Les citations célèbres de Maurice Chapelan.
1 - Notre citation favorite de Maurice Chapelan :
Longtemps l'enfant persiste dans l'homme et l'accompagne, jusqu'au jour où il semble soudain lui lâcher la main et le voici qui s'éloigne, qui rapetisse et qui disparaît. C'est que nous avons franchi notre sommet, et commençons à descendre. Les rides, les poches sous les yeux, la calvitie, le pourrissement de la denture, le ramollissement des chairs, vus de l'intérieur de soi-même, c'est un petit garçon qui les supporte et s'en afflige, tout étonné du mauvais tour qu'a fini par lui jouer la vie, a écrit
Maurice Chapelan . (Extrait de :
Main courante , un recueil de réflexions sur des thèmes variés publié en 1957.) Autre citation de
Maurice Chapelan :
Il y a des sots si divertissants que leur compagnie m'enchante. Mais quand la sottise est drôle, pourquoi ne pas la considérer comme une façon tout involontaire d'avoir de l'esprit ? (Extrait de :
Lire et écrire , ouvrage publié en 1960.)
2 - Les pensées et citations célèbres de Maurice Chapelan :
Voyez ces oisifs condamnés à traîner le fardeau de leurs journées !
Maurice Chapelan - Anthologie du journal intime (1947) Il ne faut pas abuser des meilleures choses.
Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977) Mieux vaut être stérilisé par l'intelligence que fécondé par la sottise.
Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960) Je me sens fait moitié d'où je viens, moitié d'où je veux aller.
Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964) D'un amour, le souvenir peut se réchauffer à la cendre, pourvu qu'elle restât d'un beau feu.
Maurice Chapelan - Amours amour (1967) L'essence du bonheur est de se croire unique.
Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977) Le bonheur des autres suscite la haine.
Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977) Si l'amour est une illusion, j'en redemande.
Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977) Qui fait gratuitement du mal aux autres est un infirme.
Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977) La justice, c'est l'injustice équitablement partagée.
Maurice Chapelan - Main courante (1957) Se corriger, en littérature, c'est presque toujours soustraire ; en morale aussi.
Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960) Grande preuve d'amour, qu'après les brûlures de la volupté, on y savoure la chaleur de la tendresse.
Maurice Chapelan - Amours amour (1967) La tendresse, c'est le désir qui dort, mais d'un œil.
Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977) L'habitude use les amours, renforce l'amour.
Maurice Chapelan - Amours amour (1967) Un sage ne se manifeste vraiment que dans la pleine possession de ses forces.
Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977) Les idées ne mènent pas le monde : ce sont quelques hommes entre les mains de qui elles sont des armes.
Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960) Souffrir par l'abandon d'une femme, mes larmes coulent encore.
Maurice Chapelan - Amours amour (1967) L'affreux chagrin qui vous désarme s'il ne trouve à verser qu'un pleur, c'est l'océan dans une larme.
Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977) La vie est une lutte, plus ou moins déguisée, où le plus habile est celui qui sait lutter.
Maurice Chapelan - Anthologie du journal intime (1947) Emotionner coïncide avec notre impuissance à nous laisser émouvoir.
Maurice Chapelan - Main courante (1957) Je préfère passer à côté de mon temps que de moi.
Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964) L'illusion du vers, bon ou mauvais, est telle, qu'à travers un sonnet la vie est toujours belle.
Maurice Chapelan - Mémoires d'un voyou (1972) Religion : Le dernier refuge de l'amour de soi.
Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964) Si les anges étaient sexués, je me croirais l'un, tant me plaît faire l'amour sur de célestes musiques.
Maurice Chapelan - Amours amour (1967) Quand on est vieux, il faut en faire plus que lorsqu'on était jeune.
Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977) Le regard froid me fait horreur : j'aime ce qui brûle.
Maurice Chapelan - Amours amour (1967) Qui j'aime ne m'ennuie jamais, ni je ne m'ennuie avec elle.
Maurice Chapelan - Amours amour (1967) Un vice unique, père de mes vertus : l'égoïsme.
