Les citations célèbres de Marie-Joseph Chénier.

1 — Notre citation favorite de Marie-Joseph Chénier :

Photo de Marie-Joseph Chénier Il y a de l'honneur à défendre, même faiblement, la cause de la liberté. Du moment que j'ai cru devoir écrire j'ai voué aux tyrans une haine franche ; j'ai consacré pour toujours à la patrie, à la liberté, ma voix, ma plume et ma vie. Ceux qui combattent les préjugés sont mes amis ; ceux qui les soutiennent sont mes ennemis. Dire à un homme : « Tu ne publieras pas ton opinion, car ton opinion n'est pas la mienne ; » voilà le dernier degré du despotisme. (Extrait de : La dénonciation des inquisiteurs de la pensée, le 5 juillet 1789.)
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2 — Les pensées et citations célèbres de Marie-Joseph Chénier :

Pères, de vos enfants, ne forcez point les voeux : le Ciel vous les donna, mais pour les rendre heureux.

Marie-Joseph Chénier - Fénelon, V, 1 (1793)

Le Ciel repousse avec horreur des voeux qui ne sont point partagés par le coeur.

Marie-Joseph Chénier - Fénelon, IV, 4 (1793)

Le peuple est implacable au moment qu'on l'offense.

Marie-Joseph Chénier - Caius Gracchus, I, 2 (1792)

On peut, sans s'abaisser, respecter le pouvoir.

Marie-Joseph Chénier - Charles IX (1789)

Le malheur inventa le nom de Providence : l'infortuné qui pleure a besoin d'espérance.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, IV, 4 (1791)

Au pied des tribunaux une fois amené, l'accusé s'il est pauvre est déjà condamné.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, II, 3 (1791)

Pour condamner un homme, il faut que l'évidence ait de son attentat démontré l'existence.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, II, 3 (1791)

Je fuis le jour, j'évite tous les yeux : la douleur veut être solitaire.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, III, 3 (1791)

Si on ne peut réparer un crime irréparable, il est toujours temps de punir un coupable.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, II, 3 (1791)

Aimer le genre humain, secourir la misère, c'est la religion, c'est la loi toute entière. C'est le précepte saint que Dieu même a dicté, son culte véritable est dans l'humanité.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, I, 5 (1791)

Tous les cœurs ne sont pas injustes et cruels.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, I, 4 (1791)

Rendez grâce aux Cieux des forfaits qu'autrefois ont commis vos aïeux.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas (1791)

Un peuple affamé de carnage veut rendre un Dieu clément complice de sa rage.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, I, 1 (1791)

De quel droit des mortels, parlant au nom des cieux, nous imposeraient-ils un joug religieux ?

Marie-Joseph Chénier - Charles IX (1789)

Tout mortel bienfaisant est un prêtre des cieux.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas (1791)

Le crime est un torrent dont la course est rapide.

Marie-Joseph Chénier - Timoléon, II, 3 (1794)

Souvent à la cour un ami cache un traître.

Marie-Joseph Chénier - Philippe II, IV, 6 (posthume, 1824)

Une longue indulgence est l'équité d'un père.

Marie-Joseph Chénier - Philippe II, I, 3 (posthume, 1824)

Aimer c'est craindre, et craindre c'est souffrir.

Marie-Joseph Chénier - Les trois amours (1800)

L'excès de modestie est un excès d'orgueil.

Marie-Joseph Chénier - Nathan le sage (Posthume, 1824)

L'audace succède à la timidité ; le désir de connaître à la crédulité.

Marie-Joseph Chénier - Charles IX (1789)

Les bienfaits découverts ne font jamais rougir.

Marie-Joseph Chénier - Nathan le sage (Posthume, 1824)

Un bien qu'on n'attend plus facilement s'oublie.

Marie-Joseph Chénier - Fénelon, V, 4 (1793)

L'amour parle au cœur, le temps parle à l'âme.

Marie-Joseph Chénier - Les souvenirs (1800)

Croyez que tout mortel a besoin d'indulgence.

Marie-Joseph Chénier - Fénelon, III, 2 (1793)

La vie est d'un jour, la mort est éternelle.

