Les citations célèbres de Marie du Deffand.

1 — Notre citation favorite de Marie du Deffand :

Photo de Marie du Deffand Il n'y a que deux plaisirs pour moi dans ce monde : la société et la lecture. Quelle société trouve-t-on ? Des imbéciles qui ne débitent que choses inintéressantes et sans intérêts, qui ne savent rien, qui ne sentent rien, qui ne pensent rien ; et quelques gens d'esprit pleins d'eux-mêmes, jaloux, envieux, méchants, qu'il faut haïr ou mépriser. (Extrait de : Lettre à Horace Walpole, le 11 septembre 1768.)
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2 — Les pensées et citations célèbres de Marie du Deffand :

Qui n'ose rien, n'a rien ; qui se donne les moyens de réussir, obtient.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Faire des courbettes dans le but d'obtenir d'autrui, c'est se rabaisser.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Les choses qui ne peuvent nous être connues, ne nous sont pas nécessaires.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Il n'y a, pour toute entreprise, que le premier pas qui coûte.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

L'indépendance financière est un trésor, l'étude et le travail en sont la clé.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Il n'y a pas de mensonges plus nuisibles que ceux que nous nous faisons à nous-mêmes.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Ce qui est doux dans la vie, c'est de retrouver chez un ami, toutes les pensées de son âme.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Il n'est de maux qui ne puissent être soulagé par l'amitié.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

On plaît souvent en parlant peu ; on plaît rarement en parlant trop.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Ceux qui ont d'urgentes choses à faire, doivent fuir ceux qui n'ont rien à dire.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

La volonté et la réflexion, nous permettent de gravir, bien souvent, les plus hautes montagnes.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

J'aime l'ordre, j'aime la raison, et si je m'en écarte quelquefois, ce n'est pas sans remords.

Marie du Deffand - Lettre au chevalier de l'Isle, le 10 décembre 1773.

Rien n'est si embarrassant que de répondre à une jolie et charmante lettre ; il en coûte beaucoup à l'amour-propre, surtout quand, dans cette lettre, on y trouve des flatteries que l'on ne mérite point, et qui, malgré qu'on en ait, donneraient l'envie de les mériter.

Marie du Deffand - Lettre au chevalier de l'Isle, le 11 octobre 1773.

Les sots, par leurs consolations maladroites, élargissent les blessures du cœur.

Marie du Deffand - Lettre à Voltaire, le 22 octobre 1773.

Il y a tant d'injustice, de supercherie et de violence dans ce monde, qu'il faut, quand on n'a pas la force et le pouvoir de les combattre et s'y opposer, plier les épaules hélas, et se taire.

Marie du Deffand - Lettre à Voltaire, le 8 octobre 1773.

L'oisiveté étouffe les talents, et de plus, engendre la nécessité.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Les amis de la table disparaissent après le dessert.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 12 juillet 1769.

La complaisance est une monnaie avec laquelle les moins riches peuvent payer leur écot.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Entreprendre de consoler qui veut être inconsolable, c'est lui disputer la seule consolation qui lui reste.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Plus stupide qu'un sot, deux sots qui se vantent de leur sottise.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Ne faites point d'aveux contre vous, l'envie les enregistre en notant votre indiscrète modestie.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Les femmes ne sont jamais plus fortes que lorsqu'elles s'arment de leur faiblesse.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Les femmes se méprennent souvent, parce qu'elles mettent l'imagination et le sentiment à la place de l'examen et du jugement.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Les femmes ont trop d'imagination et de sensibilité pour avoir beaucoup de logique.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

L'homme se blase en vieillissant ; il croit que tout dégénère, tout perd son charme, parce qu'il perd la faculté de jouir.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Les hommes sont aussi jaloux sur le chapitre de l'esprit que les femmes le sont sur celui de la beauté.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Il importe, en amour, que les premières impressions viennent des beautés morales ; celles que produisent les beautés physiques s'effacent trop promptement.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

L'amour est une passion qui nous rend fou à vingt ans, et qui se calme à cinquante ans.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

La solitude me pèse, surtout lorsque je suis seule !

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

La vanité est, après la faim, ce qui anime le plus les hommes.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Pratiquer l'amitié sans la sentir cela vaut mieux que rien.

Marie du Deffand - Lettre à John Crawford, le 13 février 1767.

Les louanges et les flatteries ne font pas oublier les torts.

Marie du Deffand - Lettre à John Crawford, le 13 février 1767.

La vanité de sa nature est calomniatrice, elle déprécie pour se donner du relief.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

La crainte est le commencement de la sagesse.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 21 mars 1769.

Qui est seul avec lui-même est en bonne compagnie.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 21 mars 1769.

Ne faites pas à autrui ce que vous ne voulez pas qu'on vous fasse.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 21 mars 1769.

Ce que nous ne pouvons comprendre ne nous est pas nécessaire à savoir.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 21 mars 1769.

La vanité ruine plus de femmes que l'amour.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 15 janvier 1770.

Sans le sentiment l'esprit n'est rien qu'une vapeur.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 23 octobre 1769.

Qui veut toujours juger des autres par soi-même a tort.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 3 août 1769.

Quand on veut parler sans avoir rien à dire, on persuade peu.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 11 juin 1769.

Le plus grand des plaisirs est celui de la conversation.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 24 mai 1769.

Si mon amant me quittait, j'en prendrais un autre !

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 1er avril 1769.

Le langage le plus parfait est celui qui exprime le plus de choses avec le moins de signes.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Nous sommes tels que la nature nous a faits ; on peut, peut-être (et c'est un peut-être), régler sa conduite, mais non pas changer ses sentiments ni son caractère.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 5 juillet 1767.

Il n'y a de différence que de la vérité au compliment.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 5 juillet 1767.

Oh ! les justes doivent être bien plus heureux que les pécheurs pénitents.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 31 mai 1767.

Monsieur Voltaire, amant déclaré de la vérité, dites-moi de bonne foi, l'avez-vous trouvée ?

Marie du Deffand - Lettre à Voltaire, le 28 décembre 1765.

Qu'est-ce que la foi ? C'est de croire fermement ce que l'on ne comprend pas.

Marie du Deffand - Lettre à Voltaire, le 28 décembre 1765.

La modestie est au succès ce que la pudeur est à la beauté.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

L'amitié peut dire des choses mille fois plus tendres que tous les romans du monde.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 9 juillet 1766.

Les sots parlent beaucoup du passé, les sages du présent, et les fous de l'avenir.

Marie du Deffand - Lettre à Horace Walpole.

Nous louons hautement les qualités que nous croyons avoir, et nous admirons en silence celles dont nous sommes privés.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Les provinciaux ont l'esprit lourd et grossier, mais les Parisiens l'ont fin et délicat.

Marie du Deffand - Lettre à Béatrix de Choiseul-Stainville, le 30 juin 1769.
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