Les citations célèbres de Germaine de Staël.

1 - Notre citation favorite de Germaine de Staël :

Photo / portrait de Germaine de Staël La culture des lettres m’a valu plus de jouissances que de chagrins. Il faut avoir une grande véhémence d'amour-propre pour que les critiques fassent plus de peine que les éloges ne donnent de plaisir, et d'ailleurs il y a dans le développement et le perfectionnement de son esprit une activité continuelle, un espoir toujours renaissant, que ne saurait offrir le cours ordinaire de la vie. Tout marche vers le déclin dans la destinée des femmes, excepté la pensée, dont la nature immortelle est de s’élever toujours, a écrit Germaine de Staël. (Extrait : Les lettres sur les ouvrages et le caractère de J.-J. Rousseau, préface de 1789.) Autre citation célèbre de Germaine de Staël : Quand l'amour est malheureux, il refroidit toutes les autres affections, on ne peut s'expliquer à soi-même ce qui se passe dans l'âme : tout ce que l'on avait gagné par le bonheur, on le perd par la peine. (Extrait : Corinne ou l'Italie, roman paru en 1807.)
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2 - Les pensées et citations célèbres de Madame de Staël :

La poésie traduite en prose n'est plus qu'un canevas dont on a ôté la broderie.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La poésie, comme tous les beaux-arts, captive autant les sensations que l'intelligence.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Le seul acte de la vie de l'homme qui atteigne toujours son but, c'est l'accomplissement de son devoir.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Hélas ! il s'est arrêté, ce cœur qui battait si vite.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

En ce monde ingrat et égoïste, rien ne dure aussi longtemps que les larmes.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Il n'y a au monde de sûr que la peine ; il n'y a qu'elle qui tienne impitoyablement ce qu'elle promet.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Quand la passion se rend maîtresse d'un esprit supérieur, elle sépare entièrement le raisonnement de l'action, et pour égarer l'une, elle n'a pas besoin de troubler l'autre.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Les passions font tourner nos forces contre nous-mêmes.

Germaine de Staël - Delphine (1802)

La nuit laisse toute sa puissance à la douleur, et n'affaiblit que la raison.

Germaine de Staël - Delphine (1802)

L'imagination de quelques hommes est comme un levier avec lequel ils voudraient soulever le monde.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Le génie est essentiellement créateur, il porte le caractère de l'individu qui le possède.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Les femmes aiment la peine, pourvu qu'elle soit bien romanesque.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Les femmes ont besoin d'appui, et rien ne les refroidit comme la nécessité d'en donner.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Il y a dans la destinée de presque tous les hommes, quand on se donne la peine d'y regarder, la preuve manifeste d'un but moral et religieux dont ils ne se doutent pas toujours eux-mêmes, et vers lequel ils marchent à leur insu.

Germaine de Staël - Les considérations sur la Révolution française (posthume, 1818)

La délicatesse est pour les âmes élevées un devoir plus impérieux encore que la justice.

Germaine de Staël - Delphine (1802)

La beauté est une dans l'univers, et sous quelque forme qu'elle se présente, elle excite toujours une émotion religieuse dans le cœur de l'homme.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

L'amour, dans un caractère incertain et faible, trompe à demi ; la raison éclaire à demi, et c'est l'émotion présente qui décide laquelle des deux moitiés sera le tout.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Une trop grande admiration impose le silence à notre vanité : nous ne louons hautement que ce que nous pourrions critiquer de même.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

L'imagination détache de ce qu'on possède, elle embellit trop ce qu'on craint de ne pas obtenir.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Il y a dans un mariage malheureux une force de douleur qui dépasse toutes les autres peines.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

L'amour, c'est toi seule qui l'éprouves, c'est toi seule qui l'inspires.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

La vie est une partie d'échecs dans laquelle le succès est tout.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

L'universalité des connaissances est nécessaire pour être supérieur dans une partie quelconque.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Une vulgarité révoltante dans les manières se trouve souvent réunie à l'exercice d'une autorité quelconque.

Germaine de Staël - De la littérature (1799)

De tous les hommes que je n'aime pas, c'est certainement mon mari que je préfère.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées (1766-1817)

Les vertus qui ne diffèrent pas des vices aux yeux des hommes sont les plus difficiles à pratiquer !

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Quand on ne sait pas hurler avec les loups, il ne faut pas vivre avec eux.

Germaine de Staël - Les réflexions sur la vie (1813)

Le fanatisme religieux est l'ennemi des arts aussi bien que de la philosophie.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

On ne peut s'empêcher de redouter les femmes tout en les aimant.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Les femmes sont le sultan, et les hommes le sérail.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Il faut que l'amour-propre s'accoutume à faire crédit à la louange.

Germaine de Staël - Dix années d'exil (1811)

Le désir de plaire rend dépendant de l'opinion, le besoin d'être aimé en affranchit.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Par l'amour, il est vrai, l'on peut être égaré, mais par lui plus souvent l'on doit être éclairé.

