Les citations célèbres de Marcel Jouhandeau.

1 - Notre citation favorite de Marcel Jouhandeau :

Photo / portrait de Marcel Jouhandeau L'amour n'est qu'une occasion pour un orage d'éclater : ivre et inassouvi, on n'étreint jamais que l'ombre de ce qu'on croit tenir : aussi, peu importe le simulacre, pourvu qu'on lui donne les noms les plus doux tour à tour ou les plus cruels, a écrit Marcel Jouhandeau. (Extrait : Chronique d'une passion, publié en 1949.) Autre citation de Marcel Jouhandeau : Le mariage est une invention diabolique : enchaîné l'un à l'autre, on se hait avec le devoir ou l'illusion de s'aimer, à moins qu'il ne faille aimer, non pour le plaisir, mais pour la souffrance qu'on donne et qu'on reçoit. (Extrait : Monsieur Godeau marié, livre publié en 1933.)
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2 - Les pensées et citations célèbres de Marcel Jouhandeau :

Le plaisir est le plus souvent imparfait : Ce n'est pas une raison pour le refuser.

Marcel Jouhandeau - Le portrait de Don Juan (posthume, 1981)

Dire oui à tout sans réticence ni crainte, c'est pratiquer la vertu d'abandon.

Marcel Jouhandeau - Parousie (1968)

Le sacrilège des sacrilèges, c'est de porter mortellement la main sur soi.

Marcel Jouhandeau - Trois crimes rituels (1962)

Le sacrilège, la seule manière que les impies ont encore d'être dévots.

Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935)

L'absence est le contraire de l'absence quand on aime : Comment douter de l'existence d'un soleil !

Marcel Jouhandeau - Du pur amour (1970)

L'intimité, c'est l'abandon absolu, l'absence de repli.

Marcel Jouhandeau - De l'abjection (1939)

Il est des gens de bonne foi qui ne sentent que ce qui leur est dû, et rien de ce qu'ils doivent.

Marcel Jouhandeau - Chroniques maritales (1938)

Il n'y a pas de courage triste.

Marcel Jouhandeau - Journal sous l'occupation (postume, 1980)

Ce qui me fatigue, ce n'est pas d'en trop faire, c'est la paresse des autres.

Marcel Jouhandeau - Jaunisse, Chronique (1956)

Je ne connais rien de plus comique, de plus ridicule, que le repos des paresseux.

Marcel Jouhandeau - La possession (1970)

On est rarement paresseux par nature, mais par erreur de calcul face au travail.

Marcel Jouhandeau - Que l'amour est un (1967)

Le paresseux a toujours la même allure qui nous oblige à penser que le moindre geste lui coûte.

Marcel Jouhandeau - Ma classe de sixième (1966)

Rien n'est plus néfaste à l'amour que la moindre intimité.

Marcel Jouhandeau - Que l'amour est un (1967)

L'amour des bêtes, quand il devient exclusif, relève d'un déséquilibre, d'une aliénation. Les gens qui aiment exagérément les animaux, à mes yeux ressemblent à des églises désaffectées.

Marcel Jouhandeau - Du singulier à l'éternel (1972-1973)

J'ai tant d'amour au fond de moi, tant d'amour qui ne demande qu'à s'exprimer. Venez boire à la source si vous en trouvez le chemin.

Marcel Jouhandeau - Du singulier à l'éternel (1972-1973)

Les mots se perdent dans le labyrinthe de mon esprit, avant d'atteindre mes lèvres.

Marcel Jouhandeau - Du singulier à l'éternel (1972-1973)

Mon cœur ne se règle sur celui de personne, surtout pas sur le cœur de ceux que j'aime, du moment que j'aime.

Marcel Jouhandeau - Le gourdin d'Élise (1962)

L'amour ne peut supporter le temps ni l'espace, tout ce qui divise.

Marcel Jouhandeau - Monsieur Godeau intime (1926)

Celui-là est glorieux qui, jouissant de lui-même, n'a pas besoin de louanges étrangères.

Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935)

L'amour, un drame dont l'enjeu est l'infini et qui oscille longtemps entre un compromis avec la raison et une folie.

Marcel Jouhandeau - Jeux de miroirs (1966)

Le sexe est l'instrument d'une fonction, à laquelle chacun donne la solution qu'il peut selon les moyens du bord.