Maurice Chapelan - Amours amour (1967) Les plus grands égoïstes suscitent les plus grands dévouements.
Maurice Chapelan - Amours amour (1967) Un pessimisme n'est jamais déçu.
Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964) Ne pas vouloir tout aimer et savoir aimer vraiment ce qu'on aime : Cela, qui paraît facile, ne s'obtient de soi que par force.
Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960) Ceux qui ne pleurent jamais sont pleins de larmes.
Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964) Aimer son prochain comme soi-même est le commandement unique de l'amour.
Maurice Chapelan - Amours amour (1967) Les mots sont dociles à qui les aime.
Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964) Un moine est l'étalon de la chasteté.
Maurice Chapelan - Main courante (1957) Toutes nos erreurs viennent de nos souvenirs.
Maurice Chapelan - Anthologie du journal intime (1947) Les gens de mon âge me paraissent plus âgés que moi.
Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964) L'amour est pour le cœur comme les parfums, les fards et les parures pour le corps.
Maurice Chapelan - Amours amour (1967) Espérer c'est jouir.
Maurice Chapelan - Anthologie du journal intime (1947) La famille est un archipel.
Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964) La poésie vaut infiniment mieux que la réalité.
Maurice Chapelan - Anthologie du journal intime (1947) Feindre de croire un mensonge est un mensonge exquis.
Maurice Chapelan - Amours amour (1967) L'amour qui ne rend pas meilleur est maudit.
Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977) L'oubli vaut mieux que le souvenir.
Maurice Chapelan - Mémoires d'un voyou (1972) Reluire, en argot, c'est jouir
Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960) L'amour et la guerre s'apprennent mieux sur le terrain que dans les livres.
Maurice Chapelan - Mémoires d'un voyou (1972) Je t'aime avec passion, je t'aime avec délire.
Maurice Chapelan - Mémoires d'un voyou (1972) On pardonne la médiocrité aux livres utiles. Inutiles, ils nous doivent d'être admirables.
Maurice Chapelan - Main courante (1957) — Ah ! je t'aime ! — Moi aussi, je m'aime.
Maurice Chapelan - Main courante (1957) La femme laide s'ingénie à se le faire pardonner après l'extinction des lampes.
Maurice Chapelan - Main courante (1957) Supériorité, pour une femme, que de savoir rougir sans avoir honte et, pour un homme, honte sans rougir.
Maurice Chapelan - Main courante (1957) Une femme vous stimule doublement : on désire réussir pour elle, il faut y parvenir contre elle.
Maurice Chapelan - Main courante (1957) J'aime les prêtres, avec les médecins, ce sont les hommes qui en savent le plus sur l'homme.
Maurice Chapelan - Main courante (1957) Toutes les sottises sur l'homme viennent d'esprits qui n'ont pas su regarder un homme, oubliant que l'unité est la cellule vivante du nombre.
Maurice Chapelan - Main courante (1957) L'individu s'excuse sur la société, la société sur l'homme, l'homme sur sa nature, la nature sur Dieu qui, selon Stendhal, a l'excuse de n'être pas.
Maurice Chapelan - Main courante (1957) La femme n'a d'extase vraie que dans l'amour
Maurice Chapelan - Main courante (1957) L'amour est le piment de l'amour, et rien mieux que le cœur ne corse la volupté.
Maurice Chapelan - Main courante (1957) Les livres présument que la pensée siège dans le cerveau, la vie prouve que l'homme pense avec ses autres viscères.
Maurice Chapelan - Main courante (1957) Les faits imaginaires eux-mêmes sont des faits, peut-être les plus efficaces.
Maurice Chapelan - Main courante (1957) Le bonheur des autres fait toujours pitié quand on est heureux soi-même.
Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977) L'évidence est une illusion irréfutable.
Maurice Chapelan - Amours amour (1967) Rien n'exprime plus fortement une pensée qu'on n'attendait pas que les mots les plus attendus.
Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964)
3 - La liste des auteurs célèbres :