Ne prenez pas votre maîtresse trop bas, elle peut devenir votre femme si facilement.
La difficulté que nous éprouvons à nous débarrasser d'une maîtresse est généralement en raison directe de la difficulté que nous avons éprouvée à l'avoir.
Le christianisme, la chevalerie, le roman moderne ont créé la maîtresse ; ils ont rendu la femme mariée impossible.
Qu'est-ce qu'une maîtresse charmante ? Une femme qui a toutes les qualités qui l'empêchent d'être une épouse convenable.
Les femmes ont ceci d'admirable qu'elles savent se rendre maîtresses de leurs souvenirs ; selon qu'il leur plaît, elles se souviennent des parties de loto qu'elles jouaient avec leur cousin dans leur plus tendre enfance, ou elles oublient ce qu'elles ont fait ou promis la veille. C'est un avantage que nous n'avons pas, nous autres hommes. La nature ne nous a pas donné l'oubli à discrétion.
Un cœur plein d'un sentiment qui déborde aime à s'épancher ; du besoin d'une maitresse naît bientôt celui d'un ami.
Quand on estime sa maîtresse, on la quitte. Quand on estime sa femme, on se rapproche d'elle !
Une maîtresse est une prisonnière qui ne vous lâche pas !
Un vieillard qui s'amuse à entretenir ses maîtresses est aussi fou qu'un aveugle qui ferait emplette de lunettes.
Une jeune fille qui repousserait l'idée d'être la deuxième femme d'un homme veuf, prendra pour mari un viveur qui s'est affiché avec dix maîtresses.
La jalousie, la vengeance, le mépris même de ma maîtresse, me prouvent son amour ; elle s'occupe toujours de moi ; elle m'aime encore, mais si elle m'oublie, j'ai tout perdu, elle ne m'aime plus.
Amant, étudie le caractère de ta maitresse, de cette science dépend ta liberté ou ton bonheur.
Le mérite obtient rarement quand l'intrigue a pour providence la maîtresse d'un homme en crédit.
La femme d'un charbonnier est plus respectable que la maîtresse d'un prince.
Si l'on est plus fidèle à une maîtresse qu'à une femme, c'est parce qu'on doit les faveurs de l'une au devoir, à la contrainte et à l'habitude, et celles de l'autre au sentiment et à la liberté.
Les femmes sont nos maîtresses dans la jeunesse, nos compagnes dans l'âge mûr, et nos nourrices dans la vieillesse. On a donc à tout âge des raisons de se marier.
Les femmes sont passées maîtresses en l'art de souffrir et de faire souffrir.
Une femme qui n'est pas une bonne femme pour son mari est rarement une bonne maîtresse.
Il faut respecter sa maîtresse en public et l'aimer en particulier.
Les femmes sont passées maîtresses en fait d'oubli, elles oublient tout, hormis elles-mêmes.
L'homme qui fait profession de préférer pour maîtresse une femme mariée à une femme libre, est un goujat ; et la femme qui se prête sciemment à cet ignoble calcul est une misérable.
Vous avez une maîtresse charmante. C'est un sylphe, c'est un papillon, elle a des ailes et s'envole ! — Dans une heure d'oubli, vous entamez une liaison avec une femme qui ne vous convient d'aucune façon. Vous en avez pour la vie ! Cette femme est un de ces anges de plomb qui passeraient l'éternité aux pieds d'un homme sans lui jamais donner le plus petit prétexte de se séparer d'elles. N'y a-t-il donc d'affections durables et de femmes fidèles que celles dont on a par-dessus les yeux et qu'on exècre ?
La maîtresse est une vieille peau qui paie richement ses amants.
Être éloigné à table petit à petit de la maîtresse de la maison, c'est monter en grade dans son amitié.
Être la maîtresse d'un malfaiteur n'est pas la même chose que d'être sa complice.
L'habitude est une violente et traîtresse maîtresse d'école ; elle établit peu à peu chez nous le pied de son autorité, et ce qui est hors des gonds de l'habitude nous paraît hors des gonds de la raison.
La fortune, comme une maîtresse, plus elle nous accorde, plus on lui demande.
Telle maîtresse, tel amant.
Nous ne pardonnons à une maîtresse de nous avoir ennuyé de son amour que si elle nous débarrasse d'elle sans nous remplacer.
Toute maîtresse qui présente son amant à un de ses amis, à elle, entend bien le présenter à un espion. Il en est de ces espions-là comme des gendarmes : on n'y pense que lorsqu'on a envie de se sauver, et c'est trop tard.
Une maîtresse voit dans l'ami intime de son amant presque toujours son pire ennemi, à moins qu'elle n'y trouve un nouvel amant.
À quoi bon avoir plusieurs maîtresses ? Pour se les représenter chacune, avec d'autres, dans les mêmes postures qu'elles ont avec soi ? Une seule suffit.
Qu'est-ce qu'une maîtresse ? C'est une femme auprès de laquelle on ne se souvient plus de ce qu'on sait par cœur, c'est-à-dire de tous les défauts inhérents à son sexe.
Brune, c'est le nom qu'une femme blonde donne à la maîtresse présumée de son mari.
Un homme de 40 ans peut tranquillement parader au bras d'une maîtresse de 25 alors que, dix ans plus tôt, on l'aurait traité de pédophile.
Victime d'un retour de flamme conjugal, ma maîtresse est rentrée dans l'ornière légale.
Le jour où la maîtresse a été enceinte, c'est comme si toute la classe avait été cocue.
Les maîtresses sont plus jalouses des légitimes que les légitimes des maîtresses.
Comme mère une femme réelle, calme, permanente, et, s'il était possible, inusable ; comme maîtresse, un semblant de femme, très intense, tout à fait instantanée et parfaitement illusoire, un succube qui ne puisse être ni désillusionnant ni désillusionné.
Surtout soyez de vous la maîtresse et la dame, faites, s'il est possible, un miroir de votre âme, qui reçoit tous objets, et tout content les perd ; fuyez ce qui vous nuit, aimez ce qui vous sert.
L'épithète doit être la maîtresse du substantif, jamais sa femme légitime.
Maîtresse - Je préfère les femmes d'amis aux autres : comme ça, on sait à qui on a affaire.
À partir d'un certain âge, nos amours, nos maîtresses sont filles de notre angoisse.
Le mariage confond l'amante et la maîtresse dans un seul personnage qui est l'épouse.
Le sage entre deux partis est comme l'homme entre deux maîtresses, bientôt pelé.
L'homme vraiment bien élevé vit chez sa maîtresse et meurt chez sa femme.
Entre hommes, on ne se complimente que sur ses maîtresses.
On n'aime passionnément sa maitresse que quand elle est la femme d'un autre.
Une maîtresse a toujours des vertus aux yeux de l'imagination.
Un cœur tout neuf, une aimable maîtresse ; durant le jour mille désirs, durant la nuit mille plaisirs.
Tout amoureux, de sa maîtresse, sur son coeur ou dans son tiroir, possède un gage qu'il caresse aux jours de regret ou d'espoir.
Ô ma belle maîtresse, faisons-nous des amours qui n'aient pas de vieillesse.
Qui aime ma maîtresse m'aime?