Marcel Jouhandeau - Souffrir et être méprisé (1976)

L'amour fait le vide autour d'un seul visage.

Marcel Jouhandeau - Orfèvre et sorcier (1975)

Pour l'avare l'amour est un intérêt, l'être aimé un capital.

Marcel Jouhandeau - Monsieur Godeau marié (1933)

L'amour, c'est d'apprendre par cœur le corps et l'âme de quelqu'un.

Marcel Jouhandeau - Que l'amour est un (1967)

Du moment que le bonheur, c'est de vivre, on doit le trouver aussi bien dans la douleur que dans le plaisir et parfois jusque dans l'ennui.

Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vie et le bonheur (1956)

Vieillir, ce n'est pas du tout diminuer, mais grandir.

Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956)

Il y a des couples heureux, des moitiés qui se respectent mutuellement.

Marcel Jouhandeau - La vertu dépaysée (1968)

Le miracle, ce n'est pas Dieu, c'est nous.

Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935)

Chaque âme est à elle seule une société secrète.

Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935)

Les vertus sont sujettes à des vices particuliers qui les rendent inutiles.

Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935)

La sensualité s'éteint à quatre-vingts ans.

Marcel Jouhandeau - Parousie (1968)

Qu'y a-t-il en moi ? Une nation de tigres qui s'entre-déchirent.

Marcel Jouhandeau - De l'abjection (1939)

On ne s'exprime bien que par un acte. Toutes nos paroles mentent jusqu'au jour où l'on se surprend à agir contrairement non seulement à tout ce qu'on a l'habitude de dire, mais à tout ce qu'on croyait penser et aimer.

Marcel Jouhandeau - De l'abjection (1939)

Il y a deux manières de se délivrer de son désir : En y renonçant ou bien on le réalise.

Marcel Jouhandeau - De l'abjection (1939)

Toute personnalité qui se cherche est commune.

Marcel Jouhandeau - De l'abjection (1939)

Il y a en chacun de nous deux ou trois êtres qui cheminent sans se faire de confidences.

Marcel Jouhandeau - Du pur amour (1970)

La gentillesse ce n'est que la bonne humeur, une bonne humeur constante, inaltérable et à la fin comme inaliénable, qui nous accompagne et ne nous lâche plus, pas même devant la mort et par-delà.

Marcel Jouhandeau - Que la vie est une fête (1966)

La discrétion est la seule vertu qui souffre l'excès, sans en souffrir.

Marcel Jouhandeau - Le portrait de Don Juan (posthume, 1981)

Par la constance de la générosité, on supprime la morale.

Marcel Jouhandeau - Éloge de l'imprudence (1931)

La douceur envers soi est la source de toute politesse.

Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956)

Mieux vaut mourir d'un excès de vigueur que d'un manque de vitalité.

Marcel Jouhandeau - La vertu dépaysée (1968)

Je ne t'aime pas parce que tu es belle, mais parce que c'est toi.

Marcel Jouhandeau - Monsieur Godeau marié (1933)

Ceux qui peuvent haïr ou songer à se venger ne savent pas ce que c'est qu'aimer.

Marcel Jouhandeau - Que la vie est une fête (1966)

Mon amour, tu es pour moi la dernière manifestation de la beauté, à mon usage privé.

Marcel Jouhandeau - Le portrait de Don Juan (posthume, 1981)

Le seul somnifère efficace et bénéfique est la sérénité qu'il s'agit de vouloir atteindre.

Marcel Jouhandeau - Le nouveau testament (1968)

La bonté consiste à vivre avec ceux qui nous ont meurtris, comme si de rien n'était.

Marcel Jouhandeau - Que la vie est une fête (1966)

Ce malheur ultime de n'être pas capable de cesser d'aimer alors que l'amour même est un mal qui vous tue.

Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956)

L'homme est fait pour un instant de labeur, et pour une éternelle paresse.

Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935)

Que signifie d'étreindre quelqu'un, si on ne l'aime pas à en perdre la raison ? Mieux vaut aimer l'insaisissable, l'inaccessible, un souvenir.

Marcel Jouhandeau - Le portrait de Don Juan (posthume, 1981)

Mieux vaut d'avoir tous les vices que de n'en avoir aucun.

Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935)

À force de déception, on finit toujours par n'aimer que soi.

Marcel Jouhandeau - Jaunisse, Chronique (1956)

Se séparer, en se taisant, comme on s'effacerait de la liste des vivants.

Marcel Jouhandeau - Que tout n'est qu'allusion (1963)

L'intimité ne commence que là où il n'y a plus d'amour-propre.

Marcel Jouhandeau - De l'abjection (1939)

Les baisers écrits ne parviennent pas à destination.

Marcel Jouhandeau - Gémonies (1972)

Vous n'êtes plus rien pour elle ; du moment qu'elle ne trouve plus en vous son rêve.

Marcel Jouhandeau - Chroniques maritales (1938)

Aimer et haïr, ce n'est qu'épuiser avec passion l'être d'un être.

Marcel Jouhandeau - Souffrir et être méprisé (1976)

Il y a l'amour au repos et l'amour en action : c'est comme tu aspires et expires, quand tu respires.

Marcel Jouhandeau - Confrontation avec la poussière (1970)

On me condamne, on me hait ? On me caresse, on me loue ? Qu'importe.

Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935)

Mieux vaut aimer en Enfer que d'être sans amour dans le Paradis.

Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935)

Qu'il est bien agréable de caresser un être de son espèce et d'un sexe différent du sien.

Marcel Jouhandeau - Confrontation avec la poussière (1970)

Mourir d'amour, c'est tout ce que j'ai voulu faire, dès mon adolescence.

Marcel Jouhandeau - Orfèvre et sorcier (1975)

On peut bien faire l'amour sans amour, comme on mange, parce qu'on a faim !

Marcel Jouhandeau - Du pur amour (1970)

J'ai tant d'amour au fond de moi, tant d'amour qui ne demande qu'à s'exprimer.

Marcel Jouhandeau - Du singulier à l'éternel (1972-1973)

Quand j'aime, l'Autre est moi plus que moi.

Marcel Jouhandeau - Le portrait de Don Juan (posthume, 1981)

Le dernier échelon du mal, c'est le cercle de l'Enfer qui circonscrit le point ultime où l'Être est sur le point de n'être plus. Il y a deux pôles de l'Univers : là où l'Être est plénitude et là où il s'abîme.

Marcel Jouhandeau - Aux cent actes divers (1971)

Le sexe est une blessure dont les épanchements intermittents condamnent l'homme et la femme à un délicieux martyre.

Marcel Jouhandeau - Éloge de la volupté (1951)

L'amour, quand il atteint une certaine hauteur, a je ne sais quoi d'immuable.

Marcel Jouhandeau - Les instantanés de la mémoire (1962)

La modestie n'est qu'une sorte de pudeur de l'orgueil.

Marcel Jouhandeau - Eloge de la volupté (1951)

Mieux vaut d'être haï par un doux qu'aimé par un cruel.

Marcel Jouhandeau - Monsieur Godeau marié (1933)

Mieux vaut se quitter bons amis que de s'entêter à faire toute sa vie mauvais ménage.

Marcel Jouhandeau - Journaliers (1959)

Dans la vie les problèmes se posent toujours plus ou moins de travers, aussi ne trouvent-ils de solution conforme absolument à aucun système, à aucun principe. Rien n'est préconçu dans la vie, elle improvise toujours et nous force à sortir des conventions. Aucune situation n'en répète une autre tout à fait, aucune morale ne suffit tout à fait dans toutes les circonstances, dans toutes les situations. Il faut s'inventer soi-même et se créer une éthique privée à son usage propre et exclusif.

Marcel Jouhandeau - La Malmaison (1965)

La vie est faite de problèmes à résoudre, de difficultés à surmonter, sans perdre sa sérénité.

Marcel Jouhandeau - Journaliers (1959)

Un baiser n'engage pas, l'amour n'a rien à voir avec ces divertissements.

Marcel Jouhandeau - Aux cent actes divers (1971)

La confiance en en soi n'est supportable que si elle a surmonté une timidité native, et plus cette peur originelle de la vie était profonde, plus le courage a de prix.

Marcel Jouhandeau - Que l'amour est un (1961)

J'aime trop le mouvement qui mène vers le but pour ne pas oublier l'obstacle à surmonter.

