bon. Par degré, l'âme s'élève jusqu'à sentir son Dieu près d'elle comme un ami. Mon fils, il faut prier comme on aime, en mêlant la prière à toutes nos pensées ; il faut prier, car alors, on n'est plus seul.

Germaine de Staël - La douleur (1810)

Quand l'exagération est aperçue, on ne tient plus compte même du vrai.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

Un homme qui sait quatre langues vaut quatre hommes.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Le pâle avenir n'est plus pour moi que le spectre du passé.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Quand on aime, et qu'on ne se croit pas aimé, on se blesse de tout, et chaque instant de la vie est une douleur et presque une humiliation.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Il n'y a guère d'autres maladies dans la jeunesse que les désappointements en amour.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La raison est la faculté qui juge toutes les autres.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

Le bonheur de l'homme est dans le repos de sa conscience.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

La femme de bonne réputation est celle dont on ne parle pas.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La plupart des gens du monde ne conseillent pas mieux que le renard.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La réflexion hérite du temps.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Tous les hommes qui ont un cœur, et qui lui obéissent, doivent se respecter mutuellement.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Les jouissances intérieures de la vertu sont préférables à tous les avantages de l'égoïsme.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Gardez-vous d'apprendre à vos ennemis comment ils peuvent vous faire du mal.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Le dédain impose toujours silence à la moquerie.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

L'homme passe aisément d'une opinion à l'autre lorsque son intérêt l'exige.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La plaisanterie française veut toujours humilier par les ridicules.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La tyrannie d'un parti, prenant la forme de l'opinion publique, porte atteinte à l'émulation.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Trop de puissance déprave la bonté, altère toutes les jouissances de la délicatesse.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Les malheurs des nations grandissent les individus en les corrigeant de la frivolité.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Le génie de l'homme est créateur quand il sent la nature ; imitateur, quand il croit l'inventer.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

La jalousie tient plus à la vanité qu'à l'amour.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Dès qu'on écarte une illusion, il faut y substituer une qualité réelle.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

L'éducation de la vie déprave les hommes légers, et perfectionne ceux qui réfléchissent.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Lorsqu'on détruit un ancien préjugé, l'on a besoin d'une nouvelle vertu.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

L'esprit humain ne pouvant jamais connaitre l'avenir, la vertu doit être sa divination.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La première des vérités, la morale, est aussi la source la plus abondante de l'éloquence.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

L'immoralité du cœur est la preuve des bornes de l'esprit.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Le talent d'écrire peut devenir une puissance dans un État libre.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La destinée des femmes doit consister dans un acte continuel de dévouement à l'amour conjugal, la récompense de ce dévouement, c'est la scrupuleuse fidélité de celui qui en est l'objet.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Dans le silence de la retraite, rien ne semble plus triste que l'esprit du monde.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Quand on se rend le jouet d'une passion, on le devient de ceux qui l'inspirent.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La pitié d'une âme supérieure tombe d'en haut comme la rosée sur l'aridité de la vie.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Comprendre, c'est pardonner.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

La grande préoccupation de l'amour est d'arriver à la possession de la personne aimée, celle du mariage est de consolider et de maintenir la possession obtenue.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Pour connaître le devoir il faut en appeler à sa conscience et à la religion.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

L'ordre dans une maison doit être comme les machines de l'Opéra, dont le jeu produit un grand effet, mais dont il faut que les cordes soient cachées.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

L'ignorance facilite à la bassesse les plus misérables calomnies.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La flatterie ne s'en tient pas toujours à la platitude, et la bassesse est très facilement féroce.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Le sublime en tout genre est un reflet de la divinité.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

En abandonnant noblement ce qui nous quitte, on se fait voir au-dessus de ce qu'on perd.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées (1766-1817)

Qui veut penser, qui veut écrire, ne doit consulter que la conviction d'une raison méditative.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

Ce n'est point assez de pardonner les offenses, il faut aussi les oublier.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

O la société, la société ! comme elle rend le cœur dur et l'esprit frivole ! comme elle fait vivre pour ce que l'on dira de vous ! Si les hommes se rencontraient un jour, dégagés chacun de l'influence de tous, quel air pur entrerait dans l'âme ! que d'idées nouvelles, que de sentiments vrais la rafraîchiraient !

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Le remords est la seule douleur de l'âme que le temps et la réflexion n'adoucissent pas.

Germaine de Staël - Delphine (1802)
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3 - Autre œuvre de Madame de Staël :

De l'influence des passions (1796) »

4 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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