Marie-Joseph Chénier - Brutus et Cassius ou les derniers Romains (1790)

Un esprit sage et un cœur pur surmontent tout sans violence.

Marie-Joseph Chénier - Vers à Madame Pallière (1801)

Les soupçons ne conviennent qu'à des âmes timides.

Marie-Joseph Chénier - Charles IX (1789)

Des riches en tous lieux le pauvre est dépendant.

Marie-Joseph Chénier - Caius Gracchus, III, 2 (1792)

La paix entre ennemis est de courte durée.

Marie-Joseph Chénier - Caius Gracchus, III, 1 (1792)

Pour des cœurs vertueux régner n'a point de charmes.

Marie-Joseph Chénier - Brutus et Cassius ou les derniers Romains (1790)

Pour qui n'est point crédule il n'est point de merveilles.

Marie-Joseph Chénier - Brutus et Cassius ou les derniers Romains (1790)

L'innocence est toujours calme sans violence.

Marie-Joseph Chénier - Henri VIII, III, 4 (1791)

Quand on aime, il n'est rien d'impossible.

Marie-Joseph Chénier - Azémire, IV, 7 (1786)

Pour un homme inspiré secourir les humains est un devoir sacré.

Marie-Joseph Chénier - Œdipe roi, II, 2 (1811)

Quand vous avez oublié la justice, ne vous étonnez pas que le ciel vous punisse.

Marie-Joseph Chénier - Œdipe roi, I, 2 (1811)

Le salut de tous m'est plus cher que le mien.

Marie-Joseph Chénier - Œdipe roi, I, 2 (1811)

Près du bonheur extrême est l'extrême infortune.

Marie-Joseph Chénier - Œdipe roi, V, 4 (1811)

Un peuple qui sait honorer ce qui est grand ne manque jamais de grandes actions.

Marie-Joseph Chénier - Le discours sur l'instruction publique (1793)

Épargnez à vos enfants des travaux dont le succès est incertain.

Marie-Joseph Chénier - Le discours sur l'instruction publique (1793)

Il est nécessaire de créer et non de compiler, d'inventer et non de se souvenir.

Marie-Joseph Chénier - Le discours sur l'instruction publique (1793)

On enseigne les métiers, les sciences, les arts ; mais les mœurs et la vertu s'inspirent.

Marie-Joseph Chénier - Le discours sur l'instruction publique (1793)

Laissons les trésors aux tyrans ; la gloire est la monnaie des républiques.

Marie-Joseph Chénier - Le discours sur l'instruction publique (1793)

Qui meurt pour le peuple a vécu.

Marie-Joseph Chénier - Le chant du départ (1794)

Un cœur qui sait haïr est toujours criminel.

Marie-Joseph Chénier - Hymne du 9 Thermidor (1795)

La gloire veut qu'on ose où le péril est grand.

Marie-Joseph Chénier - Les Grecques (1792)

Le goût n'est rien qu'un bon sens délicat, le génie est la raison sublime.

Marie-Joseph Chénier - Hymne à la raison (1794)

Dieu fit la liberté, l'homme a fait l'esclavage.

Marie-Joseph Chénier - Fénelon, ou les religieuses de Cambrai (1793)

Le bon sens et la raison font tout : vertu, génie, esprit, talent et goût.

Marie-Joseph Chénier - Hymne à la raison (1794)

On peut vaincre un peuple guerrier, mais un peuple libre est invincible.

Marie-Joseph Chénier - Chant du premier vendémiaire an VII (1798)

Que d'âge en âge la patrie soit libre, puissante et chérie.

Marie-Joseph Chénier - Le chant du retour (1797)

Unissons par l'hymen et nos mains et nos cœurs.

Marie-Joseph Chénier - Le chant du retour (1797)

L'hymen et l'amour sont le prix des vainqueurs.

Marie-Joseph Chénier - Le chant du retour (1797)

Tout louer est d'un sot, tout blâmer est d'un fat.

Marie-Joseph Chénier - Épître sur la calomnie (1796)

Un mal violent veut un remède extrême.

Marie-Joseph Chénier - Charles IX (1789)

Qui veut séduire farde son langage.

Marie-Joseph Chénier - Timoléon, III, 5 (1794)
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