Marcel Jouhandeau - Le portrait de Don Juan (posthume, 1981)

Une maladresse avouée humblement comme sienne ressemble parfois à une élégance.

Marcel Jouhandeau - Le bien du mal (1964)

On se pardonne difficilement de ne pas être admirable en toutes choses.

Marcel Jouhandeau - Eléments pour une éthique (1955)

Passer pour bon et ne pas l'être est la pire des escroqueries.

Marcel Jouhandeau - Eléments pour une éthique (1955)

Parfois, j'envie mon chien, couché à mes pieds. Son attitude, l'expression de ses yeux, tout en lui confesse qu'il a foi en moi. Il sait que, du moment que je suis là, il ne lui arrivera rien de fâcheux, que je pourvoirai à tous ses besoins. Il croit en son maître, comme je voudrais croire en Dieu.

Marcel Jouhandeau - Le gourdin d'Elise (1967)

À partir d'un certain âge il faut prendre l'habitude de vivre comme les fantômes. Ne rien regretter, ne rien désirer. C'est de tout repos. Rien ne vous pèse, on ne pèse sur rien.

Marcel Jouhandeau - Le gourdin d'Elise (1967)

Pour être sans cesse pleinement heureux et quitte avec Dieu, les autres et soi-même, considérer tout ce qui arrive de fâcheux, de mal comme naturel, par conséquent avec bonne humeur et tout ce qui se présente de bien, le beau temps ou certaines rencontres, comme des dons gratuits.

Marcel Jouhandeau - Jeux de miroirs (1966)

Le bonheur, c'est de considérer tout ce qui nous arrive d'agréable comme gratuit, et de fâcheux comme incomparablement moins pénible que ce que nous avons mérité de subir.

Marcel Jouhandeau - Journaliers (1959)

Il n'est pas de pire sottise que de se croire exempt d'erreur.

Marcel Jouhandeau - La Malmaison (1965)

La pire des erreurs, ce n'est pas du tout de se tromper, mais d'être si sûr de ne pas le faire qu'on veuille imposer son opinion à tout le monde.

Marcel Jouhandeau - De la grandeur (1952)

Chacun porte en lui son Enfer à la mesure de sa méchanceté ou son Ciel modelé sur la générosité de son cœur.

Marcel Jouhandeau - Magnificat (1963)

Le Jugement dernier est dans la suite et la fin de nos sentiments et de nos actions.

Marcel Jouhandeau - Magnificat (1963)

L'amour est un élixir qui me rend léger à en perdre mon poids.

Marcel Jouhandeau - Chronique d'une passion (1949)

L'inoubliable, c'est la beauté d'un visage souriant et serein.

Marcel Jouhandeau - Souffrir et être méprisé (1976)

En amour, ce que je cherche, ce n'est ni tout à fait l'amour, ni la beauté, ni le plaisir, mais une sorte de défi à l'orgueil et l'occasion de vaincre quelqu'un par une suprême élégance du cœur.

Marcel Jouhandeau - Que la vie est une fête (1966)

Aimer, c'est la liberté dans les chaînes, c'est l'apothéose dans le sacrifice.

Marcel Jouhandeau - Le gourdin d'Elise (1967)

Aimer, c'est une présence qui domine sur tout ce que nous sommes.

Marcel Jouhandeau - Que la vie est une fête (1966)

L'amour n'est qu'une occasion pour un orage d'éclater : ivre et inassouvi, on n'étreint jamais que l'ombre de ce qu'on croit tenir : aussi, peu importe le simulacre, pourvu qu'on lui donne les noms les plus doux tour à tour ou les plus cruels.

Marcel Jouhandeau - Chronique d'une passion (1949)

L'excommunication de la part d'un ami est un désert où l'on forge son armure.

Marcel Jouhandeau - Chronique d'une passion (1949)

Ce n'est pas parce que je suis au comble de la Folie que je ne crois pas à la Sagesse, voire à la mienne.

Marcel Jouhandeau - Chronique d'une passion (1949)

On est fier des souvenirs dont on drape son passé comme de lambeaux d'or et de pourpre.

Marcel Jouhandeau - Les Argonautes (1959)

La médisance et la calomnie sont les passe-temps de l'oisiveté.

Marcel Jouhandeau - Ces messieurs (1951)
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Les écrivains, philosophes et poètes français et étrangers »
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