Les deux plus grands malheurs sont la perte des êtres qu'on aime, et la perte du repos de sa conscience,
Se conformer à son malheur ce n'est pas s'y résigner : l'un est la marque d'un caractère fort, l'autre est le signe certain d'une âme faible.
Les plus grands malheurs sont causés par la langue.
Une méfiance trop marquée attire souvent elle seule les malheurs dont on cherche à se garantir.
Il est des malheurs si grands, qu'il n'est au pouvoir d'aucune circonstance étrangère de l'adoucir.
Les malheurs resserrent les liens du cœur.
Les malheurs de mon ami sont les miens.
Les plus désagréables des malheurs sont ceux dont on ne peut s'en prendre à personne.
Les malheurs d'amour doivent être remplacés par les bonheurs d'écriture.
Il y a quelque charme à déplorer ses malheurs quand ceux qui nous entendent doivent partager nos larmes.
Toujours le malheur engendre des malheurs plus grands.
On appréhende toujours de s'approcher du lieu où il arrivé un malheur.
Il ne faut demander au malheur que d'être inévitable.
Le malheur se supporte, mais l'ennui c'est autre chose.
Un seul malheur peut produire vingt malheurs, par la solidarité des destinées.
Ne faites pas votre joie du malheur d'autrui.
Le malheur allonge la vie, le plaisir l'abrège.
On se rend ses malheurs bien amers en les aggravant par ses fautes.
Le plus grand malheur des femmes est celui de ne plus pouvoir plaire.
Il est peu de malheurs assez grands pour qu'ils n'aient leurs consolations.
On s'accoutume à ses malheurs, on ne peut s'accoutumer à ceux de ses amis.
Attendez avec fermeté le malheur qui peut vous arriver, envisagez-le à face découverte, voyez-le dans toutes les circonstances les plus terribles, et ne vous en laissez pas accabler.
On vit heureux tant qu'on ignore son malheur.
On insulte le malheur en se montrant avare de secours et prodigue de conseils.
Un malheur, quelque grand qu'il soit, donne du ressort à l'énergie et trempe la fermeté ; mais une longue suite d'infortunes rouille le courage, et le change en résignation.
Les deux plus grands malheurs sont la perte des êtres qu'on aime, et la perte du repos de sa conscience.
Le malheur est une chose sacrée ; on ne devrait permettre qu'à la bienveillance et à l'amitié d'approcher des malheureux pour adoucir leurs peines ; il faudrait surtout éloigner l'infortune des regards de l'envie, car le malheur d'autrui est la seule volupté de l'envieux.
Qui se donne le loisir de penser à son malheur la pensée en adoucit peu à peu l'amertume.
Le malheur et la mélancolie sont les interprètes les plus éloquents de l'amour.
Le malheur est la vie, le bonheur en est l'ombre, l'espérance le soutien, le désir l'activité, la peine la nuit, la jouissance l'éclair.
Le plus grand des malheurs est d'être à la merci de gens qui ne vous valent pas.
Le plus grand malheur, c'est de n'être pas aimé quand on aime.
Des malheurs évités, le bonheur se compose.
Le malheur, son absence excite la joie, son approche inspire la crainte.
Le malheur de mon enfance a été de manquer d'une affection inébranlablement sûre et d'un guide qui me montrât le but, c'est-à-dire de l'amour d'une mère, et de l'amour d'un père.
Le malheur est bon à deux choses : à éprouver les amis, et à épurer la vertu.
Un des plus grands malheurs, vivre sans vivre.
Le malheur, cet ami sévère, corrige nos défauts, développe nos forces.
Puisse le malheur d'un seul servir de leçon à tous les autres.
Le malheur est un vilain masque qui défigure tellement les personnes que nous avons vues dans la prospérité, que nous ne les connaissons plus quand nous les voyons dans la disgrâce.
Il n'y a pas de malheur comparable à celui d'une passion profonde et malheureuse.
Peu contents de nos malheurs, nous nous faisons encore une infortune du bonheur de nos frères.
Malheur à celui par qui le scandale arrive !
Les jamais portent malheur.
Le malheur est notre plus grand maître et notre meilleur ami : c'est lui qui nous enseigne le sens de la vie.
Quand on est dans le malheur, on ne peut guère compter sur ses amis intimes.
Assez gagne qui malheur perd.
Le malheur est parfois immense, et l'ennui continu.
Du malheur on guérit par la mort.
Rien n'est plus drôle que le malheur, c'est la chose la plus comique de monde.
En ce bas monde, le malheur peut frapper n'importe où, comme la foudre.
Le malheur survient, hélas ! sans qu'on y pense.
Le malheur est voisin de la bêtise.
Le malheur est lourd quand on le porte seul.
L'habitude du malheur finit par rendre ingénieux à s'en consoler.
Il ne faut jamais réveiller le malheur quand il dort.
Le beau malheur que d'être refusé par une femme ! Pour en avoir dix, il faut en demander cent.
La source du malheur dans l'amour est la peur d'être aimé.
Quand le vin du malheur est tiré, il faut le boire avec décence.
La prudence ne prévient pas tous les malheurs, mais le défaut de prudence ne manque jamais de les attirer.
Ne fais payer ton malheur à personne !
À quelque chose malheur est bon.
il n'y a pas au monde de pire malheur que la servitude.
Il est des malheurs qu'il faut savoir taire dans les familles.
Le malheur est la pierre de touche de l'amitié.
Il est doux de perdre la conscience de ses malheurs.
Le malheur ne rend pas la gloire moins parfaite.
Les malheurs passés ne servent vraiment à rien qu'à faire des livres.
Quand le malheur s'éloigne, l'esprit s'en détache.
Les véritables malheur sont ceux du cœur.
Il ne faut pas, pour de petits malheurs, s'en préparer de grands.
Le malheur est sans force contre un cœur préparé à le bien recevoir.
L'excès même du malheur relève un courage abattu