Germaine de Staël - Sophie ou les sentiments secrets (1786)

On cesse de s'aimer si quelqu'un ne vous aime.

Germaine de Staël - Sophie ou les sentiments secrets (1786)

Voyager est, quoi qu'on en puisse dire, un des plus tristes plaisirs de la vie.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Notre choix fait nos amitiés, mais c'est Dieu qui fait notre amour.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

L'enthousiasme en tout genre est ridicule pour qui ne l'éprouve pas.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Une nation n'a de caractère que lorsqu'elle est libre.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

Un homme doit savoir braver l'opinion ; une femme s'y soumettre.

Germaine de Staël - Delphine, épigraphe (1802)

On cesse d'aimer, mais on ne cesse pas de vivre.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

L'amour-propre est ce qu'il y a au monde de plus inflexible.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Plus on aime, moins on se fie au sentiment que l'on inspire ; et quelle que soit la cause qui nous assure la présence de l'objet qui nous est cher, on l'accepte toujours avec joie.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Cette vie n'a quelque prix que si elle sert à l'éducation morale de notre cœur.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La monotonie dans la retraite tranquillise l'âme ; la monotonie dans le grand monde fatigue l'esprit.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Respectez ce que vous aimez, cherchez l'immortalité dans l'amour.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La poésie est le langage naturel à tous les cultes.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La critique littéraire est bien souvent un traité de morale.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

La parfaite vertu est le beau idéal du monde intellectuel.

Germaine de Staël - La littérature dans ses rapports... (1799)

Les hommes peuvent abandonner leurs actions au vice, mais jamais leur jugement.

Germaine de Staël - La littérature dans ses rapports... (1799)

La vie ne semble souvent qu'un long naufrage, dont les débris sont l'amitié et l'amour.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

La puissance d'aimer, l'activité de la pensée, le prix qu'on attache à l'opinion, font de tel ou tel genre de vie une existence douce pour les uns, et tout à fait pénible pour les autres.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

L'inflexible loi du devoir est la même pour tous, mais les forces morales sont purement individuelles.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

L'âme ne reçoit aucun plaisir de ce qu'elle reconnaît elle-même pour passager.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

L'amour est un égoïsme à deux.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La douleur perfectionne beaucoup le caractère ; on rattache dans sa pensée ses fautes à ses malheurs.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

L'infini fait autant de peur à notre vue qu'il plaît à notre âme.

Germaine de Staël - Dix années d'exil (1811)

L'enthousiasme que l'amour nous inspire est comme un nouveau principe de vie.

Germaine de Staël - Delphine (1802)

Une âme bien née n'a qu'un seul principe à observer dans le monde : faire toujours du bien aux autres et jamais de mal.

Germaine de Staël - Delphine (1802)

Plus les hommes sont médiocres, plus ils repoussent loin d'eux la raison éclairée.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

La conversation doit être comme les jeux où l'on jette la carte chacun à son tour.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

L'amour-propre, si susceptible pour lui-même, ne devine presque jamais la susceptibilité des autres.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Quand l'amour sur un coeur ne peut rien, malheur à l'union dont il est le lien !

Germaine de Staël - Jane Gray (1790)

Le bonheur d'un jour est aussi difficile que la destinée de la vie entière.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Les jouissances de l'esprit sont faites pour calmer les orages du cœur.

Germaine de Staël - Les lettres sur Les écrits de J.-J. Rousseau (1814)

La littérature ne puise ses beautés durables que dans la morale la plus délicate.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

Ce qui caractérise la véritable dignité morale de l'homme, c'est le dévouement.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

Tout comprendre rend très indulgent, et sentir profondément inspire une grande bonté.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

La divinité seule peut faire renaître une fleur quand le vent l'a flétrie.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Il est beau d'aimer par le cœur et par la pensée !

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La force de l'âme, c'est la vertu.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Il est si aisé d'être bon pour ses enfants qu'on ne doit pas en faire un grand mérite.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La sensibilité dans le mariage est un devoir, dans toute autre relation, la vertu peut suffire.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La morale doit être considérée dans l'homme, comme une inclination, comme une affection dont le principe est dans notre être, et que notre jugement doit diriger.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

Rien n'est une excuse pour agir contre ses principes.

Germaine de Staël - Les considérations sur la Révolution française (posthume, 1818)

Quand l'infortune est générale dans un pays, l'égoïsme est universel.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

Les hommes qui n'inspirent aucun genre de respect aux femmes détruisent l'amour.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

La pureté de l'âme et de la conduite est la première gloire d'une femme.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La vraie supériorité consiste dans la force de l'âme.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Dans le monde on a beaucoup de connaissances, et peu d'amis.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Il faut pardonner d'avoir déchiré un cœur, les hommes ne savent pas le mal qu'ils font, et la société leur persuade que c'est un jeu de remplir une âme de bonheur, et d'y faire ensuite succéder le désespoir.